Je l’avais déjà évoqué auparavant, mais je ne suis, d’ordinaire, pas une grande adepte de Science-Fiction. Et pourtant, S’Il Suffisait d’Aimer est, à mon sens, l’un de mes plus gros coups de cœur de ce genre !
Ce roman, narré à la première personne, nous plonge immédiatement dans cet univers dystopique à la fois terrifiant, et pourtant si réaliste. Loin de nous noyer sous un flot d’informations, l’autrice parvient à nous expliquer les règles de cet univers qui est le sien, le tout avec une main de maître. Sa plume, addictive, nous pousse à continuer notre lecture,
sans parvenir à refermer le livre.
Mais, au-delà de cette écriture si singulière, ce sont avant tout les personnages qui ont su me séduire. Porteurs d’une réalité sociétale terrible, ce sont eux – Élodie et Jacob – qui nous transportent au travers de ce monde dystopique dans lequel les Fades – personnes incapables de ressentir des sentiments amoureux – sont brimés et mis à l’écart du monde. L’Institut, alors en charge de leur éducation, les forment tout au long de leur vie, et ce dans le seul but de les faire participer à la télé-réalité. Le but ? Amuser la population, au prix de vies innocentes.
Ce concept, dès le début, a su me convaincre et m’entraîner dans l’histoire, malgré quelques petites répétitions repérées à de rares endroits du texte. Loin de se baser sur des clichés redondants, l’autrice parvient à mettre en avant les émotions de ses personnages et à en faire le fil conducteur de son histoire. Toute une réflexion s’engage alors autour de cette thématique, à la fois complexe et intrigante : « Et s’il suffisait d’aimer pour se rendre compte de leurs erreurs ? »
Les caractères des personnages, qu’il s’agisse de Jacob et d’Élodie ou bien encore de Lory, Riana, Madame X, Joe, et bien d’autres, se dévoile de manière parfaitement naturelle. Rien n’est lourd, tout est calculé et se lit avec fluidité.
C’est d’ailleurs cette fluidité qui m’a permis d’adhérer autant à cette histoire, à la fois haletante et touchante. C’est cet attachement pour les personnages qui m’a permis de retenir mon souffle à chaque péripétie, et ce jusqu’à la dernière page.
Une dernière page qui, je dois l’avouer, m’a beaucoup frustrée ! Raison pour laquelle j’attends le second tome de cette saga avec la plus grande impatience !
Une lecture que je recommande donc grandement et qui, j’en suis certaine, vous fera réfléchir tant sur vos propres sentiments que sur votre perception des autres. Car, après tout, pourquoi ce monde ne deviendrait-il pas le nôtre ?
A lire de toute urgence !
Je l’avais déjà évoqué auparavant, mais je ne suis, d’ordinaire, pas une grande adepte de Science-Fiction. Et pourtant, S’Il Suffisait d’Aimer est, à mon sens, l’un de mes plus gros coups de cœur de ce genre !
Ce roman, narré à la première personne, nous plonge immédiatement dans cet univers dystopique à la fois terrifiant, et pourtant si réaliste. Loin de nous noyer sous un flot d’informations, l’autrice parvient à nous expliquer les règles de cet univers qui est le sien, le tout avec une main de maître. Sa plume, addictive, nous pousse à continuer notre lecture, sans parvenir à refermer le livre.
Mais, au-delà de cette écriture si singulière, ce sont avant tout les personnages qui ont su me séduire. Porteurs d’une réalité sociétale terrible, ce sont eux – Élodie et Jacob – qui nous transportent au travers de ce monde dystopique dans lequel les Fades – personnes incapables de ressentir des sentiments amoureux – sont brimés et mis à l’écart du monde. L’Institut, alors en charge de leur éducation, les forment tout au long de leur vie, et ce dans le seul but de les faire participer à la télé-réalité. Le but ? Amuser la population, au prix de vies innocentes.
Ce concept, dès le début, a su me convaincre et m’entraîner dans l’histoire, malgré quelques petites répétitions repérées à de rares endroits du texte. Loin de se baser sur des clichés redondants, l’autrice parvient à mettre en avant les émotions de ses personnages et à en faire le fil conducteur de son histoire. Toute une réflexion s’engage alors autour de cette thématique, à la fois complexe et intrigante : « Et s’il suffisait d’aimer pour se rendre compte de leurs erreurs ? »
Les caractères des personnages, qu’il s’agisse de Jacob et d’Élodie ou bien encore de Lory, Riana, Madame X, Joe, et bien d’autres, se dévoile de manière parfaitement naturelle. Rien n’est lourd, tout est calculé et se lit avec fluidité.
C’est d’ailleurs cette fluidité qui m’a permis d’adhérer autant à cette histoire, à la fois haletante et touchante. C’est cet attachement pour les personnages qui m’a permis de retenir mon souffle à chaque péripétie, et ce jusqu’à la dernière page.
Une dernière page qui, je dois l’avouer, m’a beaucoup frustrée ! Raison pour laquelle j’attends le second tome de cette saga avec la plus grande impatience !
Une lecture que je recommande donc grandement et qui, j’en suis certaine, vous fera réfléchir tant sur vos propres sentiments que sur votre perception des autres. Car, après tout, pourquoi ce monde ne deviendrait-il pas le nôtre ?