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Voilà un nouvel exemple d’objet livre particulièrement réussit et dédié à un public jeune, mais pas que. Tous les fans peuvent succomber et avec raison.
C’est le quatrième ouvrage (si je ne me trompe pas) de cette collection : La magie du cinéma et dans tous les cas le second concernant la saga « Les animaux fantastiques ».
Tout me paraît réussi dans ce bel album.
La couverture, solide, mais travaillée met en appétit.
La qualité du papier est très supérieure. Elle renforce l’impression d’avoir entre les mains un ouvrage d’exception. Les doigts glissent, caressent
les pages, mais ne laissent pas de traces. C’est grandement appréciable !
Le contenu est qualitatif, mais aussi quantitatif. Comme quoi, on peut vraiment parfois avoir le beurre et l’argent du beurre !
Le tarif peut sembler un peu élevé, mais il est justifié par toutes les qualités matérielles du livre, mais aussi par son contenu.
Pour celles et ceux qui vivraient au fin fond d’une grotte, on commence par un rappel de l’histoire avec de magnifiques photos tirées du film. Ces dernières seront partout présentes au fil des pages avec une qualité qui régale les yeux.
Les pages dédiées aux principaux protagonistes de ce volet « Des animaux fantastiques » seront magnifiquement illustrées, mais le lecteur trouvera aussi des facs smillées, des réductions, des planches de stickers…
Chaque illustration s’accompagne d’encart de texte apportant des précisions sur un personnage, un lieu, une anecdote de tournage, un point technique…
Ce livre est une mine d’informations tout en étant beau. On prendra plaisir à le feuilleter encore et encore. Il ne devrait pas trop prendre la poussière car je gage qu’il sortira régulièrement des rayonnages de la bibliothèque de celles et ceux qui le possèderont.
Le format gros pavé en découragera peut-être certains en librairie mais, c’est bien dommage. Je sais que la qualité d’un livre ne se mesure pas à son nombre de pages. Il y a des merveilles très courtes et des sommes indigestes tout juste bonnes pour servir de presse papier. Mais l’inverse est également valable donc passons outre ce détail sans grande importance sauf si vous devez mettre l’ouvrage dans vos bagages en soute d’avion.
L’avantage avec un texte à qui on donne le temps de s’étoffer, c’est que le puzzle comporte de multiples pièces qui assemblées donnent
à contempler un tableau fourmillant de détails importants et dans le cas de ce roman, il assoit le récit dans la réalité d’une époque pas si lointaine, qui résonne même avec notre réalité contemporaine. L’Histoire, un continuel recommencement ?
Le style est celui d’Henri Loevenbruck indéniablement. Ceux qui ont déjà lu un de ses ouvrages reconnaîtront sa griffe. J’en fait partie et cela ne me dérange pas le moins du monde, au contraire. C’est un auteur qui varie les genres, mais dont on peut suivre le parcours, l’évolution tout en retrouvant une essence propre.
Reconnaissons que l’un de ses plus grands talents à mon sens est de rendre digeste, compréhensible des situations qui ne le sont pas du tout. Inspiré de faits réels, ce roman modifie certaines informations, mais le gros de la trame est véridique. La période choisie est complexe, les affaires embrouillées comme rarement et pourtant tout paraît presque limpide. C’est vraiment facile et plaisant à lire.
La documentation en amont de l’écriture a dû être longue et minutieuse. Le résultat final est complet, rien à redire. L’ensemble est parfaitement maîtrisé et restitué agréablement (même si cela n’enlève rien aux faits graves qui sont évoqués au fil des pages). Aucun risque de se perdre dans ce dédale, vous avez un guide de qualité.
On s’attache au personnage de Mark, mais peut-être pas seulement à lui. Tous nous paraissent bel et bien vivant, fait de chair et de sang. Là encore, c’est lié à une écriture qui n’oublie rien.
Un page turner français qui n’a rien à envier aux grosses machines américaines (ultra rôdées à l’exercice), régalez-vous si le genre vous plait, sinon tentez la découverte
Les ouvrages dédiés à la jeunesse ont la chance de bénéficier souvent d’encore plus de soins avant leur publication que ceux pour adultes et je trouve que c’est le cas pour ce titre. La couverture est belle, travaillée avec des effets de reliefs, fourmillant de multiples détails dans les enluminures, le tout avec un fond d’une belle couleur bleu-vert du plus bel effet. L’objet-livre est attractif et se marie parfaitement bien avec le précédent tome.
