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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Quel beau roman! mais si triste, si déchirant! César tombe amoureux de Paz, une jeune photographe espagnole, avant qu'elle même le sache. Il va tout faire pour la retrouver et la conquérir.
Elle se laissera aimer mais un mal-être l'habite.
Ces deux là ne se comprennent pas et cet amour fou n'est pas totalement partagé.
Ils s'aiment, se déchirent et finalement elle part, laissant un enfant, Hector, pour ne jamais revenir.
Ce roman est merveilleusement bien écrit, et on ne peut faire autrement qu'avoir les larmes aux yeux. On "plonge" totalement dans l'histoire. Il a reçu cet automne
le prix de l'Académie française et le prix Renaudot des Lycéens. Bravo!
Au départ avec son bandeau-photo, on lui aurait plutôt décerné le prix de la tête à claque ou du beau gosse, selon, et puis un prix assez mérité a effacé cette belle gueule. Il n'est pas le premier à ne pas attendre la vieillesse pour dire à son fils ce qu'il doit savoir. "Un couple, c'est la guerre.Tu verras quand tu seras amoureux !" (quitte à s'adresser à un enfant...) Nicolas Rey, dans "l'amour est déclaré" au diable vauvert avait excellé dans cette confidence prématurée, cet héritage précoce laissé à sa progéniture comme un lègue dans l'urgence et dans le chaos, l'époque quoi. On ne doit plus rien caché à son fils ou presque, on doit tout dire, les blessures, les faiblesses, toi aussi tu seras un homme mon fils ! Là, l'humour reste aux frontières avec la guerre. On ne garde que l'amour, on plonge et c'est le portrait d'une mère que l'on fait à son fils, une mère morte et avant un amour qu'il n'aura pas connu. Mais fruit de cet amour, il devra en connaitre chaque partie avec comme dans chaque amour ce qui au départ sera sa fin. Et l'origine comme dans bien des amours, c'est le rapport au monde... Un monde qui devient géopolitique, dangereux et donc pour lui, qui l'a déjà éprouvé, un monde qu'on ne peut qu'apprécier avec une sorte de mélancolie heureuse dans les frontières de l'Europe. Et il y a déjà tant de choses pour mettre ici à l'épreuve ou en miroir un amour dans son art ancien et contemporain, dans ses derniers petits paradis mais ; retrouver le monde d'aujourd'hui ailleurs plus jamais. Alors l'amour dans ses frontières fermées s'étiole, métaphore et autoportrait masqués... Il y a une élégance, une vitesse, une intelligence, une histoire d'amour parfaite dans sa trajectoire avec un début et une fin et pas n'importe lesquelles. C'est bobo et profond à la fois, souvent saisissant. C'est Pénélope maintenant qui part et Ulysse qui reste pour une fois vaincu et triste de ne pas avoir pu la retenir, la prévenir. Et, "aujourd'hui, dans le roman, le politique et l'intime ne peuvent plus être séparés." (Salman Rushdie), même si vous tentez de lui échapper ou de l'ignorer...
Magnifiquement écrit Beaucoup de pudeur dans cette magnifique histoire d'amour On ne quitte le livre qu'à la dernière page Temoignage d'amour profond écrit dans un style très fluide
Et j'ai plongé dans la lecture du dernier roman de Christophe Ono-Di-Biot. C'est une découverte pour moi puisque je n'ai rien lu de l'auteur jusqu’à Plonger.
A chaud, c'est de l'enthousiasme grâce à la merveilleuse dernière partie du livre. Clairement ma partie préférée des 4 constituant le livre. Très bien écrite, émouvante, permettant de se mettre à la place du narrateur et donc de ressentir ses doutes, ses peurs, ses envies... On plonge avec lui, on se crispe avec lui, on pleure avec lui... et on comprend dans les dernières lignes avec lui. On referme la dernière page apaisée.
Mais faisons les choses dans l'ordre.
La première partie est plaisante: ou comment une histoire d'amour total démarre sur une incompréhension...
