En cours de chargement...
nathalie chanut n'a pas encore complété son profil
Hugo Boris tisse un fil rouge entre trois grands hommes, Danton, Hugo et Churchill, crée une filiation entre eux qui ont partagé la même soif de reconnaissance, la même volonté, une inflexibilité. L'écriture se fait épique quant il s'agit de rendre compte de leur grandeur face à l'Histoire; elle se fait plus intime quand elle aborde leurs fragilités, leurs doutes...face à la perte et à la finitude des choses.
Une préférence pour le portrait, très touchant, de Churchill...
L'amour est pour Augustin douloureux...c'est qu'il semble chercher sans arrêt une perfection...qui sans cesse se dérobe. Cette découverte est un déchirement pour Augustin/Lionel Duroy. Car l'autre peut être cruel, haïssable parfois, le désamour guette. Duroy nous donne à lire ce qu'il y a d'insupportable dans cette découverte d'un autre insaisissable avec ses secrets et ses turpitudes...alors que lui tend à une totale harmonie ("la famille parfaite" lui fait remarquer sa fille...). C'est que derrière nos êtres qui ne demandent qu'à aimer et être aimé, il y a aussi notre histoire
familiale et celle d'Augustin/Lionel Duroy est en souffrance. Cette souffrance traverse tout le livre...elle traverse ses liens amoureux et sa hantise de reproduire ce modèle parental tant honni...et l'on voit comment cette ombre portée peut être un obstacle à sa capacité d'aimer.
Cette confrontation avec la douleur d'aimer est souvent éprouvante mais courageuse et je salue ce courage de dire, cette écriture au plus près des ressentis.
Une phrase..."Il n'y a pas de mots d'amour, il n'y a que des actes d'amour"...
Mystères des êtres et des lieux
Un beau portrait de femme qui va jusqu'au bout de son irréductibilité que ce soit dans la solitude ou en amour. Cela dans le paysage abrupt de la Bretagne...comme un écho à l’opiniâtreté de Claire. C'est aussi une histoire de rencontres, de retrouvailles...où comment des liens se tissent "mystérieusement" malgré la solitude de chacun.