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À découvrir
Cette histoire contient tous les paradoxes d’un bon livre. A la fois simpliste et profond, tendre et brutal, banal et grandiose, attachant et détestable.
Justine, aide-soignante dans un EPADH soigne les vieux comme elle peut. A côté des déprimes et d’attente de la mort, il y a aussi la vie que les résidents ont vécue. Et lorsqu’elle Hélène, presque centenaire, nous narre la sienne, c’est un plongeon dans tous les malheurs et les joies du siècle passé.
Cher Vous,
"Les oubliés du dimanche" de Valérie Perrin, un si doux moment de lecture !
Justine est une jeune fille effacée et discrète. Elle mène une vie sans saveur et qui pourrait sembler à beaucoup ne pas être celle des jeunes filles de son âge.... D'ailleurs, qui, à 21 ans, aurait envie de ne s'entourer que de vieilles personnes, de les bichonner, de les écouter avec passion.
Pourtant, Justine, elle aime ce métier d'aide-soignante qui lui permet d'apporter une présence à tous ceux qui sont placés dans la maison de retraite qui l'emploie et qui n'ont que peu, voir même
jamais de visite.... Parce que toutes les excuses sont bonnes pour ne pas trouver le temps de venir voir un parent dont la tête remonte le temps. Parce toutes les excuses sont bonnes pour ne pas pénétrer dans ces lieux où la vie prend doucement fin !
Petit à petit, Justine va retracer l'histoire fascinante d'Hélène. Il faut dire qu'elle en a vécu des choses, cette vieille dame si sympathique.
Et c'est au fil des mots de la centenaire que Justine va faire son propre chemin, va tenter de comprendre son histoire, va s'affranchir de certaines vérités et va grandir, un peu !
Avec ce roman qui pourrait sembler tout bête, Valérie Perrin offre une histoire à tiroirs et aborde des sujets nombreux, quelquefois complexes, d'autres fois si simples.
Il y a dans ce roman un peu de tout ce qui fait la vie de chacun : le souvenir, la transmission, les secrets de famille, la quête d'identité, l'amour, l'amitié, la force de vie.
L'écriture de Valérie Perrin est douce, tendre, drôle et pleine d'humanité.
"Les oubliés du dimanche" bouscule parce qu'il est tendre et sentimental (au sens noble du terme) mais aussi parce qu'il rappelle à quel point nous oublions de prendre le temps : le temps de nous écouter, d'écouter l'autre avec attention et respect, de s'accorder de la bienveillance pour pouvoir en donner à ceux qui partagent notre quotidien.
Un si joli roman qui berce, enlace, câline et fait du bien !
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/09/18/37645334.html
Je referme le livre en gardant à l'esprit l'histoire de Justine et celle d'Hélène. Très beau roman sur la famille, les liens qui s'y tissent, les oubliés des familles, empreint de mélancolie et de tendresse.
Justine pense ne pas avoir d'histoire. Elle écoute celle des petits vieux de la maison de retraite où elle est aide-soignante. Et puis, en s'interrogeant sur ses parents et leur disparition, elle va prendre conscience que sa famille a une histoire cachée.
Sans suspense, on suit la quête de Justine et la vie d'Hélène tout au long du livre .
Page de ma chronique:
http://www.leslecturesdelily.com/2015/06/les-oublies-du-dimanche-editions-albin.html#more
Extrait de ma chronique:
Les oubliés du dimanche est pour moi une révélation. Ce livre fait partie de mes plus belles lectures de l'année. L'auteur a une très belle plume remplie de sensibilité et de poésie. Ses personnages sont touchants et l'histoire est émouvante. C'est une lecture qui mène à la réflexion, un livre doudou qui une fois en main est impossible à lâcher.
Je vais le poser aujourd'hui dans ma bibliothèque, mais à regret. J'aimerais tellement me replonger
une nouvelle fois dans cette lecture et ressentir encore et encore cette magie qui caractérise bien ce livre. Une magie qui fait du bien, qui apaise et donne la pêche.
Les oubliés du dimanche, c'est tout ça à la fois, un livre d'une grande beauté.
Je les oublierai pas...
C’est le second ouvrage de Valérie Perrin que je lis ou plutôt écoute car le premier aussi était en version audiolib. J’avais adoré cette primo expérience (le titre était « Trois ») et le plaisir fut de nouveau au rendez-vous avec « Les oubliés du dimanche ».
La lectrice donne vie à l’écriture de Valérie Perrin et module sa voix, change d’accent, de tessiture selon le personnage qu’elle incarne. Vraiment très agréable. Les quelques interstices mélodiques sont aussi bien trouvés.
Après il faut rendre grâce à la plume de Valérie Perrin qui sait très ben camper ses protagonistes. J’avoue que je suis très sensible à sa façon de nous décrire untel ou cette jeune femme, là… Elle nous plonge dans leur vie, on est au plus près et pourtant son écriture n’est absolument pas lourde, complexe ou ennuyeuse. C’est vraiment le contraire.
Sa prose parait facile et elle fait du bien. Je ne pourrais pas dire qu’elle me réconcilie avec toute l’humanité car même chez elle, il y a des personnages qu’on n’a pas réellement envie d’aimer. Cependant, elle sait camper les belles âmes, les âmes plus torturées, celles qui voulaient bien faire, mais qui agissent mal, qui blessent, qui tuent, qui abandonnent, qui trompent… sans le vouloir ou tout au moins sans toujours vouloir intentionnellement faire du mal à autrui.
Valérie Perrin parlent de gens ordinaires qui ont des vies ordinaires, mais qui ont aussi des secrets. Je n’en dirais pas plus car je ne voudrai gâcher votre futur lecture…