Et cela illustre ensuite toute l'histoire de cette relation entre Paz et César: celui d'une incompréhension immense, totale, démesurée...
Le narcissisme vs l'égocentrisme... César profondément amoureux de Paz artiste fascinante mais insaisissable.
Les deux suivantes ne sont pas si agréables: elles possèdent des longueurs et quelques incompréhensions de ma part. Est ce le fait que cela ne traite les thèmes que superficiellement? Est ce le passage sur la conception de l'enfant, plus imposée que voulue?
Je ne saurais dire... je n'étais pas à l'aise dans cette recherche quoiqu'il arrive du bonheur, les longueurs sur le monde de l'Art et ce couple qui survit dans l'incompréhension sans explication réelle.
Et puis y a cette quatrième partie.
Mêlant poème, longues phrases, descriptions fouillées, l'auteur manie à merveille l'écriture moderne, parfois complaisante souvent très émouvante.
Tout en nuance, ce voyage à la découverte de l'autre comme de soi ou le témoignage d'amour paternel m'a conquis.
Je re-plongerai surement ! Je recommande cette lecture qui sort un peu de l'ordinaire.
Certes c'est bien une histoire d'amour, à n'en pas douter ! Un amour par excellence ! Dans tout les sens du terme !
L'auteur Christophe Ono-Dit-Biot nous a tout livré ou presque de l'amour ! L'amour entre deux être, l'amour paternel, l'amour dans toute sa splendeur avec ses dons et ses sacrifices ! Une belle histoire qui laisse des questions, des pensées qui nous torturent : Jusqu'où peut-on ou est-on capable d'aller par amour ? Qu'est-on capable de supporter ? Quelles souffrances et quels sacrifices sommes nous capables d'endurer...
L'amour attent-il au tournant de la rue, dans une épicerie...
? Doit-on forcer le destin ?
Voici un vrai roman français, qui raconte une histoire belle d'amour, avec des mots choisis ; qui nous parle de notre monde, un peu.
J'ai beaucoup aimé me laisser prendre par la main par l'auteur les 3 premiers quarts du roman, le dernier quart étant, à mon avis, de trop.
Ceci dit, la quatrième de couverture est trompeuse, qui parle "d'élucidation des raisons qui ont précipité (la) fin". Je pense plutôt que le narrateur veut simplement raconter à son fils sa mère, sans forcément trouver les raisons du pourquoi ni du comment.
J'ai aimé Paz, artiste mystérieuse, sans cesse
en questions. J'ai aimé César, qui tente de faire de son mieux pour satisfaire tout le monde. J'ai aimé leur fils, portrait brossé à petits traits par-çi par-là.
Pourtant, je n'ai pas ressenti de veritable émotion à la lecture de ces pages. J'avais envie d'y revenir, ce qui est déjà pas mal, mais sans plus.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'oeuvre d'art "Boy with frog" à l'origine de la naissance du fils du narrateur.
Je sais en général très rapidement si un roman va me plaire ou non. Ici j'ai été touchée dés la première phrase " je ne mourrai pas : j'ai un fils ( proverbe arabe ) ". L'émotion ne m'a ensuite pas lâchée jusqu'à la dernière ligne de ce récit bouleversant d'un père à son fils. César raconte à Hector sa rencontre avec sa maman : Paz ( dont on apprend dés le début du livre que celle-ci vient de mourir), son amour pour elle, ses difficultés à vivre avec cet artiste qui se sent incomprise. Paz ne m'a parfois pas paru très sympathique mais l'amour que César lui porte est d'une sincérité bouleversante ainsi que l'amour qu'il éprouve pour son fils. L'écriture de Christophe Ono-Dit-Biot est magnifique et m'a touché en plein cœur. Une vrai réussite et très beau moment de lecture.
Le narrateur raconte à son fils l'histoire d'amour qu'il a vécu avec Paz la mère de celui-ci. Le roman s'ouvre alors que le narrateur journaliste spécialisé dans les événements culturels reçoit un appel inquiétant suite à la disparition de sa femme et doit prendre l'avion en urgence pour reconnaître son corps.
