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À découvrir
Ce roman est tout simplement magistral, il vous emporte dès les premières lignes et il vous reste dans les mains et même dans la tête quand vous ne lisez pas. En tous cas c'est ce qui m'est arrivé.
Tout d'abord ce roman est très bien écrit dans un style recherché mais pour autant très facile à lire. Il y a certes très peu de dialogues mais l'auteur a su rendre la lecture très fluide et intéressante ce qui empêche tout sentiment d'ennui. Il n'y a aucune longueur et le tout est très cohérent.
Le personnage principal, Al Kenner, 15 ans, 2m20, 130 kg, un QI supérieur à celui d'Einstein,
est tout simplement envoûtant. Dès les premières pages, la façon dont l'auteur nous le décrit et le fait parler me l'a rendu très attachant et dès les premières pages je lui ai trouvé des excuses. Certes il tue sa grand-mère parce qu'elle l'énerve et qu'elle est méchante avec lui et il en rajoute une couche en tuant son grand-père dans la foulée mais uniquement pour qu'il ne soit pas malheureux en découvrant son épouse décédée. Je sais c'est mal mais par les explications que l'auteur nous donne sur ses relations avec sa mère, sur ce qu'il a subi dans son enfance on arrive à comprendre qu'il puisse être habité par une colère qui le pousse à commettre des actes horribles. On sent bien aussi sa volonté d'être "normal" et de vivre comme tout le monde, de rencontrer l'amour et de tout faire pour devenir (ou donner l'impression d'être) quelqu'un de bien.
Ce roman plonge le lecteur dans la tête d'un tueur, permet de voir les choses de son point de vue avec sa logique et son interprétation des évènements.
On a l'impression d'avoir face à nous deux Al, le méchant, le tueur froid et implacable d'un coté et de l'autre l'adolescent tourmenté qui tente de donner un sens à sa vie, de la rendre semblable à celle de tout un chacun et s'accroche à sa mère malgré tout, essayant de comprendre pourquoi elle le déteste.
L'auteur nous donne également une vision la société de l'époque avec l'émergence du mouvement hippie qui réclame une autre société que celle qui applaudit ses soldats pour les meurtres commis au Vietnam.
Ce roman est un bon thriller, la tension est palpable et même si la fin ne m'a pas surprise ce fût un excellent moment de lecture qui m'a touchée et c'est avec une petite pointe de tristesse que j'ai refermer ce roman et laisser Al à son triste sort.
Bref, ce roman est un très grand roman qu'il faut lire absolument.
Cette lecture fût un vrai moment de plaisir, frôlant le coup de coeur de très peu.
C'est un roman très bien écrit avec un style fluide, une écriture douce qui en rendent la lecture très agréable et font oublier qu'il s'agit d'un pavé de 535 pages.
C'est une histoire qui démarre trèèèèèès lentement. Joseph Kaplan est un jeune homme juif praguois qui quitte sa famille pour venir étudier à Paris tout en écumant les bals où il séduit toutes les filles sans jamais en rappeler aucune ce qui me l'a rendu particulièrement détestable au premier abord.
Et puis les évènements
s'enchaînent, la guerre d'Espagne qui le pousse à partir travailler à l'Institut Pasteur d'Alger, la montée en puissance du régime nazi et la seconde guerre mondiale qui le contraignent à partir au fin fond du désert africain et lui mettent du plomb dans la cervelle. Toute cette partie m'a paru bien longue et j'attendais désespérément la rencontre avec le fameux Ernesto mais ce n'était pas encore pour tout de suite.
Puis avec le retour de Joseph dans sa ville, à la recherche de son père, c'est un autre personnage qui nous est présenté, un homme fort, courageux auquel on s'attache et suivre l'histoire de sa vie devient alors très intéressant car il lui arrive plein de choses même s'il n'y a toujours pas l'ombre d'un Ernesto à l'horizon.
Sa rencontre avec.... sa femme, puis l'arrivée de ses deux enfants, un fils dont j'ai oublié le nom et une fille Héléna, leur vie de famille en plein régime communiste où tout n'est que suspicion, persécution et complots, ce sont tous ces évènements qui vont faire de ce roman une très belle fresque historique et familiale où il est question d'amitié, d'amour et où le suspens s'invite en toute dernière partie.
