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"Il était une fois Tlemcen... ". Ainsi pourrait débuter le livre de
Foudil Benabadji. Pourquoi le lieu qui nous a vus grandir
exerce-t-il sur nous un charme inoubliable ? Pour ressentir
cette voluptueuse impression, il suffit de feuilleter ce nouvel
ouvrage. Vous serez éblouis par les lumières qui émanent de
cette ville. Elles traduisent l'envoûtement des lieux, les
parfums vivaces des vergers et les fascinants paysages d'une
cité qui , sauvegarde jalousement son architecture, ses us et
coutumes.
Le choix du titre : "La Cité des remparts" exprime
la volonté de Tlemcen de garder son indépendance, refusant
de servir n'importe quel conquérant, tout en étant attentive à
tous ceux qui veulent l'aimer. Elle a hérité de nombreux
surnoms : "La bien gardée de Dieu", "La perle du Maghreb",
"La Grenade africaine" ou "Une perle enchâssée dans un écrin
de verdure". Le poète andalou Yahia Ibn Khaldoun l'associera
à ce vers : "Un pays auquel la colombe a prêté son collier et
que le paon a revêtu de son plumage".
Dans les légendes qui
ont cours dans la cité, on l'appelle : "Medînet-el-Djidâr",
littéralement : "La ville de la muraille,... la cité des remparts".
Le chevalier de la foi, l'Emir Abdelkader, succombant à ses
charmes ne l'a-t-il pas chanté dans ses poèmes ? Puisse ce livre
inspirer et séduire les lecteurs et écrivains, comme l'avait été le
grand sociologue Yahia Ibn Khaldoun qui s'est écrié : "C'est la
ville du savoir, du raffinement et des bonnes manières".