De la pandémie qui ravagea notre monde, désormais sans électricité, sans rien, il reste cette poignée de femmes et d'hommes, groupe itinérant dans la région des Grands Lacs, entre le Canada et les États-Unis, qui joue du Beethoven et du Shakespeare. Plus qu'un roman postapocalyptique, loin de la science-fiction, Station Eleven est un roman sur l'espoir, l'amour et la rédemption, sur ce qui subsiste quand tout a disparu.
"Survivre ne suffit pas"
« Survivre ne suffit pas »
99% de la population mondiale disparaît en quelques jours succombant à une nouvelle forme de grippe. Les quelques survivants voient la civilisation moderne s'effondrer, ses organisations politiques ses infrastructures et ses réseaux de communication avec, les laissant isolés dans un monde violent.
Une troupe nommée la Symphonie itinérante sillonne les bords du lac Michigan jouant dans les colonies de survivants, Shakespeare et Beethoven. Le temps passant ceux qui ont connu l'ancien monde et qui en cultive la nostalgie vont devoir vivre avec une génération pour laquelle ce monde n'a jamais existé. C'est étrangement une ode à l'humanité que nous livre Emily ST. John Mandel à travers ce roman post-apocalyptique. Que reste-t-il quand tout à disparu ? La part d'humanité qui réside en nous peut-elle survivre à un tel cataclysme ?
Un livre plein d'espoir dans un monde d'où on pourrait le croire absent.