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Acide sulfurique est un roman sorti en 2005 dévoilant l’histoire d’un reality show sur fond de camps de concentration de seconde guerre. Qui n’a jamais essayé d’écrire une petite nouvelle sur la télé réalité, une nouvelle où la violence est extrême avec une volonté de dénoncer. C’est un sujet à la mode des années 2000 suite à l’arrivée de la télé poubelle et je dois dire que même si les romans sont nombreux, rares sont ceux qui me plaisent. Celui-ci en fait partie.
Dans ce livre, on va droit au but, on enlève des personnes, on les met dans des camps et on allume
sa télévision pour profiter du spectacle. C’est bien sur exagéré mais on accroche tout de suite. C’est court, trop court, le roman défile à une vitesse folle et on s’attache rapidement à l’héroïne.
Les méchants sont très méchants, les victimes sont très victimes ce qui décuple la violence dans ce roman. La fin est à la hauteur du roman. C’est une histoire qui se lit en une fois, qui nous fait quelque peu réfléchir et, bien que cela puisse être largement creusé, comme les précédents livres de Nothomb que j’ai pu lire, cela suffit.
Toute la bêtise humaine, à deux échelles bien différentes, montrée du doigt par l’auteur avec un réalisme étonnant et terrifiant.
On connait Hugh Laurie pour son rôle dans la série Docteur House, série qui ne m’a jamais intéressé bien que visiblement, son jeu d’acteur soit excellent. Personnellement je le connais pour son coté musical : « Let them talk » est une petite perle et ses performances scéniques sont incroyable. C’est donc avec beaucoup d’envie et de curiosité que je me suis lancé dans ce livre écrit en 1996 et publié en France en 2009 (merci la télévision !).
Autant le dire tout de suite, c’est une immense déception ! C’est long et très lourd. Les personnages ne sont pas du tout
attachant, ils sont plutôt détestable et j’ai énormément de mal à lire un livre où les personnages ne m’intéressent pas. En outre, le scénario n’a rien d’original, un sujet abordé des centaines de fois de la même façon par de grands auteurs de techno-thriller.
Et que dire du style d’écriture… Ça passe ou ça casse… Pour moi, l’exagération du tout ne passe pas. Le cynisme exacerbé du personnage nous fait parfois sourire mais malheureusement est omniprésent, ne nous surprends plus et donc devient habituel et ennuyeux.
Le roman au final, manque cruellement de matière et nous laisse sur notre faim, j’ai rarement ressenti ça sur un livre de 400 pages. Cela m’apprendra à choisir à un livre pour la tête de l’auteur plutôt que pour le résumé présent sur la quatrième de couverture. Si nouveau livre il y a, dans ma bibliothèque il ne sera pas…
Quelle claque ! Après un tome 4 un peu faiblard, à la limite du plancher (déjà bien haut attention !), l’auteur nous livre ici un scénario qui nous empêche formellement de fermer le bouquin !
Retour au pénitencier où nous avions quitté les survivants pour entreprendre une tache, somme toute, assez classique mais chamboulée par l’apparition d’un crash d’hélicoptère ! S’en suit une opération sauvetage qui va tourner au cauchemar et quel cauchemar ! Ici on va loin dans la folie humaine, les précédents tomes n’étaient rien à côté de cela. Je me demandais où était
passé les tarés, je pense qu’on les a trouvé !
Ce tome est un concentré de suspens et la fin en est une réelle explosion ! C’est simple, là où je lisais en deux trois fois un tome, celui-ci a été lu en une seule fois, impossible de m’y détacher. Les dessins sont une nouvelle fois très bien foutus et retranscrivent bien l’horreur que connaissent les survivants.
Ce tome seul justifie amplement la lecture des quatre tomes précédents. Je vais m’empresser de découvrir un tome 6 qui s’annonce épique !
On reprend logiquement l’histoire où on l’avait laissé. Dans le pénitencier, on se prend au jeu de l’instauration d’une nouvelle société, on commence à cultiver, chacun prend ses marques et aménage les lieux comme il peut. C’est donc le moment de la réflexion et non plus le moment de la fuite.
Ainsi ce tome poursuit le cycle commencé dans le tome précédent, engendrant un sentiment de lassitude, il ne se passe pas grand-chose si ce n’est la folie qui tape les survivants, qui vont jusqu’à s’entretuer. Je noterai également l’arrivée du personnage très charismatique
qu’est Michonne, arrivée qui attise d’autant plus l’hostilité entre certains personnages.
Bref, un tome qui appelle un retour à l’action et aux rebondissements, un tome doté de très beaux dessins, dont des illustrations A4 vraiment magnifiques.
Après deux tomes suivants globalement la même trame d’exploration, de découverte et d’affrontement, Robert Kirkman nous offre un troisième tome qui permet à la saga de prendre un nouvel élan.
En effet, les survivants ont trouvés leur terre d’asile : Un pénitencier. Ainsi, adieu la recherche d’endroit et l’avancée hasardeuse au cœur des contrées américaines, bonjour l’établissement d’une société nouvelle !
