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À découvrir
Ce livre, j’ai vraiment l’impression de l’avoir vu partout. Quand il a été mis en avant à la médiathèque, j’ai eu comme une envie irrépressible de le lire.
Comme, en ce moment, je suis à la recherche de lectures faciles à lire, ce titre semblait idéal.
Il faut être honnête, j’ai passé un très bon moment mais n’en garderais sûrement pas un souvenir impérissable.
Cela commence par une histoire d’amour entre deux adolescents… et cela finit par une rupture. Deux lycéens se rencontrent à une fête d’anniversaire et c’est le coup de foudre. Evidemment,
tout les oppose. L’un est intello, l’autre, la star du lycée. Personne ne croit à leur histoire et pourtant… Voilà pour « l’intrigue » de ce roman. Que du très classique et très américain !
Les personnages, notamment Min et Ed, sont tout simplement clichés : ces personnes que tout oppose, qui n’ont absolument rien en commun et dont on ignore pourquoi ils sont ensemble, ce qui les a poussé à l’être…
Dès les premières pages, on sent une Min amère et très en colère, qui a visiblement décidé de remettre les points sur les i. On comprend également très vite que c’est un personnage atypique, passionnée par les vieux films et les plaisirs simples. Mais sa passion pour le cinéma ancien est envahissante…
Ed, quant à lui, est la star du lycée. Il est co-capitaine de l’équipe de basket et a déjà de nombreuses conquêtes féminines très jolies…
Il y a eu un moment où j’ai carrément eu envie de croire à cette histoire bien que assez banale. Cependant, j’ai été blessée pour Ed car, malgré son statue de star, il choisit Min… qui lui parle comme un moins-que-rien tout le long de l’histoire. Il remet un peu son image en jeu pour elle et elle ne voit rien… Ca m’a écoeurée.
Ce qu’il y a d’original, dans ce roman, c’est le fait que Min raconte leur histoire grâce à des objets qui lui rappellent des souvenirs…
Le style de l’auteur est simple…voire simpliste mais plein d’ironie et d’humour. Cela permet au lecteur de passer, néanmoins, un bon moment. Le rythme est bon grâce aux chapitres assez courts et aux illustrations mais cela ne fait pas tout !
Quant à la couverture, elle est trop rose, trop féminine… c’est une des choses qui m’ont fait détesté Min tout de suite. Les illustrations donnent un aspect « livre pour enfants » au roman.
Sachez que toutes les références musicales et cinématographiques sont factices.
https://lireparelora.wordpress.com/2012/11/20/inventaire-apres-rupture-daniel-handler/
J’ai reçu Tigre, tigre ! de Margaux Fragoso grâce à Price Minister et ses fameux Matchs de la Rentrée Littéraire.
J’avais noté ce titre sur le site Biblioblog. Chroniqué par Laurence, le thème m’avait interpellée.
Excusez-moi si ma chronique parait décousue mais je ressors de cette lecture un peu perturbée et avec une sérieuse envie de rencontrer Margaux Fragoso et ses parents. J’aurais quelques questions à leur poser !
Je dois dire que j’ai adoré ce livre et que je l’ai dévoré en quelques heures, une fois l’appréhension due au sujet dépassée. Tigre,
tigre ! aurait pu être un coup de coeur mais ce n’est pas un roman et la morale m’empêche de le faire. Vous vous imaginez dire « Cette fille a été abusée sexuellement et j’ai adoré ! » ?
Comme nous savons ce qui va se passer, certains actes et certaines paroles nous paraissent bizarres d’emblée. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander comment la mère de Margaux n’a pas eu la puce à l’oreille… Evidemment, nous avons plus de recul et nous réfléchissons au fur et à mesure des pages. Nous comprenons.
La stratégie de Peter Curran est juste terrifiante. Il n’y a jamais aucune violence… ni physique ni psychologique. Il se montre doux et protecteur. Je crois que, moi aussi, je me laisserais piégée. Moi aussi, j’ai eu envie de me blottir contre lui. Bref, il m’a paru humain d’autant qu’elle semble se jouer de lui comme il joue d’elle.
