Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Auschwitz, Anatolie, Ukraine, Phnom Penh, Butaré : autant de noms évocateurs de souffrance et d'horreur. Autant de victimes touchées par l'absurdité...
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Résumé
Auschwitz, Anatolie, Ukraine, Phnom Penh, Butaré : autant de noms évocateurs de souffrance et d'horreur. Autant de victimes touchées par l'absurdité du mal... Comment tenter de comprendre, pourtant, que ces victimes innocentes aient été érigées au rang de coupables ? Yves Ternon rend ici compte de cette terrible métamorphose, à travers un essai d'histoire comparée des génocides et des crimes contre l'humanité perpétrés au cours du XXe siècle. Le génocide est identifié par des caractéristiques précises. Dans le meurtre collectif, les victimes sont tuées en raison de leur appartenance à un groupe donné ; le bourreau désigne ses victimes ; il distribue les rôles et ordonne la mise en scène du meurtre. Mais les victimes portent un vêtement qui dérange : celui de l'innocence, que l'assassin s'acharne à vouloir leur arracher. Si le lieu et le temps les séparent, ceux et celles qui ont survécu continuent de communiquer et de témoigner pour comprendre et transmettre une mémoire vive, au risque parfois de juger leur malheur exceptionnel. Parce que leur concurrence fait trop souvent le jeu des criminels et des négationnistes, le présent essai plaide donc à la fois pour une histoire comparée des génocides et une solidarité de leurs victimes.
Yves Ternon est historien et auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels : L'Etat criminel (Seuil, 1995), Les Arméniens (Seuil, 1996) et Du négationnisme. Mémoire et tabou (Desclée de Brouwer, 1998).