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Myron Bolitar, agent sportif, se lance, mandaté par Jack et Linda Coldren, à la recherche de leur fils Chad, kidnappé alors que Jack Coldren, golfeur, tente de remporter l'US OPEN pour effacer sa défaite 23 ans plus tôt.
L'intrigue est bien menée, le suspense maintenu jusqu'à son terme. C'est un roman policier classique mais plaisant à lire, l'auteur maniant l'humour avec dextérité.
L'intrigue démarre sur les rives du lac de Zoug en Suisse où le narrateur, Nicholas Newman fait la connaissance du couple Ikar, qui en lui montre des photos de leur vacances, parmi lesquelles le cliché d'un objet précieux ayant obtenu à la femme qui l'aimait, assassinée trois auparavant dans des circonstances atroces.
Il sera victime d'une sinistre agression et, à partir de là, tout s'enchaîne. J'avoue avoir eu peu de sympathie pour le narrateur, en dépit de ses nombreuses mésaventures. Néanmoins, j'ai trouvé l'atmosphère prenante, voire étouffante, et j'ai eu du mal à lâcher
ce roman. Entre la mystérieuse Gretta Ikar, dont il fera sa maîtresse, sa rencontre avec l'énigmatique Lukas Waterman qui va l'aider et le guider pour retrouver la dernière survivante des Améthystes, surnom donné à fillettes juives. Nicholas Newman sera également secondé par celui qui jouera un rôle de mentor, un criminologue et psychiatre grec.
Ce roman nous plonge, au fil de ses 566 pages, dans les horreurs des expérimentations nazies et nous entraîne dans un voyage initiatique à travers l'Europe et les Etats-Unis. Après quelques recherches je n'ai pas trouvé d'éléments au sujet de Die Familienanstatt dont parle l'auteur. Réalité ou fiction ? je l'ignore, mais on peut légitimement penser que de telles expérimentations aient pu avoir lieu...
Excellent livre
La narratrice, Clodagh, âgée d'une trentaine d'années, retrace grâce au journal qu'elle a tenu une douzaine d'années auparavant, son passé tragique, son goût du risque. Les personnages sont attachants et ont tous en commun un événement dramatique. De l'énigmatique Wim, en passant par Liv, jeune suédoise devenue agoraphobe, Johnny, petit escroc, violent, Silver, qui semble le plus mature, tous ont été marqué et cultive le goût du risque en escaladant les toits. Certes, il n'y a pas de suspense insoutenable, pas de scène d'action, mais une étude subtile des rapports entre ces jeunes gens vivant en marge de la société. L'auteur sait retenir notre attention, notamment à la fin de nombreux chapitre, au moyen d'une simple petite phrase qui suggère que quelque chose va arriver, nous incitant à poursuivre notre lecture. Et, en effet, on s'attend à ce qu'à un certain moment, un drame va se produire...
Une belle écriture, fluide qui porte le lecteur de page en page. J'ai lu ce roman presque avec avidité et ses 632 pages ont vraiment été un plaisir.