En cours de chargement...
Reine d'Écosse à la mort de son père, en 1542, alors qu'elle n'a que six jours, et reine de France à dix-sept ans, après son mariage avec François Il, Marie Stuart est une des figures les plus romanesques de l'histoire. Veuve en 1560, elle rentre en Ecosse et épouse Lord Darnley, avec qui elle ne s'entend bientôt plus. Devenue la maîtresse du comte de Bothwell, cette funeste liaison entraînera sa perte.
Lorsque Bothwell assassine Darnley, l'horreur causée dans le pays par ce forfait est si grande que Bothwell est exilé et que Marie Stuart doit se réfugier auprès de sa rivale, Elisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la gardera captive vingt ans, jusqu'au jour où, tombant dans le piège d'une conspiration contre la vie d'Élisabeth, la malheureuse Marie, convaincue de tentative de régicide, est condamnée à mort.
Parée de mille grâces par les uns, peinte comme une criminelle par les autres, chacun reconnaît cependant en Marie Stuart une victime dont l'énergie dans l'épreuve et la fierté devant la mort furent admirables. Mais sous les préjugés catholiques ou protestants, anglais ou écossais, il fallait un esprit libre et l'immense talent de Stefan Zweig pour faire revivre en toute justice la femme et la reine si cruellement unies par le destin.
L'Histoire à lire comme un roman.
Comme pour Marie-Antoinette, Stefan Zweig nous offre une biographie romancée, cette fois de la reine d’Écosse, qui se révèle tout aussi captivante.
On y découvre une jeune femme au caractère digne mais ayant du mal à résister à certains élans de sa passion, et devant sans cesse lutter face à de multiples adversaires qui sont ses propres lords écossais, la reine d'Angleterre et même ses maris successifs... le tout en pleine réforme protestante (elle qui est fervente catholique).
Une reine qui cause sa propre perte, celle des autres et qui finit par entrer dans la légende. Passionnant !