Prix Anaïs Nin
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  • Nombre de pages468
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.515 kg
  • Dimensions14,4 cm × 22,5 cm × 3,1 cm
  • ISBN978-2-260-02114-8
  • EAN9782260021148
  • Date de parution22/08/2013
  • ÉditeurJulliard

Résumé

Au seuil d'une séparation qu'il sait de plus en plus inévitable, Augustin observe la femme qu'il aime et avec laquelle il pensait avoir définitivement reconstruit sa vie. Meurtri, déchiré, il est néanmoins tendu par ce désir plus fort que lui de comprendre, et ne peut détacher son esprit des images qu'il convoque pour tenter d'analyser les raisons d'une telle délitescence. Au visage d'Esther se substitue bientôt celui de Cécile, la première femme avec laquelle il a vécu, premier amour fracassé lui aussi, au terme de longues années de vie commune.
Tandis qu'il s'interroge sur la répétition de ces échecs amoureux, les souvenirs d'enfance remontent à la surface, toujours obsédants. Rejeté par sa mère dès son plus jeune âge, il se demande de quelle façon répondre à l'attente et au désir des femmes qu'il rencontre ; comment parvenir à fonder une famille quand la sienne, enfant, n'a cessé de se disloquer ; comment surmonter le vertige que provoque chez lui l'évocation du sentiment amoureux.
Car le sujet est vaste et chaque question en appelle une autre, en forme de méditation profonde et douloureuse. Comment un être croisé par hasard peut-il provoquer chez soi une telle sidération ? Par quel miracle une attirance aussi violente s'avère-t-elle réciproque ? Comment ne pas être ébloui par le plaisir que se donnent deux corps qui s'offrent et qui s'accordent ? Comment réussir à maintenir pendant de longues années cette effervescence magnifique face aux contingences du quotidien ? Que sait-on de cet être dont on croit partager le plus secret de son existence ? Comment affronter ce gouffre qui s'ouvre sous vos pieds quand la confiance mutuelle paraît se fissurer ? À toutes ces questions dévastatrices, Lionel Duroy oppose son implacable obsession de trouver les mots pour le dire.
Ecrire pour survivre. Ecrire pour vivre. "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort", disait Niesztche, Lionel Duroy préfère penser que tout ce qui ne tue pas permet de vivre plus intensément. Depuis des années, livre après livre, Lionel Duroy tente de démêler l'imbroglio d'informations, de sensations, d'émotions qui construisent l'histoire d'une vie. Parfois très crûment, il creuse le sillon de la psychanalyse, l'applique à l'histoire d'un homme qui se bat contre lui-même et contre l'empreinte indélébile laissée par une enfance dénuée d'amour maternel.
S'il est facile de retrouver les thèmes chers à l'auteur, tous les personnages ont ici changé de nom, de prénom, de décor et d'univers. Lionel Duroy renoue ainsi à la fois avec la veine autobiographique - par l'ampleur du projet qu'il poursuit -, mais aussi et surtout avec la veine purement romanesque alliée à ce style parfaitement maîtrisé qui est le sien.
Au seuil d'une séparation qu'il sait de plus en plus inévitable, Augustin observe la femme qu'il aime et avec laquelle il pensait avoir définitivement reconstruit sa vie. Meurtri, déchiré, il est néanmoins tendu par ce désir plus fort que lui de comprendre, et ne peut détacher son esprit des images qu'il convoque pour tenter d'analyser les raisons d'une telle délitescence. Au visage d'Esther se substitue bientôt celui de Cécile, la première femme avec laquelle il a vécu, premier amour fracassé lui aussi, au terme de longues années de vie commune.
Tandis qu'il s'interroge sur la répétition de ces échecs amoureux, les souvenirs d'enfance remontent à la surface, toujours obsédants. Rejeté par sa mère dès son plus jeune âge, il se demande de quelle façon répondre à l'attente et au désir des femmes qu'il rencontre ; comment parvenir à fonder une famille quand la sienne, enfant, n'a cessé de se disloquer ; comment surmonter le vertige que provoque chez lui l'évocation du sentiment amoureux.
Car le sujet est vaste et chaque question en appelle une autre, en forme de méditation profonde et douloureuse. Comment un être croisé par hasard peut-il provoquer chez soi une telle sidération ? Par quel miracle une attirance aussi violente s'avère-t-elle réciproque ? Comment ne pas être ébloui par le plaisir que se donnent deux corps qui s'offrent et qui s'accordent ? Comment réussir à maintenir pendant de longues années cette effervescence magnifique face aux contingences du quotidien ? Que sait-on de cet être dont on croit partager le plus secret de son existence ? Comment affronter ce gouffre qui s'ouvre sous vos pieds quand la confiance mutuelle paraît se fissurer ? À toutes ces questions dévastatrices, Lionel Duroy oppose son implacable obsession de trouver les mots pour le dire.
