Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quand son mari n'est pas là, Carol se promène nue dans l'appartement, en écoutant un vieux slow de Procol Harum. Et elle se donne du plaisir, celui-là...
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Quand son mari n'est pas là, Carol se promène nue dans l'appartement, en écoutant un vieux slow de Procol Harum. Et elle se donne du plaisir, celui-là même que Dan est incapable de lui offrir. Mais voilà qu'un jour d'incroyable se produit : un sexe masculin apparaît dans son anatomie. Carol est-elle encore une femme ? Ou bien va-t-elle devenir un homme ? Une chose est sûre : elle n'est pas gentille du tout. Et elle entend le prouver à son mari, séance tenante...
Bull, lui, est un grand rouquin sensible, un rugbyman à la peau de lait, amateur de bière et de virées entre garçons. Quand un sexe féminin surgit au creux de son genou, il s'affole. Mais le lubrique docteur Margoulies, à qui il a eu tort de confier son secret, profite honteusement de la situation. Séduit et abandonné, Bull connaîtra-t-il le sort des grandes amoureuses ?
Choquant, scabreux, dérangeant, doué d'une force comique dévastatrice, Vice-versa fut, en 1992, l'une des premières bombes lancée par la New Wave de l'ère post-thatchérienne. Son auteur est, selon Marin Amis, le résultat d'un croisement entre " un J.-G. Ballard maniaque et un David Lodge dépressif ". Deux romans et un recueil de nouvelles ont en effet suffi à Will Self pour s'imposer comme l'un des auteurs les plus marquants de la nouvelle fiction anglaise.