Logique, il faut ménager le jeune collectionneur-lecteur et pourquoi pas lui donner en sus l’envie de découvrir d’autres livres.
La notion de plaisir est importante donc ne la nions pas.
Alors certes, les esprits les plus mal lunés diront qu’il ne s’agit même pas d’un texte original, mais seulement d’un script pour le cinéma un peu mis en valeur. Donc oui, reconnaissons que le contenu n’est en rien original par rapport au film. C’est en effet un recueil des dialogues et quelques indications de jeu des acteurs, de lieux, de temps. Mais c’est comme une pièce de théâtre que l’on peut lire et relire, on a la possibilité de se refaire les scènes dans notre tête, de faire travailler encore notre imaginaire et plus particulièrement celui des jeunes lecteurs. Ce n’est pas rien !
De plus, le texte est mis en valeur par un beau jeu d’ornementation, de petites illustrations toutes en noires, sobres, mais toujours en lien avec l’intrigue et l’univers dépeint.
Cette lecture est en prime une bonne occasion de se familiariser avec des termes techniques cinématographiques expliqués grâce à un petit glossaire disponible dès les premières pages.
On trouvera également la distribution des rôles et l’équipe du film
On peut lire aussi une courte notice de présentation de l’auteur, J.K Rowling et une rapide explication sur le graphisme utilisé dans cet ouvrage qui lui donne indéniablement du cachet.
Un ouvrage essentiel pour tous les fans, de tout âge.
Le film sera évidemment disponible dans quelques mois en DVD, mais parfois rien ne remplace l’écrit et son pouvoir magique sur l’imagination du lecteur
Je ne suis pas particulièrement crédule et on ne fait pas facilement prendre des vessies pour des lanternes, mais je reste ouverte d’esprit et passionnée depuis mon enfance par les histoires touchant au paranormal. Je considère que beaucoup de choses, d’évènements, des phénomènes peuvent sembler incroyables, inexplicables, surprenants sans être pour autant des supercheries. Ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas une chose qu’elle n’existe pas. On ne sait pas l’interpréter, l’analyser, la comprendre, mais elle peut être réelle. Par le passé bien des faits nous échappaient
faute de connaissances.
J’adhère donc assez vite à l’avant-propos de l’auteur qui nous explique brièvement son parcours, sa façon d’être, de concevoir son statut, son rôle…Elle met les choses à plat et j’ai apprécié car on sent que c’est solide. Après, on peut toujours être sceptique, chacun est libre.
Certains y croit dur comme fer, personnellement je reste troublée par certaines expériences personnelles. Je ne ferme jamais la porte, je pense que si aujourd’hui, on n’a pas de réponses claires à certains évènements, demain peut-être que si et en attendant, j’observe, je lis et je dis pourquoi pas…
La lecture est facile, plutôt agréable, on se projette assez bien dans les différentes histoires qui nous sont conter. Comme en prime, j’aime les vieilles pierres, je perçois sans doute encore plus les bâtisses concernées même si ce ne sont pas toujours des châteaux.
Pas besoin d’être croyant (religion) pour croire en ces manifestations invisibles pour le plus grand nombre. Tout est question d’énergie et cela change quand même les choses. L’énergie, elle est partout en réalité, mais elle n’est pas utilisée de la même manière.
Troublant, intéressant, intriguant, ce livre l’est assurément.
L’auteur est bienveillante, franche, a la tête sur les épaules et ne part pas dans des délires sans queue ni tête. Cela aide à se forger sa propre opinion. Je ne souhaite pas vous influencer et vous laisse plutôt découvrir ce livre. Je l’ai apprécié et j’en lirai bien volontiers d’autres tout aussi mesurés.
Nous sommes déjà en 2018 et ce livre est sorti, il y a trois ans déjà pourtant, je ne suis pas persuadée que tout ait changé hélas.
Je ne prends pas l’avion, mais d’autres autour de moi le prennent et j’ai de quoi me forger une petite opinion même si elle est forcément parcellaire. Il n’y a pas que dans les compagnies aériennes que les choses marchent sur la tête malheureusement.