Tout le roman retrace cet histoire d'amour intense entre le journaliste et Paz jeune artiste photographe espagnoles originaires des Asturies. Une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues et emmène nos deux protagonistes aux quatre coins de l'Europe . Ils ont un
projet de livre traitant ce qui va disparaître dans la culture européènne.
Très vite cependant Paz étouffe elle veut parcourir le monde alors que notre journaliste ce contente de l'Europe car il a été marqué par des reportages traumatisant qu'il a effectué auparavant dans des régions marquées par la violence des hommes et des éléments naturels.
La naissance d'Hector ne stabilise pas Paz qui fait passer ses préoccupations personnelles avant sa vie de famille et qui choisit de disparaître jusqu'au jour ou notre journaliste est appelé pour aller reconnaître son corps et enquêter sur sa mort suspecte (meurtre, suicide, accident)
En plongeant pour comprendre les causes de la mort de sa femme, le narrateur se replonge dans l'histoire de son couple. Un roman passionnant ou l'auteur nous décrit les relations entre un homme protecteur et une femme qui ne vit que pour son art
Il y a eu d’abord ce titre: " Plonger"… ce mot me touche, me transporte, me fait rêver… il y a des mots comme ça!
Il y eu ensuite la jaquette, avec la photo de l’auteur. Ce regard… j’avais envie de m’y noyer.
Et puis il y eu l’auteur en lui-même: Christophe Onot-dit-Biot, que je ne connais que par son livre " Birmane" et qui me donnait là une nouvelle occasion de voyager avec lui, ou plutôt avec César, le personnage principal de ces deux livres… Alors PetiteMaman me l’a offert et j’ai nagé dans cette histoire avec un plaisir immense et beaucoup d’émotions.
Si
vous n’avez encore rien entendu sur ce livre, continuez ainsi. N’essayez même de ne pas lire la quatrième de couverture qui, à mon avis, brouille un peu les pistes et ne reflète pas ce que ce livre sera. Ne lisez pas les critiques qui pour certaines ne doivent même pas avoir lu ces pages… Ne lisez que ce que ce livre a été pour moi et l’émotion qu’il a suscité. Et puis, à votre tour, plongez.
plongercouvC’est César qui raconte. Il écrit pour son fils, Hector; il lui raconte son amour pour sa mère, Paz, l’artiste, qui n’est plus là:
" Tout a commencé avec ta naissance. Pour toi. Tout a fini avec ta naissance. Pour nous. "
Je ne vous en dirai guère plus, il faut vous lancer, sans préjugés.
Sachez juste que c’est César qui m’a le plus touchée: il est journaliste, a beaucoup voyagé pour son métier et refuse à présent de voyager hors de l’Europe. Comment le comprendre quand on a comme moi des rêves de voyages plein les étagères, que lui a ce que j’estime de la chance de pouvoir les faire grâce à son métier?! Paz ne comprends pas non plus, ça l’agace… ça, et d’autres choses. Mais César explique ; c’est vertigineux, c’est tristement logique, c’est injustement fataliste…
Et il va devoir partir à nouveau, loin des frontières de cette Europe qui le rassure. Par amour. Pour retrouver Paz. Pour raconter à Hector.
La tentation est grande de vous raconter cette dernière partie. Elle m’a touchée au plus profond. Le titre était bien ce qu’il annonçait!
César- ou bien est-ce l’auteur?- met dans ces derniers chapitres tout ce que j’ai toujours été incapable de dire de ma passion. J’ai pleuré.
Il y met aussi l’évocation d’un poème que je ne vous dévoilerai pas, l’auteur nous ayant laissé le choix de le lire… ou pas…
Plonger est un immense roman d'AmourS...
César, le narrateur, alors qu'il prend connaissance de la perte de celle qu'il a aimée plus que tout, décide de raconter leur histoire à son petit garçon.
