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À découvrir
J'ai découvert l'auteur et son monde livresque avec la lecture de "l'affaire Jane Eyre" et cette lecture fût en son temps une belle réussite. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans le deuxième épisode des aventures de Thursday Next.
Et une fois encore, ce fût une lecture très agréable.
On retrouve dans ce deuxième opus la même ambiance que dans le premier, un mélange savamment orchestré de réel et de "fantasy" où les personnages réels peuvent rentrer dans les livres et interagir avec les personnages de fiction.
L'humour est également bien présent et rend la lecture
de ce roman bien agréable. On y découvre la possibilité de se contacter par la voie des notes de bas de pages, de voyager de livres en livres même par le biais d'étiquettes d'instruction de lavage...
L'intrigue en elle-même est bien menée, dynamique malgré quelques longueurs et on suit ce qui se passe avec un grand intérêt pour obtenir les réponses aux questions posées.
Le personnage de Thursday nous devient de plus en plus familère et attachante. Elle m'a beaucoup fait penser à Erica Falk, l'héroîne de Camilla Läckberg, mais dans un monde loufoque où les personnages de livres sont réels...
Bref, c'est un excellent roman, le deuxième d'une série dont je vais m'empresser de découvrir les autres épisodes.
Une qualité d'écriture exceptionnelle pour un roman qui se dévore du début à la fin. A priori, en lisant la quatrième de couverture, ce roman ne semblait pas être fait pour moi car on pouvait s'attendre à un long monologue. Mais loin de là. En effet, Esclarmonde, l'héroïne, est une jeune fille de 16 ans, rebelle, qui au mépris de la volonté de son père, renonce à l'amour des hommes pour se consacrer à Dieu. Mais si cette jeune damoiselle est enfermée et ne peut sortir mais pour autant il se passe plein d'évènements qui viennent pimenter sa vie de recluse. Certes l'histoire se passe en 1187 mais Esclarmonde possède tous les traits de caractère des jeunes filles modernes. Le tout servi par un style fluide et hautement poétique qui font de la lecture de roman un pur moment de bonheur. Bref, un pur chef d'oeuvre littéraire. Ne pas le lire serait pécher!!!!
A la lecture de la quatrième de couverture je m'attendais à découvrir une femme essayant de vivre sa vie malgré les conséquences d'une "erreur de jeunesse", pétrie de culpabilité, bref un "témoignage" très intéressant et qui fait réfléchir. Mais pas du tout. en 1974, Laure, 19 ans, bouleversée par la mort de sa mère, quitte tout pour aller vivre dans les Landes où elle rencontre Didier, un gérant de bar qui organise parallèlement un trafic de drogue. Elle se fait piéger et se retrouve en prison. Voilà son "erreur de jeunesse". Seulement ensuite, il faut attendre la page 93 pour découvrir sa vie 3 ans plus tard et encore les 20 dernières pages pour voir sa vie 21 ans après son "écart de conduite". Alors certes, c'est un roman qui se lit très facilement et très vite, l'écriture est simple et fluide. Mais c'est une histoire qui se révèle finalement banale où rien n'est traité en profondeur. Les personnages sont décrits très superficiellement et parfois peu crédibles voire caricaturaux, tels le juge redresseur de torts, le papy rebelle qui accompagné de ses fidèles amis tout aussi âgés joue les zorro... L'idée est bonne mais ce roman aurait mérité d'être beaucoup plus développé ; il laisse l'impression d'être seulement la trame d'une histoire. Cela étant, c'est une histoire agréable à lire, qui avec ses 140 pages, peut procurer une pause simpliste entre deux lectures plus profondes. Bref, c'est un bon roman dans l'ensemble, à lire à l'occasion.
Après avoir découvert cet auteur avec Du domaine des murmures que j'ai adoré, lire Le coeur cousu m'a paru être une évidence. Et je n'ai pas été déçue. C'est un roman magnifique qui se dévore d'un bout à l'autre. L'écriture est douce et poétique, les mots glissent tous seuls et du coups les pages défilent (trop) rapidement. Les chapitres sont très courts, comme des petites scénettes, ce qui rend la lecture très fluide et très agréable. Ce roman ressemble à un conte. Bien ancré dans la réalité de l'époque mais avec des éléments de surnaturel qui sont savamment intégrés dans l'histoire pour happer le lecteur dans ce roman qui fait passer du rire aux larmes en quelques pages. L'histoire nous est contée par Soledad, la dernière des filles de Frasquita. Elle nous fait vivre tout d'abord la vie de sa maman, à partir du moment où cette boîte mystérieuse lui est confiée et changera sa vie à jamais, avant de terminer elle même l'histoire. Les personnages sont tous très attachants : Frasquita cette femme extrêmement courageuse, qui, malgré les épreuves, a toujours tout fait pour ses enfants, tous ses enfants qui, chacun à leur tour, découvriront quel don leur a été donné. C'est une très belle histoire, avec de magnifiques scènes d'amour, avec des moments très drôle et d'autres moins, le tout porté par une qualité d'écriture exceptionnelle. Bref c'est un énorme coup de coeur qui va me faire suivre Carole Martinez avec beaucoup d'attention.