En revanche, heureusement que certaines personnes osent parfois jeter le pavé dans la mare au risque d’éclabousser un peu violemment des images bien lisses et standardisées. Remuer la boue n’est
pas toujours reluisant, mais c’est quelques fois nécessaire pour que le progrès arrive pour tous.
Sofia Lichani l’a fait et déjà je trouve la démarche courageuse. Même si elle n’est plus liée à Ryanair, fallait oser.
Mais là où je l’ai trouvé plus que forte, c’est comment elle a pu tenir autant de temps à son poste. Plus je tournais les pages, plus j’avançais dans son histoire, plus le parcours de Sofia me semblait juste dingue. Certes elle n’était pas la seule embarquée dans le navire Ryanair, mais à chaque étape, elle a fait preuve d’une détermination, d’une ténacité qui ne peut que forcer l’admiration.
Elle nous raconte tout depuis le moment où elle décide de postuler jusqu’à son départ de l’entreprise. Cette jeune femme avait un rêve, elle a tenté de le réaliser, mais à quel prix ? Elle a bien failli y laisser plus que des plumes. Combien ont pu être briser par ce système ?
Voyager à petits prix mérite-t-il de voir ressurgir des pratiques d’un autre âge ? Un déni complet de l’être humain qui est derrière l’employé.
J’ai trouvé cela incroyable et pourtant. Je pensais que j’allais en apprendre, mais jamais à ce point. Cela m’a glacé.
Pour moi et il faut croire que je suis bien naïve, le low cost, c’est se passer de certaines options et de quelques services, faire plus simple, peut-être un peu moins confortablement, mais pas à ce prix et là je parle de tarif humain.
Une lecture qui fait froid dans le dos. On y découvre tous les aspects de l’humanité, des plus bas instincts à d’autres remarquables. Ouf !!!!
Il y a bien longtemps que je sais combien tout mettre en ordre pour se trouver dans une spirale plutôt vertueuse que vicieuse est un réel atout pour qui souhaite vivre de manière plus sereine, douce et avec le moins de tracas possibles, moins de souffrances tant physique que psychiques. Le sous-titre de cet ouvrage ne pouvait que trouver un écho favorable chez moi. Après j’aime aller plus loin que les évidences et la lecture de cet ouvrage pouvait m’y aider.
Notez tout d’abord que ce titre est en réalité un recueil d’articles qui ont déjà été publiés dans la revue spécialisée
« Cerveau & Psycho ». Rien de réellement neuf et pourtant, ainsi compilés, ils s’agencent parfaitement pour former un tout très cohérent et certainement encore plus pertinents, plus percutants que pris individuellement.
Les auteurs/contributeurs sont toujours des professionnels : Praticien de l’hypnose, Médecin radiologue, Psychiatres, Psychologues, Psychothérapeutes, professeurs, chercheurs, neurobiologistes… Le sérieux n’est donc pas à remettre en cause.
L’ensemble reste parfaitement accessible pour les profanes, tout y est clairement décrit avec un langage clair. La revue qui est à l’origine de ce recueil est une référence très sérieuse, mais qui vise un public plus large que les spécialistes :
« Cerveau & Psycho est depuis 2003 le magazine de référence de la psychologie et des neurosciences. Tous les mois, il vous livre avec clarté et sérieux des clés pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et les comportements humains. Dans chaque numéro, retrouvez des actualités et des articles de fond signés par des chercheurs du monde entier sur les avancées de la neurobiologie, la psychologie du comportement, la psychiatrie, etc. »
Pour chaque chapitre, une bibliographie est disponible afin de pouvoir poursuivre ses recherches, approfondir un angle d’attaque.
Le format est agréable, pratique. Idem pour les choix de mise en page.
J’ai apprécié que le lecteur soit aussi souvent acteur de son futur mieux être car on va au-delà du simple constat, des résultats de certaines expériences. On propose des solutions bien concrètes également.
Ce n’est certes pas un ouvrage de développement personnel, mais cela reste un très bon outil qui saura être utile le moment venu même si on est clairement plus dans la prévention que dans la guérison.
