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Années 1940. La Martinique est encore sous le joug colonial. Une grande partie de la population vit dans des conditions inimaginables. Exutoire à cette misère, la religion catholique est pratiquée par la grande majorité des habitants de l'île, comme pour conjurer le mauvais sort. La peau claire est encore considérée comme un signe de supériorité : on l'appelle « la peau sauvée ».
À travers son histoire personnelle, Valérie Briard brosse le portrait de la Martinique d'après-guerre : un récit de vies - vies plurielles et pleines de nuances - aussi poignant que sincère.