Finalement l'arrivée du tant attendu Ernesto n'apporte rien de plus à cette histoire si ce n'est qu'elle nous permet de découvrir la face cachée d'un homme connu de l'histoire.
Tous les personnages sont extrêmement bien décrits, on se les imagine facilement et ils deviennent tellement attachants que suivre ce qui leur arrive devient un besoin et lâcher ce roman avant la fin devient alors impossible.
C'est un roman qui a su se révéler passionnant au fil des pages et m'entraîner dans une lecture captivante, émouvante et surprenante.
Bref, c'est un très bon roman qui aurait pu être un coup de coeur si le début n'avait pas été aussi long à démarrer. A lire sans tarder!!
Une couverture magnifique et une quatrième de couverture mystérieuse à souhait, il n'en fallait pas plus pour me convaincre de découvrir ce roman.
Le style est relativement simple, bien écrit sans être de la grande littérature, ce roman présente également une grande originalité : au coeur du texte même l'auteur a inséré des images, photos, lettres, cartes postales, objets bref tout ce que Trévor le personnage principal découvre dans la fameuse boîte et qui doivent lui permettre de découvrir la vie de Louise Brunet.
Ce roman comprend deux sortes de récit :
- la première relève
plus du documentaire avec l'étude des objets, cartes postales, photos. Dans cette partie très descriptive, Trévor s'adresse à quelqu'un à qui il envoie ce qu'il découvre au fur et à mesure et l'utilisation du "vous" donne l'impression qu'il s'adresse directement au lecteur pour lui montrer ce qu'il voit, le tout ponctué de notes de bas de pages qui, parfois, prennent toute la place et rendent la lecture compliquée et en tous cas en ce qui me concerne plutôt ennuyeuse.
- la seconde relève réellement du roman et raconte la vie de Louise Brunet. Même si l'utilisation de la troisième personne prive le lecteur de la possibilité de ressentir vraiment ce que pense Louise et de vivre ses aventures à ses cotés, cela ne l'empêche pas pour autant de s'attacher à cette femme dont la vie n'a pas été facile.
Personnellement j'ai beaucoup aimé les passages concernant la vie même de Louise que j'ai trouvés au final bien peu nombreux en comparaison des passages "documentaires" qui eux m'ont beaucoup moins plu. Du coup, pressée de retrouver Louise, ces passages très descriptifs et peu romancés m'ont énormément gênée et ont gâché le plaisir que j'aurai pu ressentir avec cette lecture.
Le récit m'a paru déséquilibré avec pour conséquence une lecture en dent de scie, irrégulière dans l'intérêt et le plaisir qu'elle m'a procuré.
J'ai trouvé également que Josiane, le femme bien réelle qui est censée séduire Trévor était en définitive bien peu présente.
Je suis ressortie de ma lecture complètement perdue avec le sentiment de n'avoir rien compris et un peu (beaucoup) déçue par rapport à ce que je m'étais imaginée en lisant la quatrième de couverture.
Bref, c'est un roman que j'ai lu jusqu'au bout, qui a su tout de même me divertir par certains de ses passages mais qui ne restera absolument pas dans mes bons souvenirs de lecture.
La lecture du résumé m'avait bien plu et c'est avec enthousiasme que je me suis lancée. Seulement voilà à la lecture j'ai été terriblement déçue.
Le style est simple, très proche du langage parlé. Les chapitres sont ultra courts, une seule phrase pour certains. La lecture n'est donc pas difficile. Cependant ce roman possède une particularité très gênante, à savoir que certaines phrases ne finissent pas au bout de la ligne mais sont coupées en plein milieu pour finir à la ligne suivante voir celle d'après encore :
"Donc Ben et Chon se mirent en quête d'une maison de location
qui
Possédait un sous-sol
N'était pas trop proche d'éventuels voisins
Se situait à distance plus que respectable de toute école ou terrain de jeu...."