Le style de Margaux Fragoso est impeccable (la traduction par Marie Darrieussecq aussi) et addictif. Certaines scènes sont crues mais ce n’est pas dû au langage… L’auteur utilise le vocabulaire adéquate sans aucune grossièreté. Elle a su trouver une objectivité sans failles afin de nous donner sa vision d’enfant et son évolution. Nous ne lisons pas un traité contre la pédophilie mais un véritable témoignage !
Finalement, le plus dur, c’est la naïveté de l’enfant face à ce qu’elle vit…
https://lireparelora.wordpress.com/2012/11/22/tigre-tigre-margaux-fragoso/
Je remercie donc Sébastien Fritsch pour l’envoi de son livre et pour sa dédicace.
J’ai été assez surprise de découvrir que c’était son cinquième roman puisque je ne connaissais pas du tout l’auteur, même de nom. Dans un sens, j’ai aimé que ce ne soit pas son premier roman car je me suis imaginée que la plume, la construction de l’histoire et autre seraient plus mature.
J’ai envie de lire d’autres titres de Sébastien Fritsch pour confirmer ou infirmer mon idée.
Ariane est une femme qui revient sur les lieux de son enfance avec ses deux enfants, Enzo et Abigaëlle.
Elle y recherche du réconfort dans sa fuite mais son village a bien changé depuis tout ce temps. Ariane retrouve Marthe qui l’accueillait toujours chez elle. Mais, aujourd’hui, c’est une vieille femme à qui la mémoire fait défaut. Cependant, elle l’accueille à bras ouverts durant plusieurs jours. Heureusement, notre protagoniste est une femme honnête. Ariane en profite pour s’interroger sur son avenir et pour reprendre espoir… Attention, le danger rôde encore…
Honnêtement, j’ai eu du mal à m’attacher à Ariane… En fait, j’ai commencé à l’apprécier durant les 100 premières pages lorsque l’action en elle-même s’intensifie. Au début du roman, ses premières pensées sont dirigées vers ses enfants et c’est louable (et même normal). J’ai aimé me plonger dans ses souvenirs de jeunesse mais n’étais pas forcément tenue en haleine.
J’ai été surprise par les prénoms des personnages que j’ai trouvés variés. Certains sont assez classique (Tristan, Mathias). D’autres sont plus modernes (Ariane, Abigaëlle).
Sébastien Fritsch a réussi à ne pas tomber dans la facilité narrative. Ces allers-retours entre le passé et le présent passent très facilement, sans que l’on se mélange. Je ne me suis jamais arrêtée dans ma lecture en me demandant où j’en étais… De plus, il a très bien su faire passer le fait que certains souvenirs paraissent lointains et d’autres plus proches alors qu’ils datent sensiblement de la même époque.
En revanche, il y a une chose qui m’est restée en travers de la gorge : cette fin sans ambigüité. Bon elle m’a surprise et c’est très bien…mais pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Je n’ai pas compris pourquoi Ariane faisait ça…. et ça m’a attristée.
Quant à la couverture, elle est très réussie. J’ai accroché dès que je l’ai vue. Honnêtement, rien qu’en la visualisant sur mon ordinateur, j’ai eu envie d’accepter la proposition de l’auteur.
Un excellent roman qui me donne envie de découvrir les autres titres de l’auteur. Certains passages m’ont carrément fascinée !