Après avoir lu et adoré Rien ne s'oppose à la nuit, j'ai eu encie de découvrir d'autres romans de cet auteur et c'est sur ce roman que mon choix s'est porté. Et je ne suis pas déçue. Ce roman est bien écrit et se lit très facilement même si le sujet choisi est particulièrement dur. Mathilde est une veuve, maman de trois enfants, qui après avoir bien réussi dans son travail, se retrouve, du jour au lendemain, victime de harcèlement moral, isolée dans un bureau à côté des toilettes, sans plus aucune activité professionnelle et à qui personne n'ose plus adresser la parole par crainte des représailles. Et malgré tout elle continue à espérer un avenir meilleur et que tout s'arrange. Thibault, est un médecin "itinérant", qui se déplace chez les gens pour soigner leurs petits bobos et qui est aux premières loges pour découvrir le pire et le meilleur de l'humanité. Pendant toute la lecture du roman on attend LE moment où ces deux personnages vont se croiser ou se rencontrer (après tout une voyante a annoncé à Mathilde la rencontre d'un homme le 20 mai!!), le suspens est insoutenable et rend la lecture de ce roman d'autant plus prenante. J'ai beaucoup aimé le personnage de Mathilde, cette femme à la fois faible parce qu'elle se laisse marcher dessus par le méchant Jacques Pelletier, et forte parce qu'elle ne lache rien et continue coûte que coûte à aller au boulot tout en gardant son humanité. J'ai trouvé le personnage de Thibault un peu plus fade et moins intéressant mais nécessaire à l'histoire car autant Mathilde est l'image de la vie professionnelle, un monde sauvage où règne la loi du plus fort, Thibault représente la vie privée, amoureuse, lui qui a laissé tomber son amie parce qu'il ne se santait pas aimé autant qu'il aimait. Ces deux personnages cheminent dans la vie chacun de leur coté et j'ai beaucoup aimé la répétition des mêmes paragraphes à un moment dans l'histoire de chacun. Et la fin du roman est surprenante et bouleversante mais chut.... Pour la connaître lisez ce magnifique roman qui m'a complètement emportée et qui confirme mon intérêt pour cet auteur. Bref, c'est un excellent roman dont je vous conseille vivement la lecture!!!!!!!
C'est un récit intéressant que nous fait ici Douglas Kennedy mais loin d'être passionnant. J'adore cet auteur et j'ai beaucoup aimé retrouver son écriture si fluide et ses longues descriptions qui font que vous croyez y être. Cela étant, je ne sais pas si c'est mon coté "anti-religion" qui veut çà mais j'ai trouvé que les personnages rencontrés étaient parfois peu crédibles voire caricaturaux. Cela étant cela correspond bien à la démesure américaine où tout est fait en "grand". Bref un récit intéressant à lire et qui confirme mon idée que la religion quelle qu'elle soit est un "moteur" qui peut servir le bien comme le mal
Ce roman est écrit simplement et se lit très facilement. L'écriture, très aérée, est concise et percutante. Les chapitres sont courts et alternent entre le moment présent (1986) et le passé (1944). Ce choix rédactionnel, assez commune du genre, donne un rythme soutenu à la lecture d'autant que l'auteur a su placer les éléments procateurs de suspens avec beaucoup d'intelligence. En effet, il n'y aucun temps mort dans la lecture, de moment un peu plus plat et ennuyeux, chaque passage apporte quelque chose à l'intrigue qui est extrêmement bien ficelée. Les personnages sont décrits très simplement et on se les imagine facilement. L'héroîne, Nathalie, 42 ans, longs cheveux noirs, la peau mate, apparaît dès les premières pages comme une femme touchante qui, sous une carapace de femme forte, hargneuse qui n'hésite pas à "rentrer" dans les gens qu'elle croise, se révèle en réalité sensible et fragile. Elle n'en est que plus émouvante et j'ai beaucoup aimé son caractère et sa force tout au long de ce roman pour découvrir ce qui s'était réellement passé pour que sa mère qui l'aimait , très pieuse, ait choisi de se suicider en abandonnant sa fille de 12 ans. Nathalie est aidée dans son "enquête" par Paul, son ex mari, journaliste, volage, et sa fille Chloé, jeune adolescente rebelle. Ces personnages sont des gens simples qui attirent la sympathie du lecteur car ce dernier ne peut s'empêcher de s'identifier à eux. C'est un roman très moderne où l'auteur a intégré des éléments réels (la mort de coluche, les évènements de mai 1968) qui apportent au lecteur un sentiment de proximité (d'autant plus fort en ce qui me concerne puisque tout se passe à Tours, la ville où je suis née et qui est très proche de chez moi actuellement) et ancrent ancore plus, s'il en était besoin, cette histoire dans la réalité. J'également beaucoup aimé pouvoir lire à la fin les faits réels qui ont inspiré à l'auteur ce roman car ils apportent un autre regard sur la lecture qui vient de se terminer. Le lecteur découvre quels sont les éléments qui ont été "inventés" et ceux conservés. L'auteur a fait ici un excellent travail car tout, absolument tout, dans ce roman est à sa place. Même le titre, qui peut sembler incongru au premier abord, trouve sa justification à la lecture. Bref, c'est un excellent roman plein de suspens, d'émotion et d'action qu'il faut absolument découvrir sans tarder.
