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"J'étais assis à l'ombre d'un pin et la propriétaire des chevilles que je regardais regardait les gens dormir au bord de la piscine, sous les parasols, et souriait vaguement de temps en temps en pensant qu'elle s'endormirait bientôt. Les gens qui dormaient remuaient un peu dans leur sommeil et se demandaient en rêve comment Goethe avait eu la force de prendre tant de dispositions. La journée d'été, elle, devait déjà réfléchir à la façon dont elle s'y prendrait, le lendemain, pour devenir encore un peu plus chaude".
SIMPLE JOURNEE D'ETE...
Quelques pages éclatantes de douceur, de légèreté perchées sur un fil, toujours en équilibre, où l'élégance et l'ironie se confondent aux mélopées du temps qui passe.
Il y a dans ce recueil de nouvelles de Frederic Berthet, cette impression de bouillonnement permanent, toujours contenu, une voix singulière qui nous fait toucher les effluves de l'existence par de petites touches, scintillantes de beauté.
Tout le charme d'une langue et d'un regard extrêmement envoutant.