Ah ! Que c’est agréable de se retrouver entre copains, on se connaît si bien… quoique ? Ce n’est pas si sûr. Amis lecteurs, amies lectrices, embarquez sans risque dans « Cet été-là », car vous serez surpris (agréablement) par la fine analyse de Véronique Olmi, qui nous conte la vie, notre vie, avec des mots justes et beaux. Véronique Olmi arrive ici à retranscrire les émotions avec légèreté et délicatesse
je n’ai pu le poser au point de rechigner à aller me mettre à table. J’ai été happée par le roman. L’écriture est fluide. On s’identifie facilement aux
personnages car de sont des gens comme vous et moi, avec leurs qualités, leur défauts, leurs failles, leurs préjugés parfois… On n’espère pas de fin grandiose, pas de happy end ou de drame épouvantable… Juste un épisode de la vie qui s’achève…Parce que la vie elle, continue. Et on en voudrait presque à l’auteur de ne pas avoir continué plus loin.
A n’en pas douter, chacun de vous se retrouvera dans ces personnages, si attachants, car si proches de nous. Delphine, la jolie bourgeoise, Lola, reporter de guerre, Marie, une actrice de second plan, et Denis, l’homme aux larges épaules bien solides, mais aussi Nicolas, le gentil mari.Des stéréotypes, bien sûr, des étiquettes posées sur leur front, depuis toujours. Car au fond, tout n’est pas si simple. Et chacun vient avec ses secrets, ses non-dits, ses désirs inassouvis. Et sous la plume habile de Véronique Olmi, nos trois couples d’amis vont se délier de leurs entraves, peu à peu, dans un rythme soutenu et nerveux.
Dans Cet été-là, Véronique Olmi alterne les scènes de groupe, où chacun apparaît confiant et apaisé, avec des discussions plus intimes, en aparté. C’est dans ces moments-là que l’écrivain sonde les blessures des protagonistes. Les repas sont des instants de «joie simple un peu primaire», durant lesquels «on va parler langoustines». Ne rien montrer, être superficiel et insouciant: «dès qu’une émotion surgira, Denis remplira les verres. C’est le principe du rite: l’immobilisme». Mais une fois le déjeuner terminé, la troupe se disloque et chacun retrouve ses inquiétudes. Tous assommés de problèmes auxquels les autres ne seront jamais confrontés, ils tentent tant bien que mal de s’épauler. Entre deux bains de soleil, on se laisse aller, on s’épanche. Culpabilités, désirs, regrets, secrets, les confidences se font à demi-mot, en évidant le poisson ou quand les autres font la sieste. On tourne autour du pot, on attend le bon moment pour lever le masque.
Ce roman est un condensé d’amour, d’amitié, de tristesses et de rires : un mélange pourtant si simple, mais merveilleusement bien dosé et qui nous prend au tripes jusqu’aux dernières lignes.
Discussions futiles, repas arrosés, mondanités de villégiature… derrière l’insouciance des vacances, la fin de la mascarade approche.
C’est un roman sur la vie tout simplement…
Autant vous dire que, lorsque j’ai croisé L’amour dure plus qu’une vie, nouveau titre de l’auteur, dans les rayons d’une grande surface culturelle, j’ai eu bien du mal à résister… Je l’ai acheté quelques jours après l’avoir vu.
Et pourtant, la quatrième de couverture ne m’attirait pas plus que ça… Ces histoires de réincarnation, de métempsychose (les âmes qui passent d’un corps à l’autre), l’un qui en est conscient, l’autre pas… Bof ! Et, pourtant, j’avais tellement aimé l’écriture d’Ann Brashares que j’ai foncé, quand même. C’est, hélas,
une déception.
L’amour dure plus qu’une vie, c’est avant tout l’histoire de Daniel. Ce garçon a commencé sa première vie en Afrique du Nord au VIème siècle après JC où il brûle la maison d’une jeune femme, sous l’emprise de Joaquim, chose qu’il regrettera toujours et dont il se souviendra encore des centaines d’années plus tard ! Il la retrouvera plus tard sous différentes identités (Sophia, Constance, Lucy…), en différents endroits mais JAMAIS elle ne se souviendra de lui et il passera, le plus souvent, pour malade. Et puis, un jour, elle, l’âme féminine du roman, se décidera à l’écouter, à se « forcer » à le croire quitte à se faire avoir ! Ce que ni Daniel, ni la demoiselle ne savaient, c’est que le frère du garçon possède auusi ce pouvoir de « Mémoire ».
