En cours de chargement...
George Orwell est aujourd'hui mondialement connu pour avoir écrit le roman d'anticipation le plus cité du XXIe siècle : 1984. mais, avant cela ? Cette biographie dresse avant tout le portrait d'Eric Blair (son vrai nom), aussi bien homme d'action qu'idéologue. Une biographie éclairée au dessin immersif, afin de découvrir l'homme, caché derrière ses textes.
Bruno, éclusier discret et sans histoire à la réputation peu reluisante.
Anton, immigré moldave travaillant illégalement sur des chantiers dangereux pour presque rien.
Ces deux personnages que rien ne laisser présager qu'ils se rencontreraient, ce sont eux les "nuisibles" de ce roman graphique délicat et crayonné. Invisibles aux yeux de la majorité, ils tentent de faire leur trou dans un monde qui ne les considère en rien. Peuvent-ils – veulent-ils – inverser la tendance ?
Un double portait de personnalités pas si simples et finalement pas si éloignées, où les questions posées
ne méritent pas toujours de réponse écrite.
Le Camp Poutine est un genre de colonie de vacances semi militaire pour enfants où les pensionnaires sont entrainés comme des damnés à défendre la Mère Patrie. En vrai, c'est un vieux camp miteux où un timbré joue au sergent instructeur.
Un récit plus subtil que prévu, et ancré dans l'actualité plus ou moins récente de l'Europe de l'est.
Dans une ville où l'on ne distingue plus le ciel bleu, Levius est un jeune boxeur au bras droit mécanique. Doté d'un véritable don, rien ne l'arrête dans son ascension au plus haut des podiums de ce sport ultraviolent, mais à quel prix ?
Doté d'un graphisme tout en crayonnés et en infographie, d'un scénario dilué dans les réflexions de personnages taciturnes et presque mystiques, H. Nakata nous livre un manga atypique et envoûtant, à mi-chemin entre Gunnm et Coq de combat dans une ambiance steampunk parfaitement retranscrite.
Une formidable réussite.
Adaptation BD d'un grand roman de fantasy – francophone, cocorico – ce premier tome pose une fantastique illustration sur les mots merveilleux de Damasio.
Eric Henninot, seul au dessin, à la couleur et à la réécriture, nous offre une lecture fidèle, bien que différente, du roman original. Son dessin est vif, ambitieux, habité d'une émotion frappante. Pour preuve, les paysages désolés, le vent furieux qui fauche les bêtes, les gens, les villages ; les pillards et la Horde ; si la vision du roman par Henninot lui est propre, l'ambiance générale, elle, demeure.
Et elle est diablement réussie.
Dans un monde où la magie est un don de naissance, Coco, fascinée par les sorciers et leurs miracles, va découvrir un secret bien gardé... et devenir une apprentie sorcière à son tour !
En donnant une logique à la pratique de la magie, c'est tout un univers crédible et mature dans lequel nous transporte l'auteur. La finesse du dessin, qui n'est pas sans rappeler Berserk, n'y est sans doute pas étrangère...
Un premier tome prometteur, pour toute la famille.
Difficile d'égaler toute la grandeur gothique du premier volume des Ogres-Dieux. Et pourtant ! Pari réussi avec le récit de l'ascension de Yori, jeune bâtard rejeté par son père qui cherche à se venger par tous les moyens – tous. Direction les sommets de la hiérarchie humaine, aussi noirs et dangereux soient-ils... Un album magnifique et fascinant pour tous les amateurs de complots et de géants anthropophages.
Ramirez c'est le meilleur réparateur d'aspirateur du Texas. Du monde peut-être. Un vrai génie, humble et discret avec ça. Lui et son mutisme ne cherchent pas le problème. Alors se retrouver avec les assassins du cartel mexicain aux fesses, qui le prennent pour un tueur à gages légendaire... c'était pas prévu.
Et toute la BD est comme ça, à osciller entre ce ton délirant presque léger et les phases plus sombres, notamment de flashback. Ça fonctionne à fond ! Petrimaux trouve l'équilibre et donne à ce premier volume une énergie incroyable, en partie grâce à son graphisme léché
et coloré bourré de références.
Série à suivre, ça va faire mal !
Le nouveau thriller psychologique du fantastique auteur Timothé Le Boucher, remarqué en 2017 pour Ces jours qui disparaissent. Bastien se réveille après avoir passé six ans dans le coma. Seul rescapé du massacre de sa famille, dont l'enquête pointe sa sœur comme coupable, il va tenter de se reconstruire à l'aide d'une psychologue que son cas fascine.
Comme à son habitude, Le Boucher livre un dessin simple et haut en couleur proche de la ligne claire, qui soutient grâce à sa mise en scène parfois assez géniale une écriture peut-être plus faible que ce à quoi je m'attendais. Si
certains dialogues et personnages ne sonnent pas toujours juste, si certains points scénaristiques sont sous-exploités (ou au contraire, trop appuyés), il n'empêche que Le Patient est un album à lire, ne serait-ce que pour son ambiance un peu malsaine entre empathie poignante et fascination morbide.
Un vent frais de fantasy
Un univers qui mêle fantasy médiévale et influences amérindienne ? Des personnages crédibles et attachants, aux relations complexes ? Une écriture claire et puissante, qui mène aussi bien la romance que l'action et le suspens ? Il serait difficile de faire une liste exhaustive de toutes les qualités de ce titre, mais ce qui en ressort, c'est un très bon roman, simple et efficace, parfaitement dosé et maîtrisé de bout en bout.
Premier tome de la tétralogie des Sept Royaumes, série parfaite pour débuter dans le domaine !