Du coup cela donne une lecture hachurée, saccadée plutôt désagréable.
Les personnages principaux sont plutôt sympathiques mais très peu décrits ce qui fait qu'on a du mal à les imaginer et à s'y attacher. D'autres personnages font subitement leur apparition sans que l'on sache vraiment d'où ils viennent .
Dans l'ensemble j'ai trouvé que ce roman manquait de cohérence, de liaison entre les différents chapitre et du coup l'histoire ne m'a pas emballée et j'ai décroché à la moitié ; n'ayant plus envie de connaître la suite, perdue déjà dans le déroulement des évènements j'ai stoppé ma lecture à presque 200 pages. C'est un roman qui m'a pas su attiser suffisamment ma curiosité et mon envie de tourner les pages et c'est dommage.
Le style est simple, ce n'est certes pas de la grande littérature mais ce roman se lit très bien et très facilement. Les pages défilent les unes derrières les autres sans qu'on s'en aperçoive et finalement la lecture de ce gros pavé de 680 pages se passe plutôt bien.
L'auteur arrive, par ses descriptions minutieuses, à nous faire imaginer très concrètement le décor de ce roman, un petit village où tout le monde se connaît, se juge et se critique tout en affichant des sourires de façade.
Les personnages sont également très bien présentés et si le fait qu'ils soient nombreux
est un peu perturbant au départ, on s'y fait très vite et avec un peu de concentration on arrive parfaitement à se souvenir de qui est qui. Ils sont également tous plus ou moins attachants et liés les uns aux autres par quelque chose. On suit en parallèle les adultes et les adolescents et j'ai trouvé très intéressant de voir la manière dont les adolescents influencent la vie des adultes tout en essayant de se débrouiller dans leur vie d'ado.
L'histoire en elle même est assez simple et banale, un conseiller paroissial est mort et tout le débat porte sur sa place devenue "à prendre". La campagne électorale devient alors le théâtre de diverses péripéties qui révèlent la vraie nature des personnages. Et c'est là que l'auteur exerce son incroyable talent car avec une histoire simple elle arrive à faire passer le lecteur par toutes les émotions possibles.
Avec ce roman, c'est toute la société qui est passée au crible avec toutes les questions d'actualité, l'éternelle lutte des classes entre les riches et les pauvres, les manoeuvres des "politiques" pour arriver à leurs fins.
Bref, un roman qui ne méritait certes pas tout le battage médiatique qui a été fait autour de sa sortie mais un très bon roman qui confirme, s'il en était besoin, le talent de l'auteur pour nous divertir et nous faire passer un très agréable moment de lecture.
C'est un roman qui se démarque par l'originalité de sa rédaction. En effet, Luz est installée dans un café avec Carlos, son père biologique et lui raconte son histoire. Et l'histoire est "coupée" de passages en italique représentant la conversation présente entre Luz et Carlos faite de commentaires sur des passages de l'histoire racontée par Luz. Ce choix rédactionnel est un peu surprenant au départ et il faut un temps d'adaptation. Mais une fois habitué à ce mode de narration, on entre parfaitement dans le roman et l'histoire devient passionnante, émouvante et on ne peut lâcher
Luz et l'histoire de sa vie.
Le style est fluide et même si l'écriture est simple, l'auteur parvient parfaitement à faire passer les sentiments des personnages et le caractère dramatique des situations. De plus il n'y a aucune longueur, le rythme n'est pas forcément très actif mais il est continu ce qui facilite la lecture. Chaque passage est important pour comprendre l'intégralité de l'histoire, l'époque, les circonstances et les motivations de chacun.
Les personnages sont très bien décrits et très attachants. Même les "méchants" s'attirent un peu de sympathie car quand bien même leurs actes sont hautement répréhensibles, ils peuvent être "justifiés" par l'amour.
Bref, c'est un excellent roman qui se lit avec émotion du début à la fin et qu'il est impossible de lâcher avant la dernière ligne. A lire absolument!!!
Ce roman a tellement fait parler de lui que sa lecture était incontournable. c'est le premier que je lis de l'auteur et ce fût une assez belle réussite malgré quelques points négatifs.