Il y a dans ces lignes tout l'Amour de César pour Paz, avant tout, mais également l'incompréhension qui l'a saisi lorsqu'elle a décidé de partir sans lui... Mais surtout lui laissant Hector, leur petit garçon. Parce qu'entre Paz et César, c'est l'amour-passion, l'amour-vache, l'amour-qui-fait-mal... l'amour à mort.
Il y a l'Amour irrationnel de Paz pour Nour qui finira par lui faire céder
à son désir de partir voir en dehors des frontières européennes ce qui se passe... abandonnant son fils, Hector.
Il y a surtout tout l'Amour de César pour Hector à qui il décide d'écrire toute la beauté de sa mère, mais également toute la beauté (et l'horreur aussi quelquefois !) du Monde.... et lui rappelle, à chaque page, à quel point il est un père comblé de bonheur par son petit garçon.
Il y a enfin tout l'Amour de César pour l'art, principalement contemporain à qui il voue une véritable passion. Et il faut bien avouer que Christophe Ono-Dit-Biot sait décrire les œuvres qui le touchent.
Il s'agit donc d'un roman d'AmourS.... et par définition, d'un roman sur la transmission puisqu'à chaque page, César pointe du doigt les choses qu'il souhaite transmettre à Hector.
Et si, finalement, le lecteur a l'impression de lire une longue lettre d'Amour d'un père à son fils (bien que le style ne soit absolument pas épistolaire) Plonger est un magnifique roman, poétique et dense, une promenade à la fois terrienne et sous-marine, servie par une écriture d’une belle richesse, dense et émouvante.
Plonger est l'une des plus belles histoires d'Amour !
Agréablement surprise par cette histoire d'amour passion avec un grand A, racontée par un homme. L'écriture est fluide, poétique. Je vous recommande d'ajouter ce livre à votre wish list de Noël!!!
Comment ne pas être charmée par ce récit amoureux qui nous fait aussi voyager à travers l’Europe, descendre dans les fonds sous-marins et découvrir l’Art moderne. Surtout lorsque le narrateur ressemble étrangement à l’auteur qui vous a déjà hypnotisée avec son regard de beau ténébreux sur le bandeau de la couverture du livre.
Dans ce récit qu’il fait à son fils, le narrateur veut lui faire découvrir sa mère et veut aussi revivre les meilleurs et pires instants de son couple. Paz, cette jeune photographe espagnole de quinze ans sa cadette, est belle, lumineuse, sauvage.
Il en fait presque une icône un peu perdue dans ce monde artistique qui l’étouffe. Lui, journaliste traumatisé par des évènements dramatiques qu’il a vécus, a développé une phobie de cette modernité. Il ne veut plus voyager hors d’Europe, alors que Paz rêve de découvrir avec lui d’autres cieux. Lorsqu’il devra rejoindre Paz dans son monde et ses désirs, il sera trop tard pour elle mais peut-être pas pour la comprendre.
Si l’histoire d’amour est belle, j’ai trouvé les personnages un peu manichéens. Lui, avec une phobie peu logique avec son métier de journaliste et elle, en artiste capricieuse et bornée. Comme le suggère Paz, le narrateur m’a souvent excédée avec d’une part sa peur et d’autre part avec ses éternelles justifications sur les œuvres d’art. J’ai un peu souffert de cet étalage culturel et de l’utilisation fréquente de noms de personnalités, de lieux ou noms étrangers.
C’est peut-être que je ne sais pas plonger. L’auteur a tout de même raflé deux prix littéraires, La grand Prix de l’Académie Française et le Prix Renaudot des Lycéens. Je crois surtout que c’est parce qu’il m’avait beaucoup intéressée avec Birmane et que j’attendais énormément de ce nouveau roman. Peut-être que moi aussi, je le préfère lorsqu’il nous emmène hors d’Europe…
Plonger, ce verbe est le titre de ce roman récit qui nous parle d’une belle histoire d’amour et comme le dit si bien la chanson les histoires d’amour finissent mal en général.
