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  • Nombre de pages500
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions10,5 cm × 19,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7427-3167-9
  • EAN9782742731671
  • Date de parution24/02/2001
  • CollectionUn endroit où aller
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

Voici une histoire dans laquelle notre guide n'est autre que Dieu lui-même, lequel s'est pris pour un romancier et s'est donné pour tâche de nous faire voir vers quel destin s'acheminent à leur insu les personnages. Douze convives passent ensemble une soirée de Thanksgiving dans l'Amérique profonde, chez Sean Farrell. Parmi eux, on en reconnaît quelques-uns - comme Rachel ou Derek - que l'on avait rencontrés déjà dans La Virevolte.
Ils sont tous campés avec l'autorité que leur donne une romancière rompue dans l'art de révéler le vertige des pensées et la valse des sentiments, une observatrice impitoyable des attitudes, des gestes et du comportement. Les douze parlent donc de la naissance et de la mort, ils discutent de la vie et de l'amour, ils déballent leurs espérances et leurs désillusions, faisant, au passage, voir le métissage profond de leur société.
Mais nous, qui avons été avertis par Dieu-le-romancier du sort qui les attend, nous assistons à leurs conversations et à leurs manèges avec, dans notre conscience, le poids d'une vérité que nous avons reçue mais que nous ne pouvons leur transmettre. D'où une admirable tension narrative qui est bien la plus haute ambition d'un romancier. Et peu à peu apparaît ainsi l'allégorie dans la fresque singulière que brosse Nancy Huston : à l'occasion de cette soirée de Thanksgiving, c'est, en effet, le sens même de la fiction qui nous est proposé, avec les mythes fondateurs de la littérature romanesque.
Dolce agonia révèle un écrivain qui pourrait désormais s'inscrire dans le cercle des grands romanciers américains si, par la féconde fréquentation des deux langues qui sont siennes, l'anglais et le français, et des deux cultures où elles sont d'usage, Nancy Huston n'outrepassait toutes les frontières, linguistiques et autres, pour ne se réclamer désormais que d'une seule identité : celle d'une romancière que hante et qui habite le monde d'aujourd'hui dans sa vastitude et sa multiplicité.
Voici une histoire dans laquelle notre guide n'est autre que Dieu lui-même, lequel s'est pris pour un romancier et s'est donné pour tâche de nous faire voir vers quel destin s'acheminent à leur insu les personnages. Douze convives passent ensemble une soirée de Thanksgiving dans l'Amérique profonde, chez Sean Farrell. Parmi eux, on en reconnaît quelques-uns - comme Rachel ou Derek - que l'on avait rencontrés déjà dans La Virevolte.
Ils sont tous campés avec l'autorité que leur donne une romancière rompue dans l'art de révéler le vertige des pensées et la valse des sentiments, une observatrice impitoyable des attitudes, des gestes et du comportement. Les douze parlent donc de la naissance et de la mort, ils discutent de la vie et de l'amour, ils déballent leurs espérances et leurs désillusions, faisant, au passage, voir le métissage profond de leur société.
Mais nous, qui avons été avertis par Dieu-le-romancier du sort qui les attend, nous assistons à leurs conversations et à leurs manèges avec, dans notre conscience, le poids d'une vérité que nous avons reçue mais que nous ne pouvons leur transmettre. D'où une admirable tension narrative qui est bien la plus haute ambition d'un romancier. Et peu à peu apparaît ainsi l'allégorie dans la fresque singulière que brosse Nancy Huston : à l'occasion de cette soirée de Thanksgiving, c'est, en effet, le sens même de la fiction qui nous est proposé, avec les mythes fondateurs de la littérature romanesque.
Dolce agonia révèle un écrivain qui pourrait désormais s'inscrire dans le cercle des grands romanciers américains si, par la féconde fréquentation des deux langues qui sont siennes, l'anglais et le français, et des deux cultures où elles sont d'usage, Nancy Huston n'outrepassait toutes les frontières, linguistiques et autres, pour ne se réclamer désormais que d'une seule identité : celle d'une romancière que hante et qui habite le monde d'aujourd'hui dans sa vastitude et sa multiplicité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 8 notes dont 2 avis lecteurs
Ennuyeux
Nous sommes en 2000 le jour de Thanksgiving. Des amis sont réunis autour de Sean, des gens qui se connaissent plus ou moins, voire pas du tout. Pendant tout le repas, notre attention se porte sur chacun des personnages.. Le lecteur virevolte autour de ces gens, de leur souvenirs surtout car c'est surtout le moment de faire le bilan sur leurs vies. Ils vont tous plutôt mal, ont raté leur vie amoureuse ou ont vécu des traumastimes. Entre chaque chapitre, Dieu raconte comment il fera mourir chacun d'entre eux. Drôle d'idée que de faire parler Dieu pour dérouler la vie des personnages jusqu'au bout mais c'est ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman. Parce que le reste est vraiment très long et on finit par s'ennuyer. J'ai cependant aimé des réflexions qui émaillent les pages, comme celles de ce père qui s'inquiète encore pour sa fille de soixante ans, l'histoire d'Aron qui vécut en Afrique du Sud et qui s'enfonce confortablement dans cette vie où les noirs sont les esclaves des blancs. Je déconseille fortement ce roman aux amoureux des oiseaux car une scène de torture de moineau est assez abominable.