Ce roman est écrit dans un style assez simple, l'écriture est très aérée et du coup les pages se tournent assez vite. Cependant, l'auteur utilise le "et" de façon beaucoup trop systématique, ce qui m'a un peu gênée. Le texte y aurait gagné avec une utilisation plus judicieuse de la ponctuation. Cela étant ce roman se lit tout de même assez facilement.
Les personnages sont assez peu décrits, aucun
indice n'est donné sur leurs traits physiques ni leurs caractères. Mais cela ne les empêche pas d'être attachants et on suit leur périple avec intérêt.
L'histoire en elle-même est assez banale de nos jours où l'on parle sans cesse de la fin du monde ; et bien dans ce roman c'est chose faite, la fin du monde s'est produite et seules quelques personnes ont survécu parmi lesquels des gentils et des méchants. Il y a finalement très peu de personnages le roman tournant principalement autour de nos deux héros. Il y a très peu d'interactions avec d'autres personnes ce qui donne au lecteur un sentiment d’oppression, de stress sur ce qui va se passer ensuite... cependant il ne se passe pas grand chose au final. Le père et le fils marchent sur la route en se nourrissant comme ils peuvent, en se cachant au moindre bruit.
Mais tout comme David Vann l'a fait avec Sukwann Island, Cormac McCarthy réussit ici aussi à faire en sorte que le lecteur continue sa lecture malgré le manque cruel d'action que ce soit en termes de rencontres humaines qu'elles soient bonnes ou mauvaises ou en termes d'évènements sur la route de nos protagonistes. Ce roman m'a très fortement fait penser à "Je suis une légende", les personnages principaux isolés, seuls au monde qui tentent de survivre malgré tout.
Cela étant je suis ressortie un peu frustrée de ma lecture tant aucun détail n'est donné sur ce qui a provoqué cette situation, comment le père et le fils se sont retrouvés seuls sur cette route.
Bref, c'est un roman qui globalement m'a plu mais qui ne restera pas dans mes souvenirs de lecture.
Ce roman est écrit dans un style très simple ce qui en rend la lecture très aisée. Mais cette simplicité d'écriture n'enlève rien à ce roman qui est par ailleurs très travaillé que ce soit pour son univers ou ses personnages.
Tout d'abord, l'histoire se passe dans notre société actuelle, seul le fait que certains humains possèdent le don de se transformer en animal fait de ce roman une oeuvre du genre fantastique. A cet égard il faut souligner l'énorme travail de l'auteur sur les transformations, leurs causes et leurs conséquences, ce qui donne un réalisme certain au roman. Caché
au milieu d'une forêt française, l'institut de lycanthropie géré par le très charismatique professeur McIntyre est le lieu principal de cette histoire où vivent en communauté tous les "anthropes". Ils y apprennent ce qu'ils sont et comment vivre avec. Dans l'ensemble, cet univers m'a beaucoup plu et tout comme Arcaaléa (sa chronique ici), j'ai trouvé d'énormes ressemblances avec l'univers des X-men.
Les personnages sont également très intéressants : Timothy, le "héro", est au centre de ce roman et c'est par lui que l'on découvre tout ce qui se passe. Jeune homme de 17 ans ayant perdu toute sa famille dans un accident de voiture, il apparaît comme un garçon perturbé, méfiant mais tout de même ouvert à ce qui lui arrive. Il est également très crédible dans son rôle d'adolescent qui parfois a peur et n'ose pas agir. Flora, sa colocataire, est une jeune fille de 15 ans, mystérieuse et au passé difficile, qui m'a beaucoup fait penser à Lysbeth Salander (Millénium). Très douée en informatique elle représente le Féminin dans ce roman très masculin. Elle est très touchante même si parfois elle manque un peu de réalisme avec son côté sauvage un peu trop prononcé. Et enfin, Shariff, le troisième larron, un très jeune garçon de 12 ans mais à la maturité flagrante. Bourré d'humour, ayant toujours la petite phrase qui fait sourire, il est celui qui en apprendra le plus à Tim et c'est mon personnage préféré.
