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Un ouvrage très facile à lire, synthétique et offrant au biologiste un recul utile sur sa discipline, notamment en remettant systématiquement en perspective les conceptions des auteurs d'autrefois et en rappelant comment le contenu théorique des concepts a pu changer entre leurs auteurs originaux et la biologie actuelle.
Un excellent ouvrage, très facile d'accès et très clair (très bien traduit), avec non seulement un panorama moderne de l'évolution humaine mais surtout une explication très instructive des "maladies de l'inadéquation" et de ce que l'auteur nomme la dysévolution. Même si l'auteur exprime ses opinions, il dresse d'abord un constat, avec des explications absolument objectives, synthèse des résultats du travail de l'auteur et d'une solide bibliographie, fournie en fin d'ouvrage.
Maurice Druon a repris avec bonheur la mythologie grecque, en la faisant passer de la forme rimée et chantée d'Hésiode et d'Homère à la prose chatoyante du français. On apprécie sans doute encore mieux ce roman si l'on connaît déjà relativement bien ces mythes : on a ainsi la sensation de les retrouver, mais minutieusement remaniés et soigneusement articulés entre eux, et reformulés dans une langue française ciselée. On sent que chaque phrase a été longuement travaillée : la parole de Zeus ne saurait être quelconque ou vulgaire ! Pour autant, elle n'a rien de lourd. On retrouve, mais en prose, le charme du conteur, de l'aède. Aidé par des mythes qui restent de puissants enchanteurs.
Un ouvrage passionnant, qui déconstruit ou corrige bien des idées reçues et propose des explications sensées et scientifiquement fondées à l'existence même des religions parmi les sociétés humaines, quelle qu'elles soient, pas forcément "exotiques" ni "antiques". Cela en expliquant avec précision mais aussi une grande clarté quelques résultats majeurs de la psychologie cognitive et de l'anthropologie. Un livre important et pourtant accessible à tous. Donc à lire.
Un petit livre qui répond à son titre et présente de façon très claire les théories des principaux philosophes des sciences de la deuxième moitié du 20e siècle, ainsi que celle de l'auteur lui-même, qui se positionne dans la lignée de ces penseurs. Mais il reste centrée sur la vision de la science déconnectée des contextes sociologiques de l'élaboration des connaissances, qu'étudient les approches plus récentes des "Sciences studies".
L'auteur veut montrer que le développement des sciences s'ancre dans les connaissances des artisans, paysans, etc. que les scientifiques assermentés auraient "pillé". Il "dézingue" aussi les récits d'histoire des sciences d'autrefois, ceux qui glorifiaient quelques personnages (Galilée, Newton, Einstein) et voyaient dans la Grèce antique l'origine de toutes les sciences. Intéressant, argumenté (largement à l'aide de sources secondaires), mais la thèse paraît un peu outrancière et sans nuances, comme le ton général du texte. Histoire populaire... histoire populiste ? L'ouvrage a l'avantage néanmoins de rassembler les thèses de nombreux auteurs — anglo-saxons — ayant chacun exploré en détails l'un des aspects considérés dans ce livre, et de fournir une liste complète de toutes ces références.