La nature, la vie en générale et celle des animaux me passionne depuis mon enfance. C’est cela aussi d’avoir été biberonner à coup de documentaires animaliers, cela laisse forcément des traces même après quelques décennies. J’assume et même je persiste.
Le livre de Carl Safina n’est pas aussi récent qu’on pourrait le croire. Il a fallu attendre près de deux ans pour avoir une traduction et c’est d’ailleurs son premier ouvrage disponible en France. Il faut donc croire que cette « littérature » ne passionne pas plus que cela dans l’hexagone. Espérons que son succès
fera changer un peu d’avis les éditeurs francophones.
Alors oui les animaux ne sont pas nous, mais l’Homme reste un animal qu’il le veuille ou non, c’est une réalité donc on a forcément beaucoup à apprendre en les observant et en tentant de comprendre qui ils sont, comment ils fonctionnent, réagissent.
Les émotions seraient le propre de l’Homme ? Idem pour les sentiments ?
Il aura fallu attendre 2015 pour que le code civil considère, les animaux comme étant des êtres doués de sensibilité. Ce fut long, non ? Certes, il fallait que les scientifiques aient des preuves, mais de là à les considérer comme des meubles puisque tel était le cas auparavant, c’est énorme ! Et cela ne concerne pas les animaux sauvages… L’ouvrage de Carl Safina a donc toute son utilité.
Eléphants, loups, orques, à priori, on est loin de l’Homme et pourtant. Pas besoin d’être aussi proches biologiquement qu’avec nos cousins, les grands primates pour constater que les frontières entre nous et ces animaux sont plus floues, ténues qu’on ne le pense. Sans être pareils, on s’y retrouve.
C’est passionnant, bluffant, surprenant.
Lisez donc et voyez par vous-même…
Pendant mes études d’Histoire, j’ai surtout appris à ne pas déborder du cadre, à ne pas trop extrapoler, à ne pas jouer avec mon imagination au-delà de limites très claires, strictes même. Le romancier lui peut se le permettre et j’adore cela. Surtout quand il le fait avec intelligence, au service de son intrigue bien construite, plausible dans son univers recrée.
Lire donc un roman avec des bases réelles (plus ou moins ténues, qui divisent encore beaucoup, font débat), mais ensuite avec un récit fictionnel ne me dérange absolument pas.
L’ensemble est sombre, mais cela
on s’en doutait. On ne choisit pas cette lecture complètement au hasard.
Le style est ciselé, presque oserai-je dire que l’auteur utilise un scalpel pour nous livrer un texte qui est tranchant, vif, que l’on dévore parce qu’on est happé par ce récit avant tout humain même s’il est noir. Les parts d’ombre sont tellement nombreuses dans l’Histoire que cela ne choque pas au contraire. Cela ne fait que rentre ce livre plus crédible. On oublierait un peu trop facilement que ce n’est qu’une fiction.
Le style est aussi très visuel. J’avoue avoir eu vraiment la sensation de visionner un film plutôt que de lire un livre. Mon cerveau était la caméra guidée par la plume de l’auteur.
Je ressens l’énorme travail qu’il a fallu à René Manzor pour écrire un tel roman. Pour autant cette somme ne se perçoit pas à la lecture. Au contraire, c’est fluide. C’est encore plus remarquable.
Ce plongeon dans le passé est haletant, glaçant, grinçant, vertigineux, audacieux et pourtant, on en redemande car il nous parle de choses essentielles même de nos jours car si les techniques, les technologies, les cadres de vie ont évolués, les hommes restent les mêmes, leur attentes sont identiques, leur ressentis, leurs émotions idem…
A découvrir !
Le développement personnel a le vent en poupe depuis des années. Dans nos sociétés modernes, c’est assez logique car on oublie ou met de côté de plus en plus l’essentiel pour notre bien-être, voir notre santé au profit de plus de productivité, de rentabilité, de présence sur les réseaux sociaux dont l’usage est plus que détourné au fil du temps.
Je ne fais pas exception, je ne suis pas différente de vous, des autres même si j’essaie quand même de faire au mieux (au moins pire).
L’expérience de Marianne Power ne pouvait que m’interpeller et quoi de plus facile que
d’assouvir ma curiosité et qui sait de gagner du temps, de l’énergie en lisant le résultat de celle-ci ?
