Ce livre est un bijou. J'ai aimé lire sur ce sujet, car c'est un sujet encore peu raconté aujourd'hui, notamment le don d'ovocytes - on parle plus souvent du don de sperme. Je trouve ce don tellement beau et généreux. Et ce sont les deux adjectifs que je retiendrai pour ce livre, beauté et générosité.
J'ai été touchée par cette réflexion sur le lien familial, que l'ADN ne fait pas tout. Tout particulièrement par cette phrase que dit Romie : "Je suis partie en quête de mes origines, et j'ai retrouvé mon père et ma grand-mère que je côtoyais sans les connaitre."
On se rend
compte que finalement un lien, ça se construit, ça s'entretient. Notamment le lien familial qui est je pense un lien qu'on prend un peu pour acquis. Parce que ces personnes sont là et qu'on est relié par le lien du sang. Mais Gareth nous montre que non, ça ne suffit pas. Et qu'une famille ce n'est pas seulement ce lien du sang. On peut aussi la choisir. Ce duo qui se complétait, c'était vraiment touchant.
La plume est fluide, addictive. J'ai dévoré ce livre. On est transporté dans ces histoires, ces secrets de famille, ces questionnement. On découvre un roman rempli d'amour, de partage, de générosité, de tendresse et de complicité.
Belle lecture
Romie a 25 ans, est archéologue et découvre un jour que son père n'est pas son père suite à un résultat ADN envoyé aux États-Unis, procédé interdit en France. La sentence est sans appel bien que peu surprise, le choc est rude. Elle fait les allers retours entre chez elle, Lyon et le Brésil où elle réalise des fouilles. A Lyon, elle retrouve sa grand-mère Donna qui vit sa seconde jeunesse, son père Edmond se mettant bille en tête d'apparaître dans le livre des records et Gareth, qu'elle rencontre dans un café. Elle doit gérer avec cette nouvelle, tout en devant avancer sa thèse, en voulant à ses parents et notamment à sa mère, décédée quelques années auparavant. Un beau récit sur la recherche de ses origines, les relations sociales et familiales.