Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le narrateur de Villa Bunker reçoit des lettres, des dizaines de lettres rédigées par sa mère depuis une villa de bord de mer juchée sur la falaise,...
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Le narrateur de Villa Bunker reçoit des lettres, des dizaines de lettres rédigées par sa mère depuis une villa de bord de mer juchée sur la falaise, isolée des autres habitations. Ces lettres racontent le séjour impossible de ses parents dans une maison inhabitable, trop grande pour eux, qui se révèle après quelques jours un labyrinthe où les souvenirs refluent, imprévisibles, et où les états d'âme se succèdent, contradictoires, corrosifs. D'abord confrontés au mauvais état de la villa et à la difficulté de s'y repérer, les parents assistent, impuissants, à la détérioration de leur état psychologique. Faut-il accuser les effets pervers d'une architecture aberrante? Incriminer la situation d'isolement de la villa? Soupçonner la folie latente de ses occupants? De déchiffrements en interrogations, le narrateur devient bientôt lui-même la proie d'une villa qui, à l'image de la mémoire et du temps, ne cesse de se métamorphoser.
Conjuguant le climat du thriller à la Shining de Stephen King au délire architectural de Corrections de Thomas Bernhard, Villa Bunker se présente comme une variation sur le thème de la névrose familiale.