Inconscient, capitalisme et fin de l'histoire - L'actualité de la philosophie - E-book - ePub

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Résumé

« L'histoire débouche sur un univers qui devient monde, celui de la mondialisation. Mondialisation par laquelle, quels que soient les conflits qui demeurent, le déploiement universel du capitalisme offre leur chance à tous les peuples. Et dans laquelle toutes les cultures essentielles de l'humanité - celles qui sont ouvres définitives, celles qui laissent place, explicitement ou implicitement, à l'individu - peuvent, sur fond de capitalisme, entrer en dialogue.
De même que toutes les grandes religions, supposées par ces cultures. C'est cette fin de l'histoire, ce débouché dans le seul "monde juste" possible, qu'on veut montrer ici en se réclamant de la philosophie, de tous ceux qui, depuis Platon, ont ouvré en elle, et notamment des auteurs contemporains avec lesquels se fait une discussion permanente. Par l'inconscient que lui a offert la psychanalyse, la philosophie peut, selon nous, penser une telle fin de l'histoire.
» (Extrait de l'Avant-propos.)

Caractéristiques

  • Date de parution
    31/12/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-13-079176-8
  • EAN
    9782130791768
  • Format
    ePub
  • Nb. de pages
    448 pages
  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages
      448
    • Taille
      2 150 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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À propos de l'auteur

Biographie d'Alain Juranville

« Le monde actuel, celui de la mondialisation et du capitalisme, est le monde juste qu'a voulu la philosophie depuis son commencement avec Socrate et Platon. » Comment l'auteur de cet ouvrage peut-il soutenir pareille thèse ? Parce que le monde où nous vivons est celui de la fin de l'histoire. Non pas certes au sens hégélien d'un accomplissement naturel et irrésistible - il y a eu l'Holocauste. Mais au sens où, dans ce monde, le mal foncier de l'homme, sa complaisance inéliminable à l'aliénation, son injustice constitutive, son refus de l'« ex-istence » vers l'autre, sa pulsion de mort, ont été fixés : le mal a été réduit à sa forme minimale - socialement, le capitalisme.
Dans cette fin de l'histoire s'établit la démocratie véritable, celle qui garantit à chacun, par le droit, les conditions pour advenir à son individualité. Une démocratie délivrée de tous démons de démocratie directe (populaire, d'opinion, participative, etc.) et confirmée dans sa vérité de démocratie représentative par l'acceptation résolue du capitalisme. Telles sont les conséquences politiques que doit tirer aujourd'hui la philosophie, si du moins elle ne se contente pas, avec la pensée contemporaine depuis Kierkegaard, de poser l'existence ; de surcroît elle pose l'inconscient qui en est le principe.
Car la seule affirmation de l'existence a voué la philosophie à une contradiction radicale incarnée dans ce penseur si problématique qu'est Carl Schmitt. Et elle a débouché, à travers le projet de révolution anticapitaliste, sur les horreurs du totalitarisme lumineusement décrites par Hannah Arendt. La philosophie ne peut résoudre une telle contradiction qu'en affirmant l'inconscient : cet inconscient créateur par lequel est assumé, autant qu'il est possible, le refus foncier de l'existence - la pulsion de mort.

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