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Rome, fin des années 1960. Leo Gazzarra, milanais d'origine, est depuis quelques années installé dans la capitale. Il vit de petits boulots pour des revues et des journaux. Viscéralement inadapté, dans un monde où il ne parvient pas à trouver sa place, il se laisse aller à des journées qui se ressemblent et à des nuits souvent alcoolisées. Leo n'en veut à personne et ne revendique rien. Le soir de ses trente ans, il rencontre Arianna, une jeune femme exubérante à la fois fragile et séductrice.
Sûre de sa beauté, mais incapable d'exprimer ses véritables sentiments, Arianna est évanescente. Elle apparaît et disparaît, bouleversant le quotidien mélancolique d'un homme qu'elle aurait peut-être pu sauver de sa dérive existentielle. Une histoire d'amour et de solitude, récit d'un renoncement tranquille, dans une Rome solaire, magnétique, qui n'est pas sans rappeler celle de La Dolce vita de Fellini.
On pense aussi aux héros d'Hemingway ou de Fitzgerald, ou encore au Feu follet de Pierre Drieu la Rochelle et à son adaptation par Louis Malle.
Mal de vivre solaire
Désœuvrés, les héros de l'auteur se cherchent, errant dans les rues de Rome, sous les rayons du soleil ou de la lune. Oiseaux de nuit, ils aiment pourtant se nourrir de la chaleur italienne, de son ambre douce bientôt brûlante alors qu'août arrive. Ils flottent, souvent soûls, dissimulant une mélancolie latente et irrémédiable, un mal de vivre incurable que le tourbillon mondain accentue, induisant une torpeur étourdissante et écœurante (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/29/le-dernier-ete-en-ville-gianfranco-calligarich/)