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"Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H. P. Lovecraft avec l'histoire contemporaine d'une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L'horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres.
La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d'horreur signé John Irving. J'ai adoré ce livre, et je pense qu'il vous plaira aussi". Stephen King La Famille Turner, de Vandergriff (Texas), se tient sur le seuil d'un monde terrifiant dominé par une cosmologie de monstres. Est-ce le leur ou est-ce le nôtre ? Shaun Hamill est américain. Une Cosmologie de monstres, appelé à devenir une ambitieuse série télévisée, est son premier roman.
Un monstrueux chef d'oeuvre !
Enfin du renouveau dans le genre horrifique/ fantastique ! Un vent frais que j'attendais depuis longtemps en tant que grande admiratrice des vieux Pocket Terreur des années 90. Malheureusement, le genre a depuis pratiquement disparu de nos rayons et seuls quelques auteurs connus tirent encore leur épingle du jeu... Et là surgit Shaun Hamill avec son premier roman : quelle claque !
Ici, l'horreur est psychologique, latente. C'est la rencontre chaotique entre le fantastique et la complexité de l'âme humaine. Le récit prend la forme d'une tortueuse chronique familiale, bercée par la souffrance, les désillusions et l'incomprehension mutuelle. L'amour a pourtant bien existé dans cette famille, avant qu'elle n'implose totalement.
Au milieu de ce chaos, le petit Noah fait une rencontre étrange : le Monstre, qui deviendra l'Ami, vient gratter un soir à la fenêtre de sa chambre.
Si l'histoire prend autant aux tripes, c'est parce qu'elle semble incroyablement réelle. On s'attache aux personnages, à leur complexité et à leur imperfection. Shaun Hamill aborde des sujets durs, parfois même choquants. Et c'est aussi ce qui donne au récit toute sa profondeur. Alors il ne nous reste plus qu'à assister à la lente descente aux enfers de la famille Turner. Et on a du mal à en revenir indemne.
Vraiment, foncez !