Je ne dévoile rien en vous disant que César, le narrateur, va devoir aller reconnaître le corps de Paz, qui s’est noyée dans les Emirats Arabes.
Il est journaliste culturel à Paris et croise un soir dans une épicerie de quartier Paz une belle asturienne, qui dévalise l’épicier de ses bombes nettoyantes. Des bombes pour nettoyer les objectifs des appareils photos. Après une enquête, il va découvrir
qu’elle est photographe et va tout faire pour la rencontrer. Il va écrire un article élogieux sur son travail.
Ils vont alors vivre une belle histoire d’amour mais tumultueuse. Qui est vraiment Paz, elle est si assoiffée d’aventures alors que lui, a décidé de rester en Europe et de fréquenter les musées.
Christophe Ono Dit Biot nous parle très bien du désir.
De belles pages aussi sur l’art contemporain, sur des lieux magiques ou ordinaires. On a envie de déambuler dans les couloirs des musées, de prendre les chemins de bord de mer, de flaner dans les ruelles de Venise.
Ce livre nous parle de notre vie actuelle, de l’art contemporain, de la situation de l’Europe et du monde, de la vie individuelle face au monde.
Pourquoi plonger, car Paz meurt noyée mais aussi parce qu’ elle a un rapport particulier à l’eau. L’eau est quasiment présent dans tout le roman, que ce soit Paz, avec les cheveux mouillés en sortant d’une piscine parisienne, ou sur une plage asturienne ou italienne, que ce soit un soir de Biennale d’art contemporain à Venise, que ce soit de superbes pages sur la plongée, on s’y croirait. Que ce soit cette histoire d’adoption de requins, le premier fils de Paz. Eh oui, On peut adopter un requin et le suivre pendant sa vie.
Lors d’une rencontre, Christophe Ono Dit Biot a relativisé le danger des requins qui ne tuent pas autant de personnes. Doit’ on interdire les voitures après tous ces décès lors d’accidents de la route !!
Un enfant va naître de cette union et le narrateur écrit d’ailleurs ce livre pour son fils, pour lui laisser une trace sur la vie de sa mère.
Une écriture fluide, très imagée font de ce livre un plaisir de lecture. Des images jaillissent de certaines pages et on a envie d’aller découvrir ces lieux susceptibles de disparaître. D’ailleurs, le couple avait le projet d’écrire un livre sur les lieux susceptibles de disparaître en Europe.
On ressent un sentiment de nostalgie, le long des pages. J’ai beaucoup aimé le rapport au classique, que ce soit à la mythologie, à l’art classique ou à la littérature. Mais cette culture classique permet aussi d’appréhender l’art contemporain et des pages sur les galeristes et certains artistes contemporains sont très pertinentes et succulentes.
Ce livre m’a fait penser au livre d’Eric Reinhardt, Cendrillon, qui appréhende aussi nos sociétés d’un point de vue culturel. Il y avait d’ailleurs dans ce livre de Reinhardt de belles pages sur la danse contemporaine.
Ce narrateur ressemble étrangement à l’auteur, lui-même journaliste culturel dans un grand périodique français mais comme il le dit souvent en rencontre, Flaubert, un monsieur barbu était aussi Madame Bovary. ( !!)
Mais il y a des pages qui semblent si réalistes qu’on ne peut que penser que l’auteur-narrateur les a vécu.
Un livre sur notre époque, politique et culturelle avec une belle écriture. D’ailleurs, ce livre vient d’être primé par l’Académie Française, ce qui a beaucoup touché Christophe Ono Dit Biot.
Une belle découverte de cette rentrée littéraire et l’auteur a réussi à écrire un livre beaucoup plus abouti que ses précédents, Birmane par exemple.