Ecrire pour survivre. Ecrire pour vivre. "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort", disait Niesztche, Lionel Duroy préfère penser que tout ce qui ne tue pas permet de vivre plus intensément. Depuis des années, livre après livre, Lionel Duroy tente de démêler l'imbroglio d'informations, de sensations, d'émotions qui construisent l'histoire d'une vie. Parfois très crûment, il creuse le sillon de la psychanalyse, l'applique à l'histoire d'un homme qui se bat contre lui-même et contre l'empreinte indélébile laissée par une enfance dénuée d'amour maternel.
S'il est facile de retrouver les thèmes chers à l'auteur, tous les personnages ont ici changé de nom, de prénom, de décor et d'univers. Lionel Duroy renoue ainsi à la fois avec la veine autobiographique - par l'ampleur du projet qu'il poursuit -, mais aussi et surtout avec la veine purement romanesque alliée à ce style parfaitement maîtrisé qui est le sien.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Vertiges - Lionel Duroy
"Vertiges" est le premier roman de Lionel Duroy que je lis et je ne suis franchement pas déçu du voyage ! Pourtant, a priori, ce livre ne m’était pas destiné ; le résumé présent sur la quatrième de couverture me faisait plutôt fuir en fait dans la mesure où il mélangeait tout ce qui me barbe dans la littérature française contemporaine actuelle : une écriture thérapeutique du moi dépourvue de souffle, hyper nombriliste et sans invention, qui se regarde souffrir et prend à témoin le lecteur - qui lui n’a rien demandé et préfèrerait plutôt aller boire une bonne bière dans le bar à côté de chez lui. Bon, je schématise un brin mais vous voyez le tableau hein. Et bien, comme quoi, il faut vraiment se méfier de ses préjugés, car le livre est assez terrible en fin de compte. Déjà la narration est assez maline, toute en profondeur : ainsi, le narrateur Augustin écrit pour tenter de comprendre la rupture d’avec sa femme avec qui il a passé ces vingt dernières années ; le livre débute donc par le récit de leur rencontre, à l’époque où Augustin venait de se faire éconduire au bout de huit ans passés ensemble. Les deux souffrances se répondent et se font écho l’une à l’autre, faisant progresser le roman dans une construction assez intelligente. Ensuite, le narrateur essaie de comprendre ses deux grands échecs amoureux, notamment en remontant au couple formé par ses parents. Certes, la pensée est assez "psychologisante" ici, donc un peu réductrice ; néanmoins, Lionel Duroy à travers son narrateur essaie vraiment de dénouer ce qui se joue derrière la séparation et quels mécanismes sont à l’oeuvre. Il ne se contente pas de décrire la déchéance quoi et ce qu’il nous raconte est très passionnant – mais il faut garder à l’esprit que ce n’est qu’un point de vue sur la question. A travers cette histoire intime, Duroy nous dit quelque chose d’universel ; c’est clairement ce qui fait la force de ce roman et qui le distingue des productions littéraires qui creusent auteur du même thème. Bon si quelqu’un peut me conseiller un autre roman de Lionel Duroy maintenant, je suis preneur ! J’ai très envie de fouiller davantage son univers.
"Vertiges" est le premier roman de Lionel Duroy que je lis et je ne suis franchement pas déçu du voyage ! Pourtant, a priori, ce livre ne m’était pas destiné ; le résumé présent sur la quatrième de couverture me faisait plutôt fuir en fait dans la mesure où il mélangeait tout ce qui me barbe dans la littérature française contemporaine actuelle : une écriture thérapeutique du moi dépourvue de souffle, hyper nombriliste et sans invention, qui se regarde souffrir et prend à témoin le lecteur - qui lui n’a rien demandé et préfèrerait plutôt aller boire une bonne bière dans le bar à côté de chez lui. Bon, je schématise un brin mais vous voyez le tableau hein. Et bien, comme quoi, il faut vraiment se méfier de ses préjugés, car le livre est assez terrible en fin de compte. Déjà la narration est assez maline, toute en profondeur : ainsi, le narrateur Augustin écrit pour tenter de comprendre la rupture d’avec sa femme avec qui il a passé ces vingt dernières années ; le livre débute donc par le récit de leur rencontre, à l’époque où Augustin venait de se faire éconduire au bout de huit ans passés ensemble. Les deux souffrances se répondent et se font écho l’une à l’autre, faisant progresser le roman dans une construction assez intelligente. Ensuite, le narrateur essaie de comprendre ses deux grands échecs amoureux, notamment en remontant au couple formé par ses parents. Certes, la pensée est assez "psychologisante" ici, donc un peu réductrice ; néanmoins, Lionel Duroy à travers son narrateur essaie vraiment de dénouer ce qui se joue derrière la séparation et quels mécanismes sont à l’oeuvre. Il ne se contente pas de décrire la déchéance quoi et ce qu’il nous raconte est très passionnant – mais il faut garder à l’esprit que ce n’est qu’un point de vue sur la question. A travers cette histoire intime, Duroy nous dit quelque chose d’universel ; c’est clairement ce qui fait la force de ce roman et qui le distingue des productions littéraires qui creusent auteur du même thème. Bon si quelqu’un peut me conseiller un autre roman de Lionel Duroy maintenant, je suis preneur ! J’ai très envie de fouiller davantage son univers.
