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Voici un texte puissant, magnifiquement illustré par l’incomparable Julia Sarda, peu connu parmi la multitude des contes signés des frères Grimm, merveilleusement adapté dans un style élégant, mais à l’humour à fleur de page.
L’intrigue est terrible, implacable autant que diabolique, puisqu’elle repose sur le désir de richesse, la loyauté, l’honnêteté et enfin, les choix qui s’offrent à quelqu’un à divers moments « clé » de sa vie.
L’être humain étant terriblement...humain, on devine aisément la tournure que peut prendre l’histoire !
On en sort légèrement
« scotché » par une chute à laquelle on ne s’attend aucunement.
Carrément génial.
Dès 8/9 ans.
Esthétiquement parfait, car jouant sur trois couleurs pour des illustrations exquises, cette histoire confirmera aux plus petits qu’un quotidien partagé avec un ami est un remède absolu contre la tristesse.
C’est tout simple... et c’est charmant !
« Rita » fait partie de ces lectures addictives qui nous poursuivent longtemps.
C’est un roman choral, dont les différents points de vue sur l’un des personnages principaux s’entrecroisent et se complètent au fil des pages, permettant ainsi au lecteur d’en savoir plus sur « l’énigme Rita ».
Qui est-elle vraiment ?
Que vit-elle au quotidien, que cache-t’elle ?
Tout l’art de Marie Pavlenko se retrouve dans cette splendide et poignante histoire.
Sa plume, urgente, directe, nous plonge immédiatement dans le bain, (tout en ménageant avec brio le suspens relatif à
l’intrigue), elle épouse merveilleusement l’intimité de chacun des narrateurs, elle s’envole dans des moments de lyrisme absolu, et plus on chemine auprès de cette bande de copains, plus on s’attache à eux, à leurs scrupules, à leurs remords, à leur impression de ne pas avoir été suffisamment attentifs et présents.
Dans ce contexte sombre, ils sont tous lumineux, surtout Rita la généreuse, la discrète, que les circonstances font grandir trop vite en lui volant son adolescence , et que l’on garde en mémoire longtemps après avoir refermé ce livre bouleversant,
Comme tant d’autres, peu gâtés par la vie, Rita a le droit d’être heureuse.
Plus on a aimé un roman, plus il est difficile d’en parler.
« Nous traverserons des orages » est l’un d’eux.
Ce roman magistral, dense, splendide, « dernier-né » d’Anne Laure Bondoux, dont on retrouve la plume directe et poétique avec bonheur, ne se lit pas, il se dévore.
Son récit (choral) s’encre dans le Morvan, et nous fait entrer de plain-pied, à la veille de la « grande guerre », dans l’intimité d’une famille de la France profonde, comme il en existe des milliers.
La construction du roman s’articule, de façon chronologique, autour des personnages
emblématiques de la famille, en leur compagnie nous remontons le fil du temps jusqu’à nos jours, nous vivons des bonheurs trop fugaces, des drames terribles, des non-dits qui rongent, des secrets bien enfouis, tandis qu’en filigrane, l’auteur déroule les grands évènements à l’échelle de la France, mais aussi de la planète.
Une somme !
Passionnante, bouleversante, tout comme le destin de ces braves gens, broyés par l’histoire avec un grand « H », autant que par les mesquineries et les préjugés d’une époque que l’on aimerait révolue…
Pour tous les amateurs de contes en randonnée.
Un chaton effrayé et perdu sous une voiture va bénéficier de l’aide de tout un quartier pour reprendre confiance et trouver une famille d’accueil.
Le texte, entouré d’illustrations aux couleurs vives, qui font penser à de l’art naïf latino, est parfaitement rythmé, et son originalité est due à l’emploi délibéré de la négation.
On se prend au jeu de retenir à chaque page les phrases de plus en plus étoffées.
Très sympa, dès 4 ans.
Un n’ième album avec un chat me direz-vous ?
Oui, mais celui-ci vous propose un conte insolite, splendidement illustré, une histoire qui vous « prend aux tripes », et vous amène à la réflexion que les actes de compassion et de générosité, ne sont jamais vains.
Une gare grise et triste, des gens gris et triste, et ce chat, allant de l’un à l’autre, qui aspire comme une éponge, les chagrins ou les malheurs de tous.
Et qui, par sa présence apporte de la joie et de la couleur partout autour de lui.
Cette histoire pourrait paraître mièvre, « gnan-gnan », et bien elle
ne l’est pas.
Le style est sobre, et la chute, (snif!) laisse entrevoir que certains êtres ont été placés sur terre dans le but d’accomplir une mission bien précise.
A chacun d’en tirer ses propres conclusions…
Dans cet album qui décoiffe, nous suivons l’histoire d’une petite souris qui n’a pas froid aux yeux.
Pourquoi descend-t’elle la rivière, accrochée à sa petite maison-radeau ?
Va-t’elle surmonter toutes les péripéties qui s’imposent inévitablement pendant un tel voyage ?
Avec une mise en page très travaillée, des illustrations sublimes, et une alternance de textes et de bulles, on a le coeur qui bat en suivant les rencontres amicales de notre minuscule héroïne, les rebondissements de son voyage aquatique, son courage pour les affronter, c’est un album idéal pour des
enfants qui commencent à bien lire.
Dès 5 ans, ou dès 7/8 ans, pour une lecture en solo !
Quelle jolie découverte que ce petit album...
Une merveille de trouvailles en tous genres dans l’écriture, qui la rendent poétique, spontanée, très personnelle.
Une histoire de jours qui s’empilent parsemés de petits bonheurs simples, quotidiens, qui rassurent, une histoire de solitude qui pèse, d’attente interminable, de patience requise, d’espoir inconnu, jusqu’ à un dénouement inattendu... et plein de vie !
Vous avez des enfants, ou bien vous en désirez, ( et même si ce n’est ni l’un ni l’autre ! ), alors l’histoire de Millie, à coup sûr, ne vous laissera pas indifférent(e).
Coup de coeur pour ce magnifique album sans texte, qui fait la part belle à l’altruisme dans ses actions les plus anodines, mais qui démontre cependant que chaque petit geste mis bout à bout et qui apporte aide ou réconfort, va avoir un effet boule de neige et finira par apporter un grand bonheur à quelqu’un qui en a bien besoin.
L’illustration commence en sépia, ce qui décrit parfaitement l’état d’esprit de la première protagoniste.
Chaque vignette, d’une grande expressivité, est rehaussée ça et là par de petites notes rouges, qui se multiplient peu à peu tandis
que la couleur s’installe, pour un épilogue optimiste.
"...Quelque chose ne va pas dans cette ville"...
Le temps de ce nouvel et épatant album, Torben Kuhlmann délaisse son héroïne habituelle, notre petite souris l’aventurière, pour un récit original, raconté comme d’habitude avec l’élégance de style qu’on lui connaît, et la virtuosité artistique de ses illustrations.
Et en outre parfaitement documenté, car là encore, il y ajoute un petit côté pédagogique très pertinent, en donnant quelques notions scientifiques au lecteur, au cours du récit et en fin d’album, sur les couleurs et la lumière.
C’est aussi une belle histoire de courage et de résistance de la part des deux héros, qui veulent faire sauter la contrainte imposée à toute une population de vivre dans un univers uniforme, dépourvu de joie de vivre.
Le texte est relativement dense et convient à un bon lecteur dès 8/9 ans.