Le livre est facile à lire, j’imagine en revanche qu’il fut plus compliqué à écrire car on y sent vraiment le vécu de l’auteur. Rien n’est plus complexe que de se mettre à nue, avec ses faiblesses, ses failles, ses ratés, ses erreurs, ses échecs…. Avec humour.
Certes, il vaut mieux en rire car ce ne sont pas des plaies mortelles, mais tout de même, cela peut blesser même si l’on décide un jour de faire partager cela aux autres pour justement les aider et s’aider soi-même avant tout.
Le résultat est hasardeux, mais je gage que l’on sort un minimum grandi de ces expériences. On sait déjà ce qui ne nous convient pas, ne nous correspond pas et cela ne peut qu’aider un jour à trouver une recette plus profitable, plus simple aussi qu’on pourra au besoin adapter car rien n’est jamais figer dans l’existence.
Les modes d’emploi prêts à l’usage, les techniques globales ne sont pas faites forcément pour nous, on doit les modeler à notre caractère, notre personnalité, nos impératifs, nos impondérables, mais on peut y trouver quelques bonnes idées. A nous faire l’effort d’adaptation.
Un excellent livre qui prône surtout cette vérité qu’on oublie trop vite et trop aisément : vivons pleinement et pour le reste, advienne que pourra, on fera au mieux car la vie est si courte et belle qu’on a autre chose à faire que de se la pourrir.
Son souvenir est vivant
On dit souvent que nos morts, les personnes qui ont compté dans notre vie, que l’on ait pu les connaître ne serait-ce que partiellement du temps de leur vivant ou pas du tout, restent vivant dans nos cœurs et notre esprit. C’est indéniablement vrai en plus de souligner que pour les membres de sa propre famille, on porte en prime un peu de leurs gènes.
Savoir tout cela peut suffire à beaucoup d’entre nous. D’autres vont avoir le désir d’aller encore plus loin pour des raisons qui leur seront très personnelles. Il y aura autant de motivations que de personnes concernées.
« Maggie, une vie pour en finir » est un ouvrage sur la grand-mère de l’auteur, on est donc en plein dans le cas de figure des gens qui veulent aller plus loin que le simple rappel de souvenirs. Il faut dire aussi que n’ayant qu’entendu parler de cette Maggie par l’intermédiaire d’une tierce personne, les souvenirs étaient absents ou fabriqués par un seul récit. Un travail d’enquête fut donc nécessaire pour que puisse naître ce livre.
Evidemment que pour chaque ouvrage, une certaine documentation est nécessaire, mais en l’occurrence, ce n’est pas tout à fait un roman qu’on a entre les mains. C’est plutôt une biographie partiellement romancée d’une femme ordinaire qui ne l’était pas pour sa famille et à laquelle nous aussi on peut s’attacher. Elle aurait pu être notre grand-mère aussi.
On l’aimera ou pas. On oscillera parce qu’elle est humaine et nous aussi. On ne sera pas toujours d’accord avec ses choix, sa façon d’être, de faire, de penser… Tout cela est possible grâce à l’écriture de Patrick Weber qui fait que Maggie est bel et bien vivante dans les yeux du lecteur.
On pourrait croire qu’il va être particulièrement ennuyeux de lire l’histoire de cette enfant, puis jeune fille, puis femme. Il n’en sera rien.
Au début, le rythme est un peu lent, comme pour poser les bases, puis comme dans la vie réelle, le temps semble s’accélérer. Peut-être un peu trop et certains passages vont un peu vite en besogne. Cela nous laisse un peu sur notre faim, mais c’est peut-être la conséquence de recherches n’ayant pu aboutir ou de sources trop légères qui ont obligé l’auteur à faire des choix d’écriture ? On ne le saura jamais, mais en revanche, on finit par découvrir le secret de famille.
Ce livre se lit aisément et vous fera passer quelques heures avec une femme qui a beaucoup vécu, trop sans doute et qui un jour fera un choix que tous ne comprendront pas. Avec ce récit, on peut mieux saisir pourquoi car une personne, l’auteur, a fournit l’effort de nous donner un maximum d’éléments pour ce faire.
Maggie peut maintenant vivre encore un peu à travers la mémoire des lecteurs…