Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Daniel Jacques se donne ici pour but de penser la nation d'un point de vue philosophique. Il cherche à établir quelle peut être la légitimité politique...
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Daniel Jacques se donne ici pour but de penser la nation d'un point de vue philosophique. Il cherche à établir quelle peut être la légitimité politique de la nation dans un contexte démocratique et ce qu'une telle enquête peut nous apprendre sur la nature et le sens du projet moderne. Il fonde principalement sa réflexion sur la pensée de trois auteurs : Rousseau, Tocqueville et Nietzsche, qui témoignent chacun à sa façon d'une prise de conscience quant à la difficulté de constituer une véritable communauté politique au sein de la modernité. Il se demande ensuite à quelle nécessité politique la nation constitue une réponse, et s'il est encore possible aujourd'hui de répondre à une telle nécessité, compte tenu du climat moral qui prédomine dans les sociétés occidentales ? Si on ne peut délivrer tous les esprits du soupçon qui pèse aujourd'hui sur la nation, peut-être est-il encore possible d'atténuer certaines craintes qu'elle suscite de manière à faire apercevoir les avantages qu'elle comporte. A ce jour, le destin de la liberté paraît lié à celui de la nation. Loin d'être opposée à l'idéal moderne, elle représenterait l'une des conditions de son accomplissement. S'il est vrai que la nation fut et demeure favorable à la liberté, il se pourrait ainsi, par conséquent, que l'une soit mise en péril par la disparition de l'autre.
Daniel Jacques s'affirme comme un des plus brillants philosophes québécois de sa génération. Il a déjà publié Les Humanités passagères (Boréal, 1992) et Tocqueville et la modernité (Boréal, 1995).