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J’ai reçu Tigre, tigre ! de Margaux Fragoso grâce à Price Minister et ses fameux Matchs de la Rentrée Littéraire.
J’avais noté ce titre sur le site Biblioblog. Chroniqué par Laurence, le thème m’avait interpellée.
Excusez-moi si ma chronique parait décousue mais je ressors de cette lecture un peu perturbée et avec une sérieuse envie de rencontrer Margaux Fragoso et ses parents. J’aurais quelques questions à leur poser !
Je dois dire que j’ai adoré ce livre et que je l’ai dévoré en quelques heures, une fois l’appréhension due au sujet dépassée. Tigre,
tigre ! aurait pu être un coup de coeur mais ce n’est pas un roman et la morale m’empêche de le faire. Vous vous imaginez dire « Cette fille a été abusée sexuellement et j’ai adoré ! » ?
Comme nous savons ce qui va se passer, certains actes et certaines paroles nous paraissent bizarres d’emblée. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander comment la mère de Margaux n’a pas eu la puce à l’oreille… Evidemment, nous avons plus de recul et nous réfléchissons au fur et à mesure des pages. Nous comprenons.
La stratégie de Peter Curran est juste terrifiante. Il n’y a jamais aucune violence… ni physique ni psychologique. Il se montre doux et protecteur. Je crois que, moi aussi, je me laisserais piégée. Moi aussi, j’ai eu envie de me blottir contre lui. Bref, il m’a paru humain d’autant qu’elle semble se jouer de lui comme il joue d’elle.
Le style de Margaux Fragoso est impeccable (la traduction par Marie Darrieussecq aussi) et addictif. Certaines scènes sont crues mais ce n’est pas dû au langage… L’auteur utilise le vocabulaire adéquate sans aucune grossièreté. Elle a su trouver une objectivité sans failles afin de nous donner sa vision d’enfant et son évolution. Nous ne lisons pas un traité contre la pédophilie mais un véritable témoignage !
Finalement, le plus dur, c’est la naïveté de l’enfant face à ce qu’elle vit…
https://lireparelora.wordpress.com/2012/11/22/tigre-tigre-margaux-fragoso/
Je remercie donc Sébastien Fritsch pour l’envoi de son livre et pour sa dédicace.
J’ai été assez surprise de découvrir que c’était son cinquième roman puisque je ne connaissais pas du tout l’auteur, même de nom. Dans un sens, j’ai aimé que ce ne soit pas son premier roman car je me suis imaginée que la plume, la construction de l’histoire et autre seraient plus mature.
J’ai envie de lire d’autres titres de Sébastien Fritsch pour confirmer ou infirmer mon idée.
Ariane est une femme qui revient sur les lieux de son enfance avec ses deux enfants, Enzo et Abigaëlle.
Elle y recherche du réconfort dans sa fuite mais son village a bien changé depuis tout ce temps. Ariane retrouve Marthe qui l’accueillait toujours chez elle. Mais, aujourd’hui, c’est une vieille femme à qui la mémoire fait défaut. Cependant, elle l’accueille à bras ouverts durant plusieurs jours. Heureusement, notre protagoniste est une femme honnête. Ariane en profite pour s’interroger sur son avenir et pour reprendre espoir… Attention, le danger rôde encore…
Honnêtement, j’ai eu du mal à m’attacher à Ariane… En fait, j’ai commencé à l’apprécier durant les 100 premières pages lorsque l’action en elle-même s’intensifie. Au début du roman, ses premières pensées sont dirigées vers ses enfants et c’est louable (et même normal). J’ai aimé me plonger dans ses souvenirs de jeunesse mais n’étais pas forcément tenue en haleine.
J’ai été surprise par les prénoms des personnages que j’ai trouvés variés. Certains sont assez classique (Tristan, Mathias). D’autres sont plus modernes (Ariane, Abigaëlle).
Sébastien Fritsch a réussi à ne pas tomber dans la facilité narrative. Ces allers-retours entre le passé et le présent passent très facilement, sans que l’on se mélange. Je ne me suis jamais arrêtée dans ma lecture en me demandant où j’en étais… De plus, il a très bien su faire passer le fait que certains souvenirs paraissent lointains et d’autres plus proches alors qu’ils datent sensiblement de la même époque.
En revanche, il y a une chose qui m’est restée en travers de la gorge : cette fin sans ambigüité. Bon elle m’a surprise et c’est très bien…mais pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Je n’ai pas compris pourquoi Ariane faisait ça…. et ça m’a attristée.
Quant à la couverture, elle est très réussie. J’ai accroché dès que je l’ai vue. Honnêtement, rien qu’en la visualisant sur mon ordinateur, j’ai eu envie d’accepter la proposition de l’auteur.
Un excellent roman qui me donne envie de découvrir les autres titres de l’auteur. Certains passages m’ont carrément fascinée !
Un roman pour ados original
Ce livre, j’ai vraiment l’impression de l’avoir vu partout. Quand il a été mis en avant à la médiathèque, j’ai eu comme une envie irrépressible de le lire.
Comme, en ce moment, je suis à la recherche de lectures faciles à lire, ce titre semblait idéal.
Il faut être honnête, j’ai passé un très bon moment mais n’en garderais sûrement pas un souvenir impérissable.
Cela commence par une histoire d’amour entre deux adolescents… et cela finit par une rupture. Deux lycéens se rencontrent à une fête d’anniversaire et c’est le coup de foudre. Evidemment, tout les oppose. L’un est intello, l’autre, la star du lycée. Personne ne croit à leur histoire et pourtant… Voilà pour « l’intrigue » de ce roman. Que du très classique et très américain !
Les personnages, notamment Min et Ed, sont tout simplement clichés : ces personnes que tout oppose, qui n’ont absolument rien en commun et dont on ignore pourquoi ils sont ensemble, ce qui les a poussé à l’être…
Dès les premières pages, on sent une Min amère et très en colère, qui a visiblement décidé de remettre les points sur les i. On comprend également très vite que c’est un personnage atypique, passionnée par les vieux films et les plaisirs simples. Mais sa passion pour le cinéma ancien est envahissante…
Ed, quant à lui, est la star du lycée. Il est co-capitaine de l’équipe de basket et a déjà de nombreuses conquêtes féminines très jolies…
Il y a eu un moment où j’ai carrément eu envie de croire à cette histoire bien que assez banale. Cependant, j’ai été blessée pour Ed car, malgré son statue de star, il choisit Min… qui lui parle comme un moins-que-rien tout le long de l’histoire. Il remet un peu son image en jeu pour elle et elle ne voit rien… Ca m’a écoeurée.
Ce qu’il y a d’original, dans ce roman, c’est le fait que Min raconte leur histoire grâce à des objets qui lui rappellent des souvenirs…
Le style de l’auteur est simple…voire simpliste mais plein d’ironie et d’humour. Cela permet au lecteur de passer, néanmoins, un bon moment. Le rythme est bon grâce aux chapitres assez courts et aux illustrations mais cela ne fait pas tout !
Quant à la couverture, elle est trop rose, trop féminine… c’est une des choses qui m’ont fait détesté Min tout de suite. Les illustrations donnent un aspect « livre pour enfants » au roman.
Sachez que toutes les références musicales et cinématographiques sont factices.
https://lireparelora.wordpress.com/2012/11/20/inventaire-apres-rupture-daniel-handler/