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"Tout ce que je peux dire, c'est qu'une foule de menues coïncidences et de convergences inattendues ont fait de cette soirée un poème. Brusquement la beauté. Brusquement le drame." Pour Thanksgiving, Sean Farrell invite à dîner ses amis les plus chers. Ils parlent, ils boivent, leurs souvenirs affluent... Malgré les ravages du temps, ils espèrent encore de la vie, sans savoir que leur destin est irrémédiablement figé par le narrateur invisible qui orchestre le récit : Dieu Lui-même.
L'ultime romancier.
Ennuyeux
Nous sommes en 2000 le jour de Thanksgiving. Des amis sont réunis autour de Sean, des gens qui se connaissent plus ou moins, voire pas du tout. Pendant tout le repas, notre attention se porte sur chacun des personnages.. Le lecteur virevolte autour de ces gens, de leur souvenirs surtout car c'est surtout le moment de faire le bilan sur leurs vies. Ils vont tous plutôt mal, ont raté leur vie amoureuse ou ont vécu des traumastimes. Entre chaque chapitre, Dieu raconte comment il fera mourir chacun d'entre eux.
Drôle d'idée que de faire parler Dieu pour dérouler la vie des personnages jusqu'au bout mais c'est ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman. Parce que le reste est vraiment très long et on finit par s'ennuyer. J'ai cependant aimé des réflexions qui émaillent les pages, comme celles de ce père qui s'inquiète encore pour sa fille de soixante ans, l'histoire d'Aron qui vécut en Afrique du Sud et qui s'enfonce confortablement dans cette vie où les noirs sont les esclaves des blancs. Je déconseille fortement ce roman aux amoureux des oiseaux car une scène de torture de moineau est assez abominable.