Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pour beaucoup de nos contemporains, une authentique relation amicale entre personnes n'est pas vraiment possible. Comment a fortiori serait-elle envisageable...
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Pour beaucoup de nos contemporains, une authentique relation amicale entre personnes n'est pas vraiment possible. Comment a fortiori serait-elle envisageable avec Dieu ? Cette question, saint Augustin se l'est justement posée. Augustin n'a jamais écrit de traité particulier sur l'amitié mais toute sa vie, il s'est interrogé sur son sens. Qu'est-ce que j'aime lorsque j'aime mes amis, se demande-t-il ? Dès ses premiers essais de vie communautaire à Cassiciacum, ses Soliloques témoignent d'une recherche sur le sujet. Ses échanges intellectuels comme ses Confessions traduisent la psychologie affective d'un homme inquiet, sensible à la qualité de relations aux autres et une chaleureuse ambiance de recherche en commun de la vérité. Plus profondément, Augustin ne se livre pas à une simple " christianisation de la conception antique de l'amitié. Il lui fait subir un profond renouvellement, en l'envisageant comme une modalité de la relation avec Dieu...
Jean-François Petit, assomptionniste, enseigne à la faculté de philosophie et de théologie de l'Institut catholique de Paris. Il collabore régulièrement aux pages " Livres " du journal La Croix.