Incroyable thriller que ce “Little Girl Gone” qui vous retient au fond du puits pendant que l’eau monte. Il faut dire que celle qui l’a écrit Alexandra Burt est membre de “Sister’s in Crime” le fameux cercle des femmes autrices de polars. Burt connait ses gammes et ce qui aurait pu être un coup d’essai s’est révélé être définitivement un coup de maître. Ce qui est le plus fort dans son approche du récit tient au fait qu’elle part de presque rien. Tout commence, en effet, par une absence définitive, comme si quelque chose de la réalité n’avait simplement
jamais existé. Burt part d’un cauchemar et le pire c’est que le lecteur n’arrive pas à se réveiller.
De quoi s’agit-il ? New-York. Une jeune mère, Estelle Paradise, s’aperçoit à son réveil que sa fille Mia, âgée de sept a disparu de sa chambre. Tout a disparu, ses vêtements, ses jouets, ses biberons. Aucune trace d’effraction. La porte d’entrée de son appartement est fermée à double tour. Pour Estelle qui sort d’une longue dépression post partum, c’est la panique. Elle va mettre plusieurs jours à signaler la disparition de Mia à la police.
Devant les explications alambiquées de la jeune femme et l’absence de preuves les enquêteurs se mettent à douter bientôt relayés par les médias qui voient dans cette affaire un excellent feuilleton qui fait vendre. Estelle Paradise devient rapidement le suspect numéro un y compris au yeux de son mari qui ne la comprend plus depuis sa dépression. Seule contre tous Estelle va devoir rassembler ses forces et tout tenter pour retrouver sa fille .
Alexandra Burt réussit un thriller qui place le lecteur en permanence sur le fil du rasoir. Jouant avec un formidable talent sur la psychologie des personnages Burt parvient à porter le récit à l’incandescence ne laissant aucun répit à ceux qui ont eu l’idée de lire le début de “Little Girl Gone”. Le piège de papier se referme et seule la dernière page fournira au lecteur la possibilité de sortir de ce cauchemar. Attention cependant à la crise de tachycardie…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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Incroyable thriller que ce “Little Girl Gone” qui vous retient au fond du puits pendant