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Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.4/5
sur 5 notes dont 3 avis lecteurs
Vertiges...
de découvrir en l'autre celui qu'il cache (à lui-même), d'apercevoir en soi l'ennemi craint, des répétitions toujours comprises trop tard... face la fragilité des attachements, l'insignifiance... Une tentative pour sauver du néant ce qui y tend...
de découvrir en l'autre celui qu'il cache (à lui-même), d'apercevoir en soi l'ennemi craint, des répétitions toujours comprises trop tard... face la fragilité des attachements, l'insignifiance... Une tentative pour sauver du néant ce qui y tend...
A propos de "Vertiges"
L'amour est pour Augustin douloureux...c'est qu'il semble chercher sans arrêt une perfection...qui sans cesse se dérobe. Cette découverte est un déchirement pour Augustin/Lionel Duroy. Car l'autre peut être cruel, haïssable parfois, le désamour guette. Duroy nous donne à lire ce qu'il y a d'insupportable dans cette découverte d'un autre insaisissable avec ses secrets et ses turpitudes...alors que lui tend à une totale harmonie ("la famille parfaite" lui fait remarquer sa fille...). C'est que derrière nos êtres qui ne demandent qu'à aimer et être aimé, il y a aussi notre histoire familiale et celle d'Augustin/Lionel Duroy est en souffrance. Cette souffrance traverse tout le livre...elle traverse ses liens amoureux et sa hantise de reproduire ce modèle parental tant honni...et l'on voit comment cette ombre portée peut être un obstacle à sa capacité d'aimer. Cette confrontation avec la douleur d'aimer est souvent éprouvante mais courageuse et je salue ce courage de dire, cette écriture au plus près des ressentis. Une phrase..."Il n'y a pas de mots d'amour, il n'y a que des actes d'amour"...
L'amour est pour Augustin douloureux...c'est qu'il semble chercher sans arrêt une perfection...qui sans cesse se dérobe. Cette découverte est un déchirement pour Augustin/Lionel Duroy. Car l'autre peut être cruel, haïssable parfois, le désamour guette. Duroy nous donne à lire ce qu'il y a d'insupportable dans cette découverte d'un autre insaisissable avec ses secrets et ses turpitudes...alors que lui tend à une totale harmonie ("la famille parfaite" lui fait remarquer sa fille...). C'est que derrière nos êtres qui ne demandent qu'à aimer et être aimé, il y a aussi notre histoire familiale et celle d'Augustin/Lionel Duroy est en souffrance. Cette souffrance traverse tout le livre...elle traverse ses liens amoureux et sa hantise de reproduire ce modèle parental tant honni...et l'on voit comment cette ombre portée peut être un obstacle à sa capacité d'aimer. Cette confrontation avec la douleur d'aimer est souvent éprouvante mais courageuse et je salue ce courage de dire, cette écriture au plus près des ressentis. Une phrase..."Il n'y a pas de mots d'amour, il n'y a que des actes d'amour"...
Pas encore lu
http://lionel-duroy-un-jour-je-te-lirai.blogspot.fr/ "Alors dans ce chaud mois d’août quand j’ai entendu des mots de son dernier livre, j’ai senti qu’il fallait que j’échappe à Lionel Duroy. Il risquait de m’emmener tel un ogre pour me laisser dévorée par ses pages. Et voilà... parce que je sens chez cet écrivain une quête effrénée d’amour qui me renvoie à mes propres douleurs, j’ai décidé de lutter." mais si quelqu'un veux bien me convaincre, s'il ose ;) Merci d'avance Or Pâle
http://lionel-duroy-un-jour-je-te-lirai.blogspot.fr/ "Alors dans ce chaud mois d’août quand j’ai entendu des mots de son dernier livre, j’ai senti qu’il fallait que j’échappe à Lionel Duroy. Il risquait de m’emmener tel un ogre pour me laisser dévorée par ses pages. Et voilà... parce que je sens chez cet écrivain une quête effrénée d’amour qui me renvoie à mes propres douleurs, j’ai décidé de lutter." mais si quelqu'un veux bien me convaincre, s'il ose ;) Merci d'avance Or Pâle
Le chagrin
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