Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publié eu français cent cinquante-cinq ans après sa parution (1847), ce roman tout de cruauté feutrée, mais surtout d'une rare modernité de sentiments....
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Publié eu français cent cinquante-cinq ans après sa parution (1847), ce roman tout de cruauté feutrée, mais surtout d'une rare modernité de sentiments. aura eu en son temps une énorme influence à Pétersbourg et à Moscou: Dostoïevski et bien d'autres s'en réclameront. Un homme cède sa femme à son rival, en y mettant une condition: que celui-ci la rende heureuse - sinon il devra se considérer comme un homme mort... Une affaire d'autant mieux troublante. que Droujinine conduit son récit avec un sens du scabreux hautement insidieux. Le regretté Nabokov aurait-il lu Pauline Sachs ?