On se pose ici la question de savoir ce que pourrait être cette communauté, est ce que nous pouvons oublier même l’ancienne société pour en fonder une
autre totalement indépendante ? On découvre bien assez tôt que la peine de mort est le premier symptôme d’une société nouvelle où le seul but est de survivre, on découvre que le meurtre entre êtres bien vivants est toujours présent.
En outre, on y découvre une nouvelle facette des personnages qui ne sont plus ici dans l’optique de survivre mais plus dans l’optique de se construire un nid douillet. Les survivants oublient bien vite les dangers et plongent dans l’idée de cette nouvelle société sans même se soucier des personnes qui vont la constituer.
Le tueur, dont l’identité nous tient en haleine, est particulièrement réussi coté apparence : une bonne tête de psychopathe pervers. Et puis bien sûr, la dose de scènes sanglantes, l’amour entre les personnages, la haine également, bref tout ce qui fait Walking Dead est dans ce tome.
Le prochain tome annonce un retour au scénario initial, en espérant une nouvelle fois, cette dose de renouvellement qui fait de cet épisode, le meilleur de la saga pour le moment.
La suite du premier tome de Walking dead n'a rien à lui envier ! Ce second opus confirme et signe le talent et l'intérêt porté par cette histoire. J'ai pu lire qu'un dessinateur avait quitté l'aventure, je n'y ai vu que du feu, si je ne l'avais pas lu, je n'aurais rien remarqué. Parce que oui, les dessins sont toujours aussi bien foutus.
Concernant l'histoire, celle-ci est beaucoup plus riche pour moi, l'histoire est posée, on peut s'envoler, découvrir de nouvelle chose. Au fil de la lecture, nous sommes toujours dans le stress de voir un zombie débarquer d'un moment à l'autre, tout
comme dans la série télévisée d'ailleurs.
Mais le grand plus de Walking dead, je le répète, c'est les personnages. Le nombre de ces derniers oscillent tant les morts sont nombreux, compensés par de nouveaux survivants qui apportent une certaine fraîcheur à l'histoire. On s'y attache vite, et on les perd tout aussi vite, c'est bien là que se trouve la dynamique de cette histoire. Les caractères sont forts et uniques, les interactions sont réfléchies et j'ai bien l'impression que notre pauvre Rick n'a pas fini d'être malmené !
Je vais allez lire le troisième tome, pour ne pas stopper en si bon chemin.
Etant fan de la première saison de la série de Darabont, je me suis naturellement intéressé à la version comics bien que peu fan de bandes dessinées. Il m’est donc impossible lors de ma lecture de dissocier les deux supports tant ces deux versions se recoupent, l’un étant l’adaptation de l’autre.
Tout commence au réveil de Rick, personnage principal et sheriff de la ville qui s’est pris un méchant tir mal placé. On le suit tout au long de ce livre, on découvre ce monde apocalyptique envahi de zombies, ces derniers n’étant que des Hommes comme nous, contaminés.
Les
dessins sont en noirs et blancs, ce que je trouve dommage, le dessinateur aurait pu jouer sur les couleurs pour ajouter une note de « gore » propre à ce genre d’ouvrage. Mais c’est un style qui réussit tout de même à l’histoire, qui n’en est pas moins sanglante : de nombreux zombies se voient malmener.
Mais Walking Dead c’est aussi une relation humaine entre survivants, histoire complexe mêlant nouvelles connaissances, amitié et famille. Les personnages qui connaissent pas mal de galère en vue de leurs situations vont devoir faire face à d’autres obstacles ce qui ajoutent un côté très intéressant au roman.
Enfin, pour faire le parallèle avec la série du même nom, je dirai, sans avoir lu les autres tomes, que l’événement bouclant ce premier tome est ce qui manque au support TV. Ce dernier aurait eu beaucoup plus d’intérêt avec ça et aurait permis de ne pas rendre aussi chiant la relation entre Rick, sa femme et son meilleur ami.
Je vais allez lire le tome 2 !
En 1869, Jules Verne publie le dernier tome de son diptyque lunaire « Autour de la lune ». Dans « De la Terre à la Lune », nous avions laissé nos trois héros, Barbicane, Ardan & Nicholl, dans leur projectile en route pour la Lune. La fin laissait supposer que celui-ci se perdait dans l'espace, n'ayant pu percuter notre satellite. Mais il n'en était rien, ce cher J-T Maston s'était trompé !
Quand j'ai découvert cela, je me suis dit tant mieux ! le premier tome était très long au départ, très éprouvant, pour ensuite devenir intéressant au fil du récit et devenir intéressant à
la toute fin, nous laissant sur notre faim. Ainsi il est indispensable de poursuivre par ce roman qui commence tout de suite dans l'action, là où nous avions laissé ce récit passionnant.
La première partie du livre, en route vers la Lune, est bourrée de dialogue et d'humour. Ainsi le livre se révèle très plaisant à lire et même d'avantage plaisant que d'autres Verne plus connu. Seulement voilà, une fois passé du côté obscur de la Lune, c'est la catastrophe pour un lecteur comme moi. Verne nous décrit minutieusement chaque relief de cet astre les mers lunaires, les terres lunaires, les altitudes, les formes, les reliefs… Bref des chapitres éprouvants qui m'ont presque fait refermer le livre alors que je le dévorais quelques pages avant. Et puis nous ressortons du côté obscur pour redescendre sur Terre, très (trop) rapidement.
