Les premières pages me font regretter d'avoir emprunté ce livre. Trop de chose annoncées concernant les opus que je n'ai pas encore lu. Les médiathèques et bibliothèques ont l'avantage de la diversité mais pas toujours de l'exhaustivité. Je déverse mon mécontentement sur ces institutions alors que c'est juste mon impatience qui est en cause.
 
L'histoire commence comme Atlantis par un flashback fondateur avant de nous plonger dans l'activité et les états d'âmes de Jack. La première partie ne m'a pas harponnée. J'ai retrouvé ce que je n'apprécie pas plus que ça chez Gibbins: la chance outrageuse de ses personnages. Si Jack et son equipé étaient des biologistes, ils trouveraient le vaccin contre le Sida après leur pause Café de 10h00, le remède contre le psoriasis en déjeunant et le médicament anti Alzeihmer à 15h59 juste avant de rentrer chez eux.
Mais cela permet d'avoir de jolie histoires antiques à se mettre sous la rétine et l'espérance d'un dénouement crédible et vulgarisé.
 
La deuxième parti Allemande, écrirais-je, est plus à mon goût et repose sur l'histoire mais aussi sur la malchance. Gibbins me montre qu'il a aussi une bonne lecture de l'histoire contemporaine et qu'il sait tous mettre en perspective. Nous avons même un personnage visionnaire qui prédit la guerre froide à venir de manière clinique. Ma propre expérience scientifique (et oui le droit est une science) me permet de savoir que la lecture de certains indicateurs et beaucoup de travail permettent de faire des projections très réaliste.