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"Eté 1944, à la fin de la Guerre du Pacifique, la section de Tamaru est en poste sur l'île de Peleliu. Ce simple soldat rêvant de devenir un jour mangaka y découvre un paradis, recouvert de verdure et entouré d'une mer turquoise préservée par son récif corallien. Un paradis qui va se transformer en un infernal champ de bataille, où vont s'entretuer 50 000 soldats, japonais et américains, autour d'un aéroport alors considéré comme stratégique.
L'armée américaine expédiera 40 000 militaires d'élites, tandis que l'armée japonaise fera front avec une réserve de 10 000 soldats, ayant reçu l'ordre de résister jusqu'au dernier. Voici un document vérité sur le terrible quotidien d'une jeunesse détruite par la guerre."
Historique et personnel
Durant la guerre du Pacifique, l'île paradisiaque de Peleliu fût le théâtre de l'une des pire tuerie du conflit. Tamaru, jeune soldat un peu dépassé par les événements, va se voir donné l'ordre comme chacun de ses camarades de résister jusqu'à la mort pour l'empire japonais.
Peleliu est un récit de guerre poignant dont le dessin très arrondi retranscrit parfaitement le paradoxe dans lequel ces jeunes gens ont été plongés : bien au delà du cliché du kamikaze fanatique, Tamaru et ses amis sont juste des gosses armés de fusils à qui on martèle que ces salauds d'américains vont arriver. Un peu à la manière d'un Maus de Spiegelman, si le propos est atténué par le graphisme, la violence de l'histoire racontée ne fait aucun doute. Une perle qui se laisse pourtant lire très facilement, même par des ados, sans jamais tomber dans le pathos ou le cours magistral.