Vu du pont - Suivi de Je me souviens de deux lundis - Poche

Marcel Aymé

(Adaptateur)

,

Maurice Pons

(Traducteur)

Note moyenne 
Vu du pont : Depuis la mort de sa mère, Catherine vit chez son oncle et sa tante, Eddie et Béatrice Carbone, à Brooklyn, non loin du pont. Elle va... Lire la suite
9,00 € Neuf
Définitivement indisponible
En librairie

Résumé

Vu du pont : Depuis la mort de sa mère, Catherine vit chez son oncle et sa tante, Eddie et Béatrice Carbone, à Brooklyn, non loin du pont. Elle va sur ses dix-huit ans, se coiffe les cheveux différemment, porte des jupes de plus en plus courtes et elle ne marche pas, elle ondule. Autant dire qu'elle n'est plus une petite fille. Eddie s'en est rendu compte. Et cela le perturbe, à bien des égards. Mais comment faire alors qu'elle se promène dans la maison en combinaison, qu'elle s'assoit sur le bord de la baignoire à bavarder pendant qu'il se rase, en caleçon, qu'elle lui saute au cou quand il rentre comme quand elle avait douze ans ? Et, surtout, il ne supporte pas que des hommes lui tournent autour.
Lorsque le cousin sicilien, Rodolpho, débarque illégalement en Amérique avec son frère Marco, qu'il s'installe chez lui, et se met à flirter avec Catherine, il a l'impression qu'il la lui vole et éprouve de plus en plus de mal à contenir sa colère. Comme Eddie, Rodolpho est débardeur sur les docks. Les collègues se moquent de lui et l'ont surnommé d'abord la "cocotte en papier", le "canari", puis le "blondinet".
A la grande consternation d'Eddie, il chante, il coud, il cuisine. Son désir d'épouser Catherine est-il sincère ? Cette dernière l'aime et est convaincue que la réciproque est vraie. Eddie n'a pas du tout confiance en lui et, petit à petit, dans la maison près du pont, la tension monte. Avec une efficacité féroce, Arthur Miller met en scène la désillusion tragique d'un homme ordinaire qui n'avait jamais soupçonné qu'il eût un destin.
Une pièce brûlante sur l'obsession, la culpabilité et la trahison. Je me souviens de deux lundis : Cette pièce compte parmi les plus autobiographiques d'Arthur Miller. Elle met en scène Bert, le double du dramaturge quand il avait dix-huit ans, au début des années 1930. Bert travaille dans un entrepôt d'accessoires automobiles pour payer son inscription à l'université. Il partage son quotidien avec de nombreux collègues qui essaient tous, comme lui, de s'en sortir d'une façon ou d'une autre.
A la différence qu'eux, travailleront dans cet entrepôt toute leur vie. Lorsqu'il s'en va enfin, Bert laisse derrière lui un souvenir qu'il sait éphémère. Cette pièce croque avec cynisme la vie quotidienne du New York des années 1930, c'est aussi une formidable réflexion philosophique sur les relations humaines et sur les choix importants que l'on prend ou pas, dans la vie.

Caractéristiques

  • Date de parution
    10/09/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-221-11492-6
  • EAN
    9782221114926
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    299 pages
  • Poids
    0.193 Kg
  • Dimensions
    12,2 cm × 18,2 cm × 1,4 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie d'Arthur Miller

Arthur Miller (1915-2005) naît à New York dans une famille d'immigrants juifs polonais et grandit à Brooklyn puis à Harlem. L'oeuvre de ce dramaturge, romancier, novelliste et essayiste, est influencée par la Grande Dépression, qui ruine son père, et par l'antisémitisme, dont il est victime lorsqu'il commence de travailler. Il est l'auteur d'une vingtaine de pièces. Mort d'un commis voyageur (1949) - qui remporte le prix Pulitzer - et Les Sorcières de Salem (1953) lui apportent une renommée internationale.
Il écrit également quelques scénarios, dont celui des Désaxés (The Misfits), film réalisé par John Huston en 1961 et dans lequel joue Marilyn Monroe, son épouse de 1956 à 1961. Il meurt à 89 ans, le 10 février 2005, 56 ans jour pour jour après la première à Broadway de Mort d'un commis voyageur.

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés