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  • Nombre de pages400
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-07-287849-7
  • EAN9782072878497
  • Date de parution28/05/2020
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurJosée Kamoun

Résumé

Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Il n'est pas une âme dont il ne puisse connaître les pensées.
On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot "libre". Winston refuse cependant de perdre espoir. Il entame une liaison secrète et hautement dangereuse avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother.
Mais celui-ci veille...
Année 1984 en Océanie. 1984 ? C'est en tout cas ce qu'il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été oblitéré et réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d'être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Il n'est pas une âme dont il ne puisse connaître les pensées.
On ne peut se fier à personne et les enfants sont encore les meilleurs espions qui soient. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime de Big Brother. La plupart des Océaniens n'y voient guère à redire, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu l'époque de leurs grands-parents et le sens initial du mot "libre". Winston refuse cependant de perdre espoir. Il entame une liaison secrète et hautement dangereuse avec l'insoumise Julia et tous deux vont tenter d'intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother.
Mais celui-ci veille...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

16 Coups de cœur
sur 3 avis libraires
Amaury DeshayesDecitre Annemasse
5/5
1984
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière. Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas. Le livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre.
Écrit en 1948 par Georges Orwell, « 1984 » est une dystopie décrivant une sombre société totalitaire. On suit l’existence étouffante de Winston, habitant de l’empire Oceania, coincé dans un quotidien où le pouvoir (incarné par l’immortel Big Brother) vous surveille en permanence, appauvrit votre pensée, vous lave le cerveau, incite à la délation, faisant régner une peur permanente. Dans ce quotidien glauque, il y a une lueur d’espoir pour Winston, une histoire d’amour naissante mais qui sera rapidement étouffée et d’une terrible manière. Encore aujourd’hui, la dimension de classique qu’a ce chef d’œuvre ne se dément pas. Le livre fermé, il continue de nous faire réfléchir et on met un petit moment à se remettre de cette claque. Cette œuvre révèle tellement de choses sur le contrôle de nos vies, sur l’importance de la liberté. Un chef d’œuvre.
AurianeDecitre Annecy
5/5
Orwell, ce grand visionnaire...
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!" Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; "et toi camarade, n'oublie pas que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force." Un indémodable !
Une référence culte qu'on utilise à tour de bras de nos jours et qui ne résume que trop bien le voyeurisme ambiant du 20 et 21e siècles : "BIG BROTHER IS WATCHING YOU!" Précurseur de nombreuses dystopies, 1984 pose les bases d'un monde totalitariste qui fait froid dans le dos ; le ministère de l'amour torture, celui de la paix fait la guerre, celui de la vérité ment et celui de l'abondance affame. Le novlangue finira par réduire la pensée à l'abrutissement généralisé, la Police de la Pensée trouvera tous les traitres du régime et leur reniera le droit même d'avoir existé ; "et toi camarade, n'oublie pas que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force." Un indémodable !
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4/5
Un petit air de déjà vu ...
J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.
J'aimerais juste souligner que 1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine: Nous autres . Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïne,de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940,ayant comme trame le problème de la confiance et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 321 notes dont 13 avis lecteurs
un classique à revisiter
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source... Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel. Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est un euphémisme) que celles, entre autres, beaucoup plus théoriques de Hannah Harrendt. Ceci dit, cette lecture n'est spécialement ni gaie, ni joyeuse, et l'époque où l'ouvrage a été produit ne permettait légitimement pas encore de percevoir les dégâts pratiques du tout-numérique d'aujourd'hui, et de la puissance destructrice qu'il nous donne à voir concrètement du virtuel sur le réel.
Loin de tous les clichés dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui concernant le caractère prophétique de ce roman, je pense en l'occurrence qu'il est non seulement utile, mais surprenant de revenir à la source... Au delà d'une sorte de vision du totalitarisme qui adviendrait quelque temps après la seconde guerre mondiale, Orwell nous emmène dans une espèce de fable philosophique sur l'aliénation de l'homme par lui-même, et de la suprématie du social sur l'individuel. Sa réflexion sur le totalitarisme, non exempte de référence à la pensée marxiste, est judicieuse, et ses visions sur l'avenir aussi optimistes (c'est un euphémisme) que celles, entre autres, beaucoup plus théoriques de Hannah Harrendt. Ceci dit, cette lecture n'est spécialement ni gaie, ni joyeuse, et l'époque où l'ouvrage a été produit ne permettait légitimement pas encore de percevoir les dégâts pratiques du tout-numérique d'aujourd'hui, et de la puissance destructrice qu'il nous donne à voir concrètement du virtuel sur le réel.
Trahison de la pensée original
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman. L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ;  “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans cette traduction, « mento- » n’appelle pas « mentir » plutôt que « mental », lui faisant interpréter « mentopolice » comme la « police du mensonge » ! La confusion serait totale. Or il n’y a aucune indication pour l’en détourner.) La police en question ne traque pas le mental, encore moins les mentalités ou le psychisme. Elle traque des pensées, celles qui sont non conformes : par exemple, « que l’Océanie n’a pas toujours été en guerre avec l’Eurasie », « que à telle date l’ex-dirigeant Rutherford était à Londres et non à l’étranger », « que deux et deux font quatre ». Ces pensées criminelles sont des crimes-de-pensée (thoughtcrimes). Pas du tout des « mentocrimes » (comme les rebaptise la traduction), des crimes mentaux, psychiques, subjectifs. 
Mais quand Josée Kamoun entreprend de retraduire les concepts-clés du livre – ceux qui sont entrés dans la langue commune, et que des millions de lecteurs se sont appropriés –, il lui arrive de passer à côté et d’obscurcir lourdement la pensée du roman. L’échec est flagrant avec la « Police de la pensée » (Thought Police) devenu la « Mentopolice » pour des raisons purement esthétiques : « “Thought Police” est une expression très compacte, déclare la traductrice ;  “Police de la pensée” était trop souple ». Soit. Mais que vient faire ici le mental ? (Sous réserve que, chez le lecteur qui découvrirait 1984 dans cette traduction, « mento- » n’appelle pas « mentir » plutôt que « mental », lui faisant interpréter « mentopolice » comme la « police du mensonge » ! La confusion serait totale. Or il n’y a aucune indication pour l’en détourner.) La police en question ne traque pas le mental, encore moins les mentalités ou le psychisme. Elle traque des pensées, celles qui sont non conformes : par exemple, « que l’Océanie n’a pas toujours été en guerre avec l’Eurasie », « que à telle date l’ex-dirigeant Rutherford était à Londres et non à l’étranger », « que deux et deux font quatre ». Ces pensées criminelles sont des crimes-de-pensée (thoughtcrimes). Pas du tout des « mentocrimes » (comme les rebaptise la traduction), des crimes mentaux, psychiques, subjectifs. 
Déception
J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin. Il n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit. L'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque. Je comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984.
J'aime beaucoup les romans d'anticipations, mais alors celui-ci, je me suis ennuyé du début à la fin. Il n'y a aucun rebondissement, c'est long et même l'histoire d'amour culcul n'arrive pas à pimenter le récit. L'auteur était il un visionnaire ? Non, il a simplement parodié le régime Stalinien de l'époque. Je comprends qu'il est eut du succès à sa sortie mais, en 2018, il fait pale figure face aux autres romans d'anticipations. Même si certains ce sont inspiré de 1984.
George Orwell
George Orwell, de son vrai nom, Eric Arthur Blair, est né en 1903 en Inde et mort en 1950 à Londres. Très engagé contre l'impérialisme anglais, les régimes totalitaires soviétiques et nazis et fervent défenseur du socialisme et de la justice social, il publie des oeuvres magistrales, souvent étudiées dans les écoles. Avec 1984, il invente le terme et le concept de Big Brother, véritable guide imposé de la pensée unique pour toute une population. Ouvrage majeur de science-fiction, découvrez un Londres totalitaire régit par une instance contrôlant absolument tout. Nos lecteurs sont unanimes : ce grand classique intemporel et terrifiant est à lire absolument. Dans La Ferme des animaux, l'auteur nous transporte dans une exploitation où les animaux se révoltent et prennent le pouvoir sur les humains. Cette fable satirique, drôle et captivante se fait critique de la révolution russe et du stalinisme de son époque. Après la guerre, le totalitarisme et le contrôle de la pensée ont fasciné de grands auteurs de science-fiction. C'est le cas, entre autres, de Ray Bradbury avec Fahrenheit 451 ou d'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Nos lecteurs amoureux de littérature vous conseillent aussi de vous plonger dans l'univers violent d'Hunger games de Suzanne Collins . Avec notre garantie satisfait ou remboursé, vous êtes assuré de faire le bon choix.
1984
4.4/5
4.3/5
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