Une bonne épouse indienne - Poche

Un roman à deux voix : celle de (Sun)Neel, qui a rejeté sa culture indienne pour adopter l'American way of life et celle de Leila, élevée dans la tradition, qui ne vit que dans l'attente d'un mariage arrangé. Comment s'accommoder de sa culture et de son épouse indienne quand on les subit ? Comment trouver sa place quand on est tiraillé entre deux cultures opposées ? Qu'est ce que l'amour ?

Un beau roman sur l'identité, la différence, l'amour.

Suneel Sarath est tiraillé entre deux cultures : celle de son pays d’accueil, les États-Unis, où il mène une brillante carrière de médecin, des amis qui le connaissent sous le nom anglicisé de Neel, et une maîtresse américaine, blonde et libérée ; et celle de son pays d’origine, l’Inde, où sa famille se désespère de le voir célibataire et décide de prendre les choses en main.
C’est ainsi que Neel se retrouve avec une épouse qu’il n’a pas choisi et dont il ne veut pas. Leila est douce, réservée, intelligente, et bien déterminée à former un vrai couple avec son nouveau mari.
Avec Une bonne épouse indienne, Anne Cherian bouleverse nos idées reçues sur les mariages arrangés, et nous montre que même dans les sociétés "traditionnelles" les femmes ne sont pas sans pouvoir.

À savourer d’urgence !

• Passionnant
• Dépaysant
• XXIe siècle
• Etats-Unis
• inde
• Californie
• San Francisco

Neel est un brillant médecin américain. Mais son vrai nom est Suneel, il est d'origine indienne et sa famille estime qu’à 35 ans, il est largement en âge de se marier. À la suite d’un séjour dans sa famille, il se retrouve marié contre son gré. Neel a bien l’intention de continuer sa vie comme il l’entend et notamment de garder sa maîtresse américaine, blonde et libérée. Mais Leila, pour être douce et réservée, n’en a pas moins une volonté de fer, et va s’insinuer dans sa vie sans qu’il s’en rende compte.

Je m’étais dit que j’allai lire un chapitre ou deux avant de me coucher, et j’ai fini par éteindre à deux heures du matin, après avoir dévoré les 450 pages d’Une bonne épouse indienne.

C’est rafraîchissant d’avoir un héroïne et une auteure qui ne font ni une critique ni une apologie du mariage arrangé. C'est le lot de millions de femmes qui l'acceptent comme normal et font ensuite leur vie selon ces paramètres. J’ai beaucoup aimé aussi la description du problème de l’immigré qui est changé par les mœurs du pays où il habite : il n’est plus tout à fait chez lui dans son pays d’origine, mais n’est jamais non plus tout à fait chez lui dans son pays d’accueil.