Difficile de ne pas être, parfois, agacé par Daniel qui, dans toutes ses vies (où il reste toujours Daniel…), se montre fort impatient quant à convaincre Sophia/Constance/Lucy de la vérité de leurs réincarnations respectives. En plus, il n’a, a priori, aucune preuve matérielle de ses paroles !
Quant à notre personnage féminin (comment caractériser autrement une âme qui change quasiment à chaque chapitre ?), on peut se permettre de s’attacher un peu plus à elle. Elle semble avoir toujours bien plus les pieds sur terre en se demandant, comme le lecteur, comment cela peut-être possible…
Ann Brashares nous emmène en Amérique du Nord (plusieurs Etats des USA) mais aussi en Afrique du Nord et en Amérique Latine (le Mexique) comme en Europe (L’Angleterre). Mais le lecteur n’est pas seulement balloté géographiquement mais aussi temporellement. Cela ne se compte pas en décennies mais en siècles. Cependant, les contextes historiques sont assez peu étudiés…hormis, éventuellement, la fin de la première Guerre Mondiale en Angleterre. C’est dommage ! N’aurait-il pas mieux valu se limiter et approfondir l’univers dans lequel Ann Brashares voulait nous faire entrer plutôt que rester totalement lié à la relation entre les deux héros de ce roman ?
La construction du roman est assez perturbant : on passe d’un siècle à l’autre, de Sophia à Constance ou à Lucy. Par conséquent, il n’est pas évident de suivre les péripéties de notre personnage principal….
En bref, Ann Brashares nous offre un récit plus mature et moins terre-à-terre mais aussi moins touchant, moins accrocheur et moins passionnant.
Nina Bouraoui… Un auteur dont plusieurs titres trainaient dans ma LAL ou dans ma PAL. Ne me demandez pas pourquoi ils sont arrivés là, je ne me souviens plus mais ils continuaient à me faire de l’oeil… Alors, quand j’ai trouvé ce livre à la médiathèque, je l’ai emprunté et l’ai commencé sans hésiter.
Je m’attendais à une histoire de femmes (la faute au titre…) et, finalement, d’après la quatrième de couverture, il s’agirait d’une histoire familiale, de découvertes amoureuses… Bon… pourquoi pas. C’était susceptible de me plaire aussi.
« Jérémie,
mon prénom est une prière qui me protège. »
Autant dire que ça commençait mal… Crotte ! (pour parler poliment) N’allez pas me dire que Avant les Hommes va aborder la religion… Surtout que lorsque l’on voit la sobriété de la couverture et de la police, on ne s’attend pas à quelque chose de très joyeux.
Cette première phrase a, tout de même, l’avantage de poser la question du narrateur (et d’y répondre).
Jérémie, donc, est probablement un ado (ou un jeune adulte). En tout cas, on imagine aisément que l’on ne fume pas de shit à 7/8 ans. On comprend aussi très rapidement (rien qu’en lisant le résumé, d’ailleurs…) qu’il est homosexuel et qu’il doit s’habituer à sa condition, seul puisqu’il n’a personne à qui en parler. Il vit en bordure de banlieue avec sa mère dnt le métier d’hêtesse de l’air et ses aventures sexuelles ne lui laissent que peu de temps pour se préoccuper des autres.
Vous l’aurez compris, ce récit parle principalement de la peur de vivre, de la solitude où l’on peut être prêt à tout pour avoir l’illusion que l’on ne s’y enfonce pas.