J'avais vu (et pleuré devant) le film "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" et quand une amie m'a parlé de ce roman, je me suis dit que ça valait le coup d'essayer. Et c'est une réussite. L'écriture est simple et aérée ce qui rend la lecture de ce roman très facile et agréable. C'est un roman écrit à la troisième personne du singulier sur un mode descriptif, le narrateur n'étant aucun des personnages. Le récit commence par la fin, la découverte du corps de l'héroïne, et consiste à révéler les évènements qui l'ont amenée à cette fin terrible. Ce récit est donc ponctué de retour en arrière pour expliquer certaines situations (le point de départ de toute l'histoire, la rencontre des parents, la naissance de la liaison du père avec Eve...) et le tout est tellement bien fait que cela ne gêne en rien la lecture. Si certains passages manquent cruellement d'originalité et semblent très convenus, notamment la naissance de la relation entre Ben (le père) et Eve (un rendez-vous à 4 où comme par hasard les deux autres ne viennent pas), cela n'enlève rien à l'intérêt de cette histoire. Au fil des pages, on s'attache énormément aux personnages, assez nombreux d'ailleurs : Abbie, l'adolescente naîve qui se laisse entraîner dans une aventure beaucoup trop dangereuse pour elle, Benjamin , le père peu épanoui dans son couple qui quitte tout pour sa maitresse, Sarah, la mère un peu froide et autoritaire, Josh le frère un peu nigaud, amateur d'herbe, Ty le beau gosse, cow boy, Eve, le catalyseur, le grain de sable qui vient enrayer la machine, Rolf, le grand méchant... Certes ils manquent un peu de profondeur et on a du mal à se les imaginer tant ils sont peu décrits, mais ils suscitent tout de même un intérêt croissant au fil de la lecture et certains se révèlent. Et de pages en pages, l'histoire devient très prenante et on a envie de connaître le dénouement que l'on se surpend à espérer différent de ce qu'on sait. Bref, c'est une très belle histoire que je vous recommande vivement de découvrir.
C'est un court roman de 232 pages qui se lit, du coup, très rapidement mais qui est très difficile à lire. Sur la forme, ce roman est rédigé en un bloc compact où les dialogues sont intégrés au texte : "C'est vrai, mais tout ce que j'ai à dire, c'est que ma mère n'a tué personne. OK je te crois! Ben alors, si tu me crois, tu ne peux pas appeler le livre comme ça. D'accord, Martine, je changerai le titre. Promis? Promis. Crache!". Ce choix rédactionnel est assez perturbant dans la mesure où il est difficile d'identifier qui parle et je dois dire que cela m'a un peu gênée dans ma lecture. Les personnages sont assez peu décrits et on ne s'attache pas du tout à eux car ils sont vulgaires, brutaux et un peu dérangés. Cependant on continue la lecture pour comprendre. Ce roman est une plongée au coeur de la misère qui peut s'abattre sur chacun de nous, l'ambiance est très lourde, déprimante et au final on ne comprend pas bien le pourquoi de ce roman. C'est une lecture qui, en refermant ce roman, m'a laissée perplexe. Je l'ai lu jusqu'au bout mais, au final, n'ai pas compris les raisons de ce roman, ni le choix du titre même si le dernier paragraphe peut être une explication. Bref, ce fût une lecture peu intéressante que je me garderai bien de vous recommander
un énorme coup de coeur!!!
Une histoire magnifique, émouvante et captivante, des personnages très attachants. C'est l'un des meilleurs romans que j'ai jamais lus.