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Voilà c'est tout simple : les personnages ont entre dix-huit, dix-neuf et vingt-trois, vingt-quatre ans. Paysage: la France de la fin des années 70. Fille, campagne ombragée et bords de mer. Ils vont dîner, ils tombent amoureux, ils font de la métaphysique et sont abominablement normaux. A-bo-mi-na-ble-ment, scanda Charles levant un doigt. - Et alors ? - Et alors, tout le tralala. Bref, ils font connaissance avec cet asile de fous qui inclut toutes les terres habitées situées à plus de dix kilomètres de leurs berceaux.
Compris, ma grande ? Véro le regarda avec inquiétude. - Et tu as fait ça tout seul, toutes ces histories ? - Mmh. - Tu dois être crevé ? - Je suis épuisé. Agonisant. Positivement mourant. Et la nuit vient à peine de tomber. Ils frissonnèrent.
SIMPLE JOURNEE D'ETE...
Quelques pages éclatantes de douceur, de légèreté perchées sur un fil, toujours en équilibre, où l'élégance et l'ironie se confondent aux mélopées du temps qui passe.
Il y a dans ce recueil de nouvelles de Frederic Berthet, cette impression de bouillonnement permanent, toujours contenu, une voix singulière qui nous fait toucher les effluves de l'existence par de petites touches, scintillantes de beauté.
Tout le charme d'une langue et d'un regard extrêmement envoutant.