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Mais où est donc passée Shawna ? Et son père, mystérieusement disparu lui aussi quelques mois plus tôt ?
L’enquête, ici, a peu d’importance. Ce qui prime, c’est l’ambiance du roman et la galerie de personnages.
Une petite ville perdue au fond de l’Utah, donc mormone. Mais dans les années 80, avec Mickaël Jackson à plein tube.
Des personnages avec leurs angoisses et leur peur, mais aussi leurs volontés et le sens de la communauté (très important la communauté, aux Etats-Unis).
Je les ai quitté avec beaucoup de regrets.
L’image que je retiendrai :
Celle
de Jack allant vaillamment à son rendez-vous nocturne avec la bande mauvais bougres de la ville.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/15/seuls-les-vautours-nicolas-zeimet
Voici un roman policier de facture classique qui se déroule au mythique 36, quai des orfèvres dont on découvre une partie des coulisses.
Des acronymes spécialisés, mais un glossaire nous aide à y voir plus claire.
L’assasin imite la façon de faire de Jack l’Evantreur dans le quartier de la gare du Nord. Mais il va plus loin en faisant porter le chapeau au commissaire Kuhn en charge de l’enquête. Heureusement, son équipe est avec lui.
Il m’a manqué quelques explications sur l’ex-femme du commissaire, qui apparaît en fin de récit sans que l’on sache trop pourquoi.
Le
personnage du commissaire aurait pu être plus fouillé également (son passé, ses conquêtes féminines). Il est clair que l’auteur s’est plutôt attaché au déroulement de l’enquête.
Un peu d’humour, ce qui ne gâche rien.
Un roman policier classique agréable à lire.
L’image que je retiendrai :
Celle de la blanquette du Sein-Miche devant laquelle tout le monde se retrouve.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/13/le-jeu-de-lassassin-nils-barrellon
Vous voulez visiter Los Angeles mais n’avez pas les moyens de vous payez le billet d’avion ? Ce roman vous fera traverser les rues, les boulevards et les avenues ; découvrir les différents quartiers de la ville (les plus riches et les plus beaux) au rythme de ses subjonctifs imparfaits.
L’écriture est des plus classique et la grammaire soignée. Un peu trop de virgules à mon goût, mais passons.
L’histoire semble des plus classiques également. L’auteur propose des pistes pour tromper son lecteur, et le dénouement est habile.
Tout pour vous faire passer de très belles
heures de lecture à des kilomètres de chez vous et sans hémoglobine.
L’image que je retiendrai :
Celle des subjonctifs imparfaits, devenus si rares : « Il fallait que je me raisonnasse » (p.336), entre autre.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/12/l-a-pour-les-intimes-david-guinard
Et bien j’avais tout faux ! Mais la commissaire Jeanette Kohlberg aussi, ouf ! Et elle, en plus, ne saura jamais le fin mot de l’histoire.
C’est une histoire qui prend racine en URSS du temps de la grande Famine, qui se continue dans le camp de Dachau, se poursuit sous forme de secte en Suède et se termine à Babi Yar, là où tout à commencé.
C’est une histoire qui démontre les conséquences d’une petite secte au coeur de la Suède des année plus tard. Comment des personnes bien sous tout rapport et de haute naissance se sont fait embrigader ainsi que leurs enfants pour assouvir
les volontés d’un seul personnage.
C’est aussi une histoire de schizophrénie et de la volonté de Victoria Bergman de s’en sortir.
C’est une histoire des temps modernes sur la jouissance immédiate et la traite des enfants pauvres pour assouvir ce besoin de sexe et de violence.
C’est enfin une histoire de manipulation, celle que les auteurs nous font lire.
Un « Tu n’iras pas te coucher » qui tient en haleine jusqu’au bout de la nuit.
Grandiose !
Coup de coeur
L’image que je retiendrai (attention spoiler) :
Celle de Victoria, ayant fait la paix avec elle-même, partant en voiture pour une nouvelle vie.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/10/catharsis-les-visages-de-victoria-bergman-3-erik-axl-sund
Si vous pensiez, comme moi, avoir des pistes pour la résolutions du mystère, après la lecture de ce second tome, vous serez encore plus déroutés.
Presque toutes mes hypothèses se sont révélées fausses. Et quand on pense que le mystère s’éclaircit enfin, ce n’est que pour nous replonger dans plus de perplexité encore.
Les auteurs ont plus d’un tour dans leur manche.
A chaque chapitre, on en apprend un peu plus sur la ville de Stockholm. Et même si je n’en retiendrai rien, j’aime beaucoup les petites anecdotes ça et là.
A la fin de ce second tome, aucune affaire
n’est résolue. De quoi me faire me précipiter vers le troisième et dernier.
L’image que je retiendrai :
Celle de Freud dans une boule à neige que possède l’ancien thérapeute de Victoria Bergman, Sofia Zetterlund.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/08/trauma-les-visages-de-victoria-bergman-2-erik-axl-sund
A force de lire des billets dithyrambique sur cette série, je me devais de me lancer dans la lecture de la trilogie.
