Monsieur Philippe, l'ami de Dieu

Nizier Anthelme Philippe (1849-1905), fut perçu comme le " Père des pauvres " par certains, un prodigieux guérisseur ou thaumaturge par d'autres, tandis que la médecine officielle échoua à le comprendre et chercha en vain à le discréditer et lui interdire d'exercer. Vénéré par ses malades qu'il recevait chaque jour par dizaines, il soigna avec succès les âmes et les corps de nombreux cas désespérés. Il a œuvré, prié, et vécu sur terre, conscient d'être à sa façon un messager de Dieu. A ce titre, il entretenait des relations privilégiées avec certains souverains d'Europe comme Nicolas II, ce qui inquiétait la police politique russe et le gouvernement français, incapables d'appréhender des réalités spirituelles qui les dépassaient et qui ne comprirent pas davantage le rôle particulier joué par Philippe auprès d'autres monarques. Exploitant plusieurs sources inédites Serge Caillet retrace ici la carrière de cet homme hors du commun qui, paradoxalement, pouvait confier à un journaliste " J'ignore tout de moi, je n'ai jamais compris ni cherché à m'expliquer mon mystère " alors qu'aux non officiels il affirmait : " Ne craignez pas de me perdre ; j'ai un pied au fond de la mer, un sur la terre, une main vers vous et l'autre vers le Ciel. Donc vous me retrouverez toujours ", ou bien encore " Je suis un avocat à la cour du Ciel et j'ai reçu le pouvoir de commander ". Deux documents publiés in extenso pour la première fois viennent fort utilement illustrer cette biographie : le carnet du Dr Gérard Encausse dans lequel celui-ci a relevé et classé des propos de Monsieur Philippe et un journal anonyme de comptes rendus de séances de guérisons et d'enseignement.