Le style est très descriptif et superficiel avec des phrases à rallonge dans lesquelles on se perd. La narration est, pour ainsi dire, molle et Nina Bouraoui passe vraiment du coq à l’âne. On s’endort sur les pages tellement l’action est inexistante. De plus, l’auteur semble essayer à donner un fond philosophique à son propos alors qu’elle ne pose aucune question. Autant dire que l’intérêt quant aux propos est plus que limité…
La drogue et le désir (enfin, là, ça va plus loin….) sont les thèmes de ce livre et reviennent à chaque détour de phrase. Cela devient écœurant et presque dérangeant. En plus, ces deux choses apparaissent comme banalisées et parfaitement normales.
Vous ne connaissez pas Nina Bouraoui ? Et bien, ne commencez surtout pas par ce livre là !
http://lireparelora.wordpress.com/2011/06/20/avant-les-hommes-nina-bouraoui/
Perdu dans les méandres de ma wish-list, faute de faire partie de mes priorités, j’avais un peu oublié ce titre que j’aurais pu adorer à l’âge de 12-13 ans… Et, j’ai fini par le croiser, pour quelques centimes, lors d’un vide-grenier.
Rédiger cette chronique m’est assez pénible… En effet, plusieurs choses m’ont dérangée mais la lecture ne m’a pas été désagréable pour autant…
Gemma et Nico (de son vrai nom, David) ont 14 ans et s’aiment… L’un est en froid avec ses parents, crise de l’adolescence oblige. L’autre, lui, est battu par son père
tandis que sa mère est alcoolique. Par conséquent, ils décident de fuguer.
Evidemment, le jeune couple fait de mauvaises rencontres et commence à survivre dans des squats, à fumer des joints puis à toucher à l’héroïne.
Que du classique !
S’il y a bien une chose qui m’a rendue dingue, c’est la façon dont Nico défend corps et âme ses parents… Oui, ils sont alcooliques mais c’est la vie qui veut ça : ils ne peuvent pas s’en sortir !
Dans l’ensemble, les personnages étaient plutôt caricaturaux et, comme l’histoire, plutôt prévisibles. J’ai su dire quel personnage allait réussir à s’en sortir ou, au contraire, allait s’enfoncer. Trop facile ! Et je dois avouer qu’ils m’ont fait pitié et cela m’agace au plus haut point. J’aime les personnages qui me bouleversent.
J’ai aimé la construction du roman où le narrateur change à chaque chapitre, sans ordre prédéfini. Si je l’ai apprécié, c’est notamment parce que le nom du narrateur est indiqué à chaque début de chapitre. Ainsi, pas de temps d’adaptation à avoir et cela donne du dynamisme. De plus, il n’y a pas trop de répétitions dans les événements malgré cette alternance. Tout s’enchaîne sans anicroches.
Quant au style de Melvin Burgess, c’est jeune, très oral et cela ne m’a pas toujours semblé correcte mais ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé. En effet, certaines scènes sont très vulgaires (sexe, notamment) voire très violentes. Non seulement, je les ai trouvé faciles par rapport au thème et déplacées pour un livre adolescent (ou Young Adult, pour les réfractaires). De plus, je dois dire que certains propos sont tendancieux. Je ne serais pas surprise qu’ils choquent certains. Je pense notamment à certains paragraphes du chapitre commençant page 265. Beaucoup de minorités ( ? Ce n’est pas le terme que je cherchais…) sont secouées par l’auteur (les noirs et les juifs, notamment).
Melvin Burgess a dit : « Je pense qu’il est préférable que les jeunes n’entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu’un essaiera de leur en vendre. »
Sur ce point, je lui donne totalement raison. Cependant, je me demande s’il n’aurait pas fallu qu’il raconte l’histoire de quelqu’un qui résiste face aux propositions… On trouve tant de livres parlant de jeunes qui tombent dans la drogue… Aucune originalité !
http://lireparelora.wordpress.com/2012/07/25/junk-melvin-burgess/
Tom est ce petit garçon non désiré qui pousse comme il peut, en subissant les humeurs maternelles. Ce petit garçon travailleur est prêt à tout pour améliorer son quotidien. Il chaparde des légumes dans le jardin de ce couple qui se dit « vous », s’intalle (parfois avec sa mère) sous leurs fenêtres pour regarder la télé… et en cherchant d’autres potagers, pour ne pas se faire attraper, finit par tomber sur la vieille Madeleine qui n’arrive pas à se relever.