Il est intéressant de voir que Verne était à ce point visionnaire (on ne le répétera jamais assez !) et particulièrement dans cet ouvrage qui nous fait largement penser aux missions Apollo :
- le départ au Cap Canaveral
- Trois astronautes dans la capsule
- Retour dans l'océan
Le roman possède un hypothétique coté science-fiction, notamment sur la croyance forte des aventuriers d'une vie lunaire complexe et civilisée. Enfin Verne ne manque pas de critiquer nos voisins d'outre Atlantique !
Ainsi, mon ressenti est mitigé, beaucoup de déception, moi qui m'attendait à découvrir des choses incroyables, je me suis plus lassé du caractère de la Lune.
En 1865, Jules Verne publie son roman « De la Terre à la Lune », où il s’amuse à nous raconter, par une multitude de détails scientifiques que nous lui connaissons bien, la mise en place d’une idée folle : Envoyer un projectile sur la Lune. Encore plus fou ! Un français du nom de Michel Ardan décide qu’il montera dans ce projectile et que celui-ci sera envoyé au pays de sélénites ! Quand Verne l’imagine dans un sens, Wells imaginera que ce sont, les extraterrestres, qui nous enverront ce projectile habité. Bref, une folie qui se révèle plus ou moins possibles un siècle
plus tard.
Voilà mon troisième Verne, après Voyage au centre de la Terre et 20 000 lieues sous les mers, je m’attaque à ce roman d’anticipation qui annonce du très lourd ! Seulement voilà, premier changement comparé aux deux autres, adieu la première personne, bonjour la troisième. On se sent de ce fait beaucoup plus en dehors de l’histoire, ce qui me dérange beaucoup dans un roman de Verne où les détails sont parfois un peu repoussants.
Et puis, s’il fallait critiquer l’histoire, vingt chapitres relatent la folie des grandeurs américaines, le processus d’élaboration de cette folle aventure, vingt chapitres de simples préparations techniques précédents dix chapitres vraiment très intéressants. A croire que l’arrivée d’un français sauve cette histoire. Pour moi du moins c’est clairement ça.
Parce que oui je ne parlerai pas ici de livre d’aventure avant l’arrivée de Michel Vaillant, il ne se passe rien d’intéressant et de palpitant et encore une fois, la troisième personne y est peut-être pour quelque chose. Et le pire de tout cela, c’est que je n’ai pas trouvé grand intérêt aux informations scientifiques relatées, bien que le chapitre sur l’univers soit fort intéressant.
Alors oui, si vous aimez Verne, lancez-vous, mais si vous voulez commencer, ne lisez pas ce livre, ce n’est pas le meilleur pour moi, loin de là.
Incontournable sur l'univers
En 1982, le grand scientifique Stephen Hawking publie un livre de vulgarisation qui deviendra quelques années plus tard, une référence sur l’univers. Public qui s’intéresse au monde extra-terrestre, public qui se doit de lire ce livre. Je me suis donc mis à le lire, après avoir été initié par d’autres ouvrages, d’Hubert Reeves entre autres.
L’auteur commence par nous compter « l’histoire de l’univers » à travers les grandes théories de l’histoire et s’empresse de donner une définition épistémologique de la théorie, prenant ainsi distance avec ce qu’il exposera un peu plus tard. Puis il fait un saut dans le temps pour nous présenter « l’espace et le temps », nous exposant l’idée de la dimension temporelle, au pays d’Einstein, son mentor. A travers son livre, il va également évoquer le fait que l’univers soit en expansion, il va développer l’idée de trou noir après nous avoir fait voyager dans le monde quantique. Enfin il va tenter de nous faire comprendre la théorie des chordes et d’expliquer la naissance de l’univers.
Plus qu’un livre de vulgarisation, Hawking se plait à décrire quelques moments de sa vie professionnelle et personnelle pour nous peindre sa vision du monde de la recherche. Des planches sont disponibles et illustrent le savoir développé dans le livre, ce qui est indispensable en sciences. De plus, le livre se termine sur un lexique et quelques fiches biographiques d’une à deux pages sur les grands scientifiques que l’Humanité a connu.
Ainsi l’auteur m’a fait voyager dans le très grand via les galaxies, univers, big bang, mais également dans le très petit, aux pays des quarks. C’est tout un monde qu’il m’a fait découvrir, notre propre monde sous un regard scientifique très poussé, dont je ne comprends pas forcément tout (la théorie des chordes est assez complexe), mais qui suffit à faire changer la vision des choses qui m’entourent.
Passionnés d’astrophysique ? Etudiants en sciences ? Curieux de ce qui vous entoure ? Précipitez-vous sur ce livre, une référence, qui se lit surement plusieurs fois au cours d’une vie pour tout assimiler et tout comprendre ce qui peut être développé dans seulement 200 pages. C’est un réel condensé de savoir fondamental.