Merci infiniment à entreelivre de m'avoir permis de lire ce livre
Alors qu'il s'était jure de ne plus quitter l'Europe, césar doit a nouveau partir. Il n'a pas le choix, la mère de son fils a été retrouvée morte sur une plage. Pour son fils, il retrace leur rencontre, leur vie commune et nous plonge dans leur intimité la plus profonde : la difficulté de vivre au quotidien avec une artiste, les concessions faites ou non dans la vie de couple pour que chacun puisse s'épanouir, l'amour maternel. Tout en pudeur, on partage la vie de césar et paz jusqu'à sa disparition. Elle ne m'est pas apparue très sympathique cette artiste malgré tout l'amour que
lui porte césar. Pourtant, grâce au style captivant, on se laisse entraîner dans le mystère.
La seconde partie du livre consacrée a l'enquête que mènera césar pour comprendre la disparition de sa femme m'a davantage plue car plus enlevée et a la fois d'une grande tristesse. Ce dénouement est tres émouvant. Comme césar fait decouvrir paz a son fils dans la premiere partie du livre, césar découvre sa femme dans la seconde.
C'est très beau, les sentiments très forts, de beaux moments de lecture notamment lors des plongées au fond des mers ou la beauté des lieux se confond avec le trop plein d'émotions de césar.
Plonger, quelle belle invitation nous fait là Christophe Ono-Dit-Biot. Mais plonger dans quoi ? Dans l’eau ? Au sens littéral ou symbolique de la chose ? Car si c’est au sens littéral, on plonge dans une Piscine, un océan ou une mer ? Si c’est au sens symbolique de la chose, alors là, c’est une invitation à plonger dans l’émotionnel… Invitation d’autant plus intéressante.
Dans ce roman, nous allons, plutôt, plonger dans le sens symbolique de l’eau. Nous allons suivre ou devrais-je plutôt dire, nous allons reconstruire l’image d’une mère, d’une femme, d’une amante
au travers des souvenirs de César, celui qui l’a aimé, pour son fils Hector. Nous allons découvrir une femme au fort caractère (tu m’étonnes c’est une espagnole et de surcroît Asturienne) qui pourrait presque prendre le « rôle de l’homme » dans la relation à l’autre alors que César aurait le « rôle de la femme. » Bien entendu cette image de Paz, n’est pas complète car nous n’avons qu’un seul point de vue. Elle nous est uniquement décrite au travers des yeux de César.
Plonger, c’est aussi plonger dans les personnages, nous allons être amené à vivre des choses très personnelles, on rentre dans l’intimité des personnes avec des émotions très justes, très vraies, on pourrait presque croire que l’auteur nous offre une part de son intimité tellement les émotions sont fortes. Mais encore une fois, l’histoire est incomplète, nous n’avons pas les ressenties de Paz, nous n’avons uniquement ceux de César.
Christophe Ono-Dit-Biot nous fait Plonger en plein cœur de l’amour, le vrai, le beau, mais aussi celui qui fait mal et qui a ses travers. On se rend compte, que parfois, par amour, on oublie d’être soi et qu’il arrive un moment où l’on ne peut plus avancer, on étouffe comme le dit si bien Paz. Dans ce cas-là, on prend des décisions qui font mal.
Ce livre est comme un exutoire. J’ai l’impression de César, fait se travaille sur la femme qu’il a aimé afin exorciser cette histoire et en ressortir purifié.
Le livre est très intéressant, car il fait énormément référence à des œuvres d’art, des œuvres littéraires et à la Mythologie Grecques.
Les références aux photographies que fait Paz sont telles, que l’on a l’impression de les avoir devant les yeux, mais c’est d’autant plus frustrant que l’on ne pourra jamais les voir.
J’ai beaucoup apprécié ce livre, qui a une rythmique assez soutenu, les mots sont beaux, vrais. On s’attache facilement aux personnages.
Dès le début du livre, on en connaît l'issue, la mort de Paz, la femme aimée.
César s'adresse à son fils, Hector, âgé de quatre ans, à qui il raconte sa rencontre avec sa mère, leur relation et qui était cette femme.
Leur relation avait débuté par un malentendu. Journaliste, il avait rédigé un article sur son travail de photographe. Dans ses clichés de plage, il voyait la vie, là où elle voulait exprimer tout le contraire.
Des différences fondamentales de perception ponctueraient constamment leur vie commune.