Cette grand-mère malicieuse a 93 ans, un très vieux chat et un très vieux chien. De plus, elle ne se refuse jamais
un bon verre de ratafia. C’est elle qui va apprendre au petit homme les bases du jardinage.
Et puis, il y a Samy, cet homme un peu plus âgée que Joss. Il sort de prison depuis peu et est conducteur de corbillard. Tom ne tarde pas à se rendre compte qu’un lien un peu particulier le rattache à ce monsieur très gentil.
Dans ce troisième roman tout comme dans Allumer le chat et A Mélie, sans mélo, Barbara Constantine nous offre un panel de personnages abîmés par la vie et tentant de se reconstruire. La recette marche toujours à merveilles. Elle aborde avec une simplicité étonnante des thèmes très difficiles à aborder et à vivre. : la vieillesse, la (ré)insertion, la grossesse précoce et non désirée et la précarité. Ne cherchez pourtant pas dans ce roman un aspect documentaire, moralisateur, méprisant ou encore plein de pitié ! Vous trouverez plutôt de la légèreté, de la poésie, de la tendresse et de l’humour (ces anglais qui adorent se faire voler leurs légumes….) !
Le talent de l’auteur est bien là : présenter de façon positive les pires choses (ou presque) de la vie.
http://lireparelora.wordpress.com/2010/12/20/tom-petit-tom-tout-petit-homme-tom-barbara-constantine/
L’Alchimiste, c’est avant tout une quête initiatique. Santiago, l’andalou, est attachant et touchant dans son rôle de bergermais devient plus superficiel, plus détestable dès lors qu’il arrive en Egypte. à la recherche de « son trésor ». Il laisse tomber sa vie (qui se résume quasiment qu’à ses brebis) pour courir à la recherche d’un trésor dont il a rêvé deux fois… Euuuuuh ??? A priori, il est drôlement naïf, le garçon !
Ce roman de l’auteur brésilien, Paolo Coelho, est un livre qui parle de l’accomplissement de ses rêves, de sa légende personnelle. L’auteur
s’acharne à montrer que la route est longue, semée d’embûches et que l’envie de tout laisser tomber prend le dessus sur l’envie d’accomplir ses rêves.
Cette histoire fait réfléchir le lecteur sur ses rêves, sa vie et ses motivations pour aller de l’avant.
Les 190 pages de ce conte se lisent vraiment très rapidement tout simplement car les chapitres sont courts et permettent de lire même quand on manque de temps ! De plus, l’écriture de monsieur Coelho est très fluide et simple.
On entend souvent dire que ce récit est un conte philosophique… En réalité, il traite bien plus de religion que de philosophie. On perçoit quelques belles réflexions aussitôt gâcher par un rappel à Dieu… Cela commence à la préface pour durer tout du long ! Que l’auteur soit très croyant… C’est son choix mais inutile de nous le rappeler à chaque page ! tout est dirigé autout d’une seul et même entité. Paolo Coelho n’hésite pas à utiliser des métaphore pour s’y référer. D’ailleurs, cela entraine un sacré paradoxe… Ce Dieu semble pouvoir tout décider pour nous autres, pauvres mortels, alors que ce livre nous dit aussi que nous devons compter uniquement sur nous pour nous accomplir et accomplir nos rêves et nos envies… Du coup, on garde nos distances voire on finit par se murer totalement en dehors de l’histoire parce que les références religieuses sont tellement nombreuses que cela devient ridicule !
Pourtant, le livre n’est pas si mauvais. Au final, il est question de langage universel, de décisions importantes à prendre, dé découvertes du monde, du présent et du futur…
http://lireparelora.wordpress.com/2011/06/13/lalchimiste-paolo-coehlo/