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Un de mes romans préférés est d'EE Schmitt (La part de l'autre). Je n'ai pas lu grand chose d'autre du même auteur, et je partais donc avec de bons aprioris. Hélas, j'ai été grandement déçue...
Beaucoup d'histoires m'ont choqués pour leur sexisme ordinaire, mais je vais plus particulièrement m'attarder sur la dernière nouvelle, celle sur les prisonnières.
Dans tous les histoires de prisonniers que j'ai pu lire jusque là (et je lis beaucoup), le héros tente toujours de s'enfuir (et il réussit d'ailleurs). Ici non, les femmes souhaitent juste écrire à leurs enfants pour s'excuser
d'être en prison. En effet, elles se sont battues pour leurs convictions dans un régime stalinien, et voilà où ça les a menées... Ah, si seulement elles avaient laissé ça aux hommes...
La nouvelle raconte ensuite la problématique de nos prisonnières : écrire à leurs filles, oui mais quoi ? Il faut faire court, elles sont limitées en place ! Pas 140 caractères comme sur certains réseaux non, mais 3 feuillets. Ça ne fait pas beaucoup... Alors que dire ? L'amour qu'elles ont pour leurs filles ? La manière dont elles-ont rencontrés leurs maris ? Raconter à leurs filles leurs naissances ? Rien ne paraît assez fort.
Mais finalement, une prisonnière trouve enfin THE message. Le message parfait d'une maman à transmettre à sa fille, celui qui pourra transmettre tout cet amour, tous ces regrets de ne plus être présente dans sa vie. Les autres prisonnières sont toutes d'accord. Oui, c'est CE message qu'il faut qu'elles transmettent toutes à leurs filles !
(suspense de quelques pages de rigueur)
Elles leurs transmettront des... recettes de cuisines. Woooo !
Voilà, heureusement que c'était la fin du livre, ça m'a achevé...