Nous sommes en 2000 le jour de Thanksgiving. Des amis sont réunis autour de Sean, des gens qui se connaissent plus ou moins, voire pas du tout. Pendant tout le repas, notre attention se porte sur chacun des personnages.. Le lecteur virevolte autour de ces gens, de leur souvenirs surtout car c'est surtout le moment de faire le bilan sur leurs vies. Ils vont tous plutôt mal, ont raté leur vie amoureuse ou ont vécu des traumastimes. Entre chaque chapitre, Dieu raconte comment il fera mourir chacun d'entre eux. Drôle d'idée que de faire parler Dieu pour dérouler la vie des personnages jusqu'au bout mais c'est ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman. Parce que le reste est vraiment très long et on finit par s'ennuyer. J'ai cependant aimé des réflexions qui émaillent les pages, comme celles de ce père qui s'inquiète encore pour sa fille de soixante ans, l'histoire d'Aron qui vécut en Afrique du Sud et qui s'enfonce confortablement dans cette vie où les noirs sont les esclaves des blancs. Je déconseille fortement ce roman aux amoureux des oiseaux car une scène de torture de moineau est assez abominable.
Huis clos et banalités
Si Nancy Huston illumine ici et comme toujours ses lecteurs par son style sensible et original, la trame de son récit, quant à elle, ne brille pas par son originalité. On y retrouve les poncifs du genre (huis-clos) : relations tendus, secrets tus, nuit noire et tempête de neige... L'auteur tente de faire vivre des scènes longuettes par la présence de ses personnages, mais malheureusement la psychologie de ces derniers se base sur des drames bien trop tragiques pour être percutants. Un livre qui laisse entendre que la vie se résume aux deuils, viols, accidents, à ne pas lire par déprime.
Si Nancy Huston illumine ici et comme toujours ses lecteurs par son style sensible et original, la trame de son récit, quant à elle, ne brille pas par son originalité. On y retrouve les poncifs du genre (huis-clos) : relations tendus, secrets tus, nuit noire et tempête de neige... L'auteur tente de faire vivre des scènes longuettes par la présence de ses personnages, mais malheureusement la psychologie de ces derniers se base sur des drames bien trop tragiques pour être percutants. Un livre qui laisse entendre que la vie se résume aux deuils, viols, accidents, à ne pas lire par déprime.
  • XXIe siècle
  • Poésie
  • Sean Farrell
  • Thanksgiving
  • universitaires
Nancy Huston
Née le 16 septembre 1953 à Calgary en Alberta au Canada, Nancy Huston est une écrivaine franco-canadienne. Installée à Paris depuis 1970, elle y poursuit ses études avant de se lancer dans une carrière de romancière. En couple dès 1979 avec le sémiologue français Tzvetan Todorov avec qui elle a eu deux enfants, elle est depuis 2013 la campagne officielle du peintre suisse Guy Oberson. Nancy Houston est l’auteure du roman « Lignes de faille ». Publiée aux éditions Actes Sud, cette œuvre a reçu plusieurs récompenses dont le Prix Femina en 2006. Sur un ton émouvant, elle aborde des thèmes comme l’enfance, la filiation, l’héritage, le sentiment maternel. C’est l’histoire d’une famille dont vous prendrez plaisir à suivre en feuilletant les pages de ce livre. « Danse noire » est aussi l’une de ses œuvres les plus remarquables. C’est l’histoire de Milo dont le réalisateur new-yorkais décide de produire un film sur son parcours. Dans ce roman, Nancy Houston nous plonge au cœur d’une aventure amoureuse, d’une histoire de renoncement, de guerres, de résistances, etc. Ce livre est une véritable leçon de vie à lire absolument.
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