Elle était jeune, énergique, déterminée et avait
soif de découvrir le monde.
Lui avait déjà connu le grand frisson du reporter. Il avait parcouru le monde et aspirait à une vie plus sédentaire et moins risquée. Il s'épanouissait dans son milieu parisien branché, au milieu des soirées, réceptions, expositions culturelles et artistiques, d'un monde un peu nombriliste et artificiel.
Comme Paz, j'ai eu envie de fuir ces soirées et cette vie. Les digressions sur l'art et les considérations sur la vieille Europe m'ont un peu assommée et si le style ne m'avait pas retenue, je n'aurais peut-être pas poursuivi ma lecture.
Mon attention s'est réveillée au moment où César embarque, dépassant ses phobies de quitter l'Europe, pour l'Arabie Saoudite où le corps de Paz a été retrouvé et où il va essayer de comprendre ce qui s'est passé et ce que sa femme était venue chercher.
Finalement, j'ai plongé en apnée dans les derniers chapitres qui m'ont fait rapidement oublier l'ennui qui s'était abattu sur moi vers le milieu du livre.
En conclusion, un avis en demi teintes: un début vif et captivant, une fin palpitante mais je pense que le roman aurait gagné à ce que la partie centrale soit allégée.
Un grand merci aux Jeudis Critiques et à Entrée livre pour ce partenariat.
On se sait pas bien où s’arrête la fiction et où commence l’autobiographie dans Plonger. Un journaliste et écrivain quadragénaire, qui travaille pour un journal réputé, qui a couvert plusieurs conflits et a écrit des reportages sur le Liban ou le tsunami en Thaïlande : voilà une description qui pourrait s’appliquer à Christophe Ono Dit Biot, mais qui pourtant est celle du héros du roman. Héros ou simple spectateur d’ailleurs, puisque le personnage principal du livre n’est pas celui qui fait office de narrateur mais la femme qui le fascine et qui devient vite le point de
mire des attentions du narrateur et de celles du lecteur.
Plonger est avant tout le récit d’une histoire d’amour, racontée à l’enfant né de cette histoire. Une histoire d’amour donc, mais surtout l’histoire d’une rupture annoncée, entre Paz, une jeune photographe anticonformiste en quête de nouveauté et d’exotisme et César, un écrivain traumatisé par ce qu’il a vécu à l’étranger et qui aspire à plus de tranquillité et de sérénité.
J’ai passé un très bon moment avec ce très beau roman, parfois mélancolique.
Je me garderai de trop interpréter cet ouvrage, de crainte de reproduire l’erreur de César dans le livre, mais bon on ne sait jamais, une erreur d’interprétation peut être à l’origine de bonnes choses, Plonger en est témoin…
Paz était artiste et photographe, elle était indépendante, libre, impénétrable et mystérieuse. Une envie constante de voyager et de découvrir l’a amenée à vivre la plupart du temps loin de l’Europe et de son bien-aimé. Le narrateur en profite pour se remémorer cette histoire d’amour et replonger dans son passé.
Le tout contenu dans un récit entraînant, écrit par une plume dynamique. Pas d’introduction cotonneuse au début de l’histoire, on entre tout de suite dans le vif du sujet. Christophe Ono-Dit-Biot réussit ainsi à nous tenir en haleine tout au long du livre.
Bref, Plonger est tout ce qu’on aime chez Conso-Mag, à savoir un roman mouvementé, surprenant et émouvant.
• Lire la critique complète : http://www.conso-mag.com/reviews/livre-plonger-de-christophe-ono-dit-biot/
César un écrivain et journaliste Parisien féru de littérature apprend la mort de sa femme. Pour leur fils Hector, il revient sur la genèse de leur couple jusqu'à la tragédie finale. Dévoilant ainsi le portrait de sa mère, Paz une jeune photographe espagnole, intuitive, naturelle et volcanique qui après ses premiers pas dans l'Art et la naissance de son enfant est prête à tout pour retrouver sa liberté. Guettant le moindre signe de la catastrophe à venir, le lecteur se laissera facilement prendre par cette aventure amoureuse qui l'entraine à travers toute l'Europe et tentera avec
le narrateur de comprendre le pourquoi de cette tragédie. Ono Dit Biot nous livre ici un roman à la fois tendre et rageur, d'une grâce infinie.
