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Avec une voix unique entre tradition afghane et grand roman américain, Jamil Jan Kochai signe un premier roman magnifique sur les histoires qui nous construisent. Logar, Afghanistan. Province lointaine, qui serait oubliée de tous si elle n'était le théâtre d'une guerre qui n'en finit pas. C'est pourtant là, sur les terres de sa famille, que Marwand rentre des États-Unis pour les vacances. Est-ce un retour ou un nouveau départ ? Le jeune homme a oublié des mots, des sons, même son vieux chien ne semble plus le reconnaître et finit par s'enfuir.
Accompagné de ses cousins, Marwand s'élance à sa poursuite. C'est le début d'un périple qui durera quatre-vingt-dix-neuf nuits parmi les lieux, les personnages et les fantômes d'un Afghanistan à la beauté terrible. Ivres de liberté, bercés par les histoires de leur famille que chacun raconte tour à tour, les quatre adolescents vont se perdre dans cette folle aventure, et c'est dans cette échappée belle que Marwand achèvera de se retrouver.
Originaire du Logar, à l'est de l'Afghanistan, Jamil Jan Kochai est né dans un camp de réfugiés à Peshawar au Pakistan. Il grandit aux États-Unis et vit aujourd'hui en Californie, où il se consacre à l'écriture. Il écrit dans de prestigieuses revues et journaux comme The New Yorker, A Public Space, The Sewanee Review, The New York Times et The Los Angeles Times. Les Nuits du Logar, a reçu le O. Henry Prize, a été finaliste du DSC Prize for South Asian Literature et a été traduit dans six pays.
Les nuits du Logar
Un très beau roman d’apprentissage, un retour au pays fondateur pour le jeune Marwand, venu des États-Unis pour les vacances.
Dans le Logar, province d’Afghanistan, dans un climat de guerre perpétuelle, Marwand et ses oncles et/ou cousins vont vivre des aventures incroyables, des périples au hasard des courages et des lâchetés. Quatre-vingt dix-neuf nuits comme autant de péripéties à la recherche d’un vieux chien énigmatique, énigmatique comme un mythe visible, où l’on découvre des labyrinthes où les ombres dansent au-dessus des ossements, où le danger menace mais quand on est gamin, c’est quoi le danger ? Parce que c’est avant tout d’une histoire de gosses dont il est question, ce n’est pas une histoire de guerre et c’est ce qui fait toute la force de ce roman.
Et puis, c’est une histoire d’histoires, plein d’histoires que chacun raconte tour à tour, qui se glissent dans les interstices du texte, entre chien et loup, comme un assemblage de poupées gigognes.