Ca se lit bien, le rythme est soutenu sans être trop rapide. Les personnages sont fouillés et les rebondissements de l’enquête intéressants.
Quelque chose me dit que, dans ce premier opus, les auteurs n’ont fait que tisser la trame de leur histoire, sans en dévoiler toutes les facettes.
Et puis les auteurs nous baladent dans le temps et sur différents continents : ainsi Sofia est-elle partie soigner les enfants-soldats en Sierra Leone dans les années 1980. Nous
croisons aussi un père et sa fille russe pendant la Grande Famine dont on devine l’anthropophagie. Chaque situation, à sa manière, nous parle de la part sombre de l’être humain.
Aucun personnage n’est ce qu’il paraît être, et chacun se révèle petit à petit par ses actes.
On sent une urgence dans ce roman, un suspens qui ne cesse de monter.
Le second opus sera-t-il aussi bon ? Affaire à suivre…..
L’image que je retiendrai :
Celle de la fête foraine où se déroule le premier drame et celle où se déroule celui qui clôt ce premier volet.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/06/persona-les-visages-de-victoria-bergman-1-erik-axl-sund
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie d’Evariste a été fulgureusement courte.
Je ne doute pas que cet homme a révolutionné les mathématiques, mais les équations à 5 inconnues, je passe mon tour (jusqu’à 3, ça va).
Côté révolution mathématiques, donc, je ne pourrais pas vous en dire plus. En revanche, en ce qui concerne le style de l’auteur, je dois avouer qu’il m’a quelque peu lassé.
Oui, il fait des allusions à des grands textes de la Littérature en incluant certains passages dans son propre texte (les « deux trous rouges au côté droit », entre
autre).
L’auteur prend également de la distance avec son personnage en faisant preuve d’humour.
Mais me faire appeler Mademoiselle tout au long du texte est un procédé stylistique qui m’a rapidement déplu.
Et puis la comparaison avec l’ascension d’une montagne, imaginant le mathématicien avec son piolet, ça ne m’a pas franchement parlé.
Si j’ai tout appris de la courte vie de ce grand mathématicien, le style employé ne m’a pas convaincu.
L’image que je retiendrai :
Celle des nombreux membres de l’Académie qui ont eut entre les mains son travail sans y rien comprendre.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/05/evariste-francois-henri-deserable
Je découvre l’auteur avec ce roman, son dernier paru (enfin, il y a un moment déjà).
Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. Quel conteur ! J’ai suivi avec plaisir tous les personnages de cette histoire que l’auteur nous raconte petit à petit. Car il n’est pas seulement question d’Abdullah et de Pari dans ce roman, mais aussi de leurs parents et de leurs enfants.
Une fresque familiale qui nous emmène de l’Afghanistan à Paris et en Californie. Mais on revient toujours à ses racines, si ce n’est sur sa terre, au moins dans sa langue natale.
J’ai aimé écouter
l’histoire et sa résonnance dans les montagnes et dans mon coeur.
L’image que je retiendrai :
Celle du chauffeur-cuisinier reste dans la maison de son patron jusqu’à sa propre mort et qui découvre l’amour interdit de ce dernier pour lui.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/04/ainsi-resonne-lecho-infini-des-montagnes-khaled-hosseini/
Voici un roman original qui nous parle de poésie, avant même de nous parler d’enquête.
Il est également question de l’art et la manière d’écrire : de la poésie, des romans policiers.
Un polar vraiment dépaysant, donc. D’autant plus que l’enquêteur principal est lui aussi un poète à ses heures.
Mon esprit perspicace avait découvert qui était le coupable, mais peu importe. Dans ce roman, ce qui est intéressant, c’est la façon dont l’enquêteur-poète découvre, grâce à la poésie, comment a procédé le meurtrier.
J’ai bien aimé les clins d’oeil à
la littérature, comme le second enquêteur Monsieur Sten Dahl.
Pas de profondes analyses psychologiques des personnages, mais de la poésie, encore de la poésie, toujours de la poésie.
L’image que je retiendrai :
Celle du bateau dans lequel vit le poète (avant de mourir) dans le port de commerce, et qui admire tous le matins le crépuscule.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/02/les-poetes-morts-necrivent-pas-de-romans-policiers-bjorn-larsson
Flétrissure
Voici le premier roman de l’auteur de « Blanche-Neige doit mourir » et la première apparition des deux enquêteurs Bodenstein et Kirchhoff.
L’auteur plante donc le décor et nous entraîne dans une enquête qui prend ses racines début 1945.
J’ai trouvé les enquêteurs un peu lents à trouver la signification du mystérieux 1611945 écrit à côté de chaque décédé.
Les personnages étant nombreux, mais tous importants, l’avancée du récit est lente, très lente.
Et même si j’ai passé un agréable moment de lecture policière, je ne suis pas sûre qu’il m’en restera quelque chose dans quelques mois.
L’image que je retiendrai :
Celle de la cave où se déroule la tragédie de 1945.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/19/fletrissure-nele-neuhaus