Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Germaine Krebs (1903-1993) ouvre sa propre maison de couture à l’enseigne de Grès (anagramme du prénom de son mari, le peintre Serge Cezrefkov) en...
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Résumé
Germaine Krebs (1903-1993) ouvre sa propre maison de couture à l’enseigne de Grès (anagramme du prénom de son mari, le peintre Serge Cezrefkov) en 1941, après avoir été l’associée en 1933 d’Alix Barton. Plus connue sous le nom d’Alix, la maison se fait remarquer par de remarquables tenues de plage. Dès ces années là, Alix se distingue par l’utilisation de matériaux comme le jersey de soie que la couturière drape à l’antique. Madame Grès n’abandonnera jamais cette recherche minutieuse qui de petits plis en petits plis fixés construit des robes savantes, inoubliables. L’extrême longévité de la Maison Grès n’a d’égale que l’autonomie de création et le caractère obstiné qui caractérise les modèles, manifestes de haute couture plus que de mode. Madame Grès, est au-delà des modes. Elle se voulait sculpteur, ne cessera-t-elle jamais de répéter. « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ses robes, asymétriques souvent, drapées à l’antique, ou volumétriques quand elle use de la faille ou du taffetas sont à ce titre des sculpteurs molles pour le corps. Constante en dépit des engouements, des modes subites, Madame Grès fait figure d’artiste au sein des métiers de la haute couture qu’elle préside en qualité de présidente de la chambre syndicale à partir de 1972. Ses robes du soir presque toujours monochromes dans une gamme de ton éteints bien à elle, traversent le XXe siècle sans s’altérer. Ainsi dans les années 70, ses créations sont encore très largement publiées dans Vogue, photographiées par Guy Bourdin par exemple. Ses ensembles de jour, injustement méconnus du grand public font référence chez les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui. Maître de la couture au même titre que C Balenciaga ou M Vionnet, Madame Grès n’a pour autant jamais eu d’exposition monographique à Paris. Il s’agit de présenter la première rétrospective consacrée à Madame Grès, dans le cadre de Galliera Hors les Murs et particulièrement au musée Bourdelle, un musée-atelier dans lequel ses robes sculptées trouveront, plus que nul par ailleurs une place naturelle et légitime.