Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pendant près d'un demi-siècle (1920-1970), Montréal a été un centre névralgique du jazz en Amérique du Nord. Le légendaire nightlife de la ville...
Lire la suite
Pendant près d'un demi-siècle (1920-1970), Montréal a été un centre névralgique du jazz en Amérique du Nord. Le légendaire nightlife de la ville et l'abondance de travail qu'il offrait attiraient des musiciens de tout le continent. Dans ce livre, John Gilmore décrit l'effervescence culturelle de cette époque. Il nous transporte à Montréal, après la tombée de la nuit, dans les lieux mythiques aujourd'hui presque tous disparus où ont vécu et joué les Myron Sutton, Johnny Holmes, Oscar Peterson, Louis Metcalf, Steep Wade, Maury Kaye et René Thomas. Dans cette contribution fondamentale à l'histoire du jazz, on découvre que les Noirs américains venus s'établir à Montréal au début du XXe siècle ont largement contribué à la culture populaire nord-américaine. Gilmore souligne qu'au-delà des réalisations individuelles des musiciens, la production du jazz a été profondément influencée par des facteurs politiques, sociaux et économiques : la prohibition et la ségrégation raciale aux Etats-Unis, l'essor économique - notamment du secteur ferroviaire - de Montréal puis la Grande Dépression des années 1930, la Seconde Guerre mondiale, le " nettoyage " de la ville et la renaissance de la " moralité civique " des années 1950 et, enfin, l'émergence de l'indépendantisme québécois.