Ce trio se révèle très intéressant car il est basé sur une très forte amitié et Shariff vient apporter un petit plus en ce qu'il évite que l'on tombe trop dans le duel amoureux entre Flora et Tim qui aurait fini par me lasser.
L'intrigue est également très bien ficelée. Il y a des gentils et des méchants et l'affrontement entre les deux camps est inévitable. On sent même dans le camp des gentils qu'il y a des tensions qui s'installent entre ceux qui voudraient vivre normalement et ceux qui voudraient se servir de leur "don". Le camp des méchants est également bien décrit et très travaillé. Les raisons qui poussent les méchants à s'en prendre aux anthropes sont très bien expliquées et crédibles même si pour rester dans le genre du roman elles ont un petit côté irréel. Le rythme s'accélère dans la deuxième partie et la lecture devient haletante et palpitante.
Bref, ce fût une lecture très plaisante que j'ai adorée.
Ce roman nous raconte l'histoire de Grace, jeune femme qui se retrouve embarquée sur le transatlantique Impératrice Alexandra avec son mari pour leur lune de miel et qui vire au cauchemar quand après le naufrage dudit bateau, elle se retrouve seule au milieu d'autres passagers sur une chaloupe attendant désespérément qu'on les sauve.
Alors ne cherchez pas d'action il n'y en a pas dans ce roman qui se lit facilement mais dont le rythme est très très lent. En effet on suit ce qui s'est passé sur la chaloupe de jours en jours et à travers les yeux de Grace, le personnage principal.
Le
style est très descriptif avec peu de dialogues, on est plus dans le ressenti des personnages. Ce sont les sentiments, les comportements humains qui sont au coeur de ce roman car la situation dramatique dans laquelle les personnages se trouvent va provoquer des comportements étonnants voir choquants et c'est là tout l'intérêt de cette lecture.
Le personnage de Grace est assez mystérieux ; plutôt effacée elle semble subir ce qui se passe sans se manifester ouvertement, ce qui paraît être à l'opposé de son caractère volontaire après la lecture de la manière dont elle a rencontré et "voulu" son mari. Elle se révèle finalement un personnage assez fade auquel on ne s'attache pas forcément, tout comme les autres personnages du reste.
Cependant, ce roman est un peu comme les romans de David Vann, il ne se passe pas grand chose mais le peu qui arrive encourage le lecteur à continuer sa lecture pour connaître la suite. Le climat qui s'installe est très lourd, déprimant, dérangeant et parfois longuet mais il est impossible d'arrêter sa lecture avant la fin.
Bref, globalement c'est un bon roman qui, bien que dépourvu d'action, a su m'embarquer aux côtés des naufragées pour suivre leurs mésaventures.
Encore mieux que le tome 1 !!!
Ce deuxième opus de la trilogie créée par Vincent Villeminot est tout aussi captivant que le premier tome.
La scission amorcée dans le premier tome entre les partisans d'une vie "normale" (le clan du professeur Mc Intyre) et ceux d'une utilisation maximale du don (le clan de Paul Hugo) prend ici toute son ampleur. L'histoire est beaucoup plus rythmée puisque l'action s'invite dès les premières pages, avec l'apparition d'un "méchant" inconnu dont l'auteur nous livre les pensées et qui tue certains membres de l'institut. L'histoire se complexifie même un peu puisqu'en plus d'un méchant à l'intérieur de l'institut, d'autres ennemis apparaissent à l'extérieur. Le lecteur se retrouve ainsi plongé au coeur d'une intrigue très bien ficelée, mystérieuse et du coup palpitante.
Les personnages principaux, Tim, Flora et Shariff sont toujours là et ils sont toujours aussi sympathiques. Ils grandissent et mûrissent au fil des évènements. Shariff est plus présent et nous montre un aspect de son caractère jusque là bien caché. La relation entre Tim et Flora évolue, sans virer dans le gnangnan. C'est donc avec grand plaisir que l'on suit leurs aventures.
Bref, un excellent deuxième tome qui confirme mon coup de coeur pour cette saga et que je vous invite fortement à découvrir si ce n'est déjà fait.