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Dans le train qui l'emmène à Hari-Plage, où il doit passer une semaine chez son oncle et sa tante, Kyohei Esaki, un garçon âgé d'une dizaine d'années, fait connaissance avec le professeur Yukawa. Le physicien, qui doit séjourner quelque temps dans la station balnéaire, décide de descendre dans l'auberge tenue par l'oncle du petit garçon. Le soir de leur arrivée, l'autre client de l'auberge disparaît.
Son cadavre est retrouvé le lendemain sur des rochers en bord de mer. Il s'agit de Masatsugu Tsukahara, un ancien policier de Tokyo. La police locale conclut à un accident, mais l'autopsie réalisée grâce à l'intervention de Tatara, un policier haut placé de la capitale qui a eu le défunt pour mentor, Montre qu'il s'agit d'une intoxication au monoxyde de carbone, et donc d'un meurtre. Les policiers locaux mènent l'enquête, mais Tatara, qui doute de leurs capacités, demande à Kusanagi, l'ami policier de Yukawa, d'enquêter discrètement à Tokyo sur la raison de la visite de Tsukahara à Hari-Plage.
Ses investigations le font bientôt remonter à la mort d'une entraîneuse une quinzaine d'années plus tôt. Le policier entame alors une nouvelle collaboration informelle avec le scientifique qui refuse toutes les simplifications. Le regard posé à hauteur de tatami, Keigo Higashino excelle à sublimer les blessures intimes en intrigues policières. Avec L'Equation de plein été, l'orfèvre du polar nippon compose de nouveau un roman faussement simple et authentiquement humain, à la mélancolie lumineuse.
Japon, policier
J'ai retrouvé avec plaisir le duo improbable du physicien et du policier, cette fois-ci sur une belle plage du Japon.
Si l'enquêteur préfère fouiller le passé de la victime, le physicien creuse plutôt la piste locale, pour tout deux arriver à la même conclusion.
Malgré tout, j'ai trouvé ce récit un peu plus poussif que le précédent "Un café maison", et le procédé moins imaginatif. La narration moins imaginative que dans "La maison où je suis mort autrefois".
Il me reste encore les tout premiers romans de cet auteur à lire, chic !
L'image que je retiendrai :
Celle de la petite ville de Hari-plage où la mer est la plus belle du Japon.