Je suis ravie que ce roman m'ait permis de faire connaissance avec la belle plume de l'auteur. Birmane est arrivé dans ma PAL juste après avoir fini ce roman, c'est dire si je l'ai aimé. Il y a plusieurs raisons à cela. D'abord des raisons très personnelles, la Normandie présente en filigrane dans ce roman et le nom de l'auteur qui est pour moi LE nom normand. L'autre raison personnelle est que Christophe Ono-dit-Biot nous a permis, à mon mari et à moi, de retrouver une sculpture que nous avions adorée (voir notre photo prise en 2009) lors de la Biennale de Venise et qui fut au coeur d'une contreverse en mai quand la fondation Pinault a décidé de l'enlever (sous la pression, dit la rumeur). Mais bien sûr, ce n'est pas tout le charme de ce beau roman sur l'amour et la paternité. J'ai aimé la façon dont ce père parle à son fils, les réflexions sur l'art (la mauvaise interprétation des journalistes notamment) et toutes ces oeuvres qui jalonnent le roman, j'ai bien sûr aimé ce qu'il dit de Venise, la différence entre César, quadra et Paz, qui a une vingtaine d'années, l'un ne voulant plus voyager loin, l'autre avide de découvrir le monde. Même l'égoïsme de César est touchant, car bien sûr, il est égoïste: c'est lui qui veut un enfant, c'est lui qui refuse de voyager alors même qu'il a jeté son dévolu sur une jeune fille. Le moment de la conception d'Hector est un grand moment pour plusieurs raisons et notamment pour la manière dont l'auteur renverse le rôle de l'homme et de la femme.
Il est des livres qui vous frappe en plein coeur. Plonger est de ceux là. Notre César a bien grandi , il est désormais journaliste , chroniqueur, passionné d'art. Et de la passion à l'amour il n'y a qu'un pas lorsqu'il rencontre la fascinante et mystérieuse Paz. Passion, regard sur l'Art, sur le Monde, sur ce qui nourrit depuis des années César mais aussi sur ce qu'il rejette avec force, au point de nier la liberté de l'autre, lui imposer son désir et ses frontières. Christophe Ono Dit Biot signe un livre très émouvant, où la remise en question est de mise, où les sentiments sont exacerbés. A partir de quand dans une vie à deux, doit on laisser ses convictions, ses peurs afin de laisser l'autre vivre ?
Emouvant
Roman touchant et captivant !
C'est l'histoire d'une histoire d'amour. Un père raconte à son fils l'histoire entre lui, César, et sa mère, Paz. Ils sont amoureux, fous l'un de l'autre, elle est une artiste, libre, vivante, lui est plus âgé, veut un enfant de cette femme qu'il aime tant. L'enfant viendra mais sa mère s'en ira. Paz s'enfuit, se perd, le quotidien ne lui suffit plus, son enfant non plus, son homme non plus. César va la chercher pour lui et pour son fils, pour trouver les réponses qu'il n'a pas.
Et voilà la première page qui vient vous captiver "Tout a commencé avec ta naissance. Pour toi. Tout a fini avec ta naissance. Pour nous. Moi, ton père. Elle, ta mère. Ta vie fut notre mort. La mort de ce nous, cette entité de chair et d'âme qui avait présidé à ta naissance : un homme et une femme qui s'aimaient."
Ce livre dévoile une écriture percutante, poétique, un rythme entraînant et une histoire envoûtante. L'auteur nous touche, il décrit notre époque avec véracité et justesse, sans tomber dans le mièvre. C'est un beau roman qui nous raconte la naissance d'un amour, sa maturité et ses tragédies, ses secrets et ses souffrances.
A lire, à offrir, à raconter !