En cours de chargement...
Dans le train qui l'emmène à Hari-Plage, où il doit passer une semaine de vacances, un garçon âgé d'une dizaine d'années fait connaissance avec le professeur Yukawa. Le physicien, qui doit séjourner dans la station balnéaire, décide de descendre dans l'auberge tenue par l'oncle du petit. Le soir de leur arrivée, l'autre client de l'auberge, un commissaire tokyoïte à la retraite, disparaît. Son cadavre est retrouvé sur des rochers en bord de mer.
Les autorités locales concluent à un accident, mais l'autopsie réalisée grâce à l'intervention du contrôleur général de la préfecture de police de Tokyo, qui a eu le défunt pour mentor, montre qu'il s'agit d'un meurtre. Kusanagi, l'ami policier de Yukawa, enquête discrètement sur la vie de la victime et entame une nouvelle collaboration avec le scientifique qui refuse toutes les simplifications. Avec L'Equation de plein été, l'orfèvre du polar nippon compose un roman faussement simple et authentiquement humain, à la mélancolie lumineuse.
Japon, policier
J'ai retrouvé avec plaisir le duo improbable du physicien et du policier, cette fois-ci sur une belle plage du Japon.
Si l'enquêteur préfère fouiller le passé de la victime, le physicien creuse plutôt la piste locale, pour tout deux arriver à la même conclusion.
Malgré tout, j'ai trouvé ce récit un peu plus poussif que le précédent "Un café maison", et le procédé moins imaginatif. La narration moins imaginative que dans "La maison où je suis mort autrefois".
Il me reste encore les tout premiers romans de cet auteur à lire, chic !
L'image que je retiendrai :
Celle de la petite ville de Hari-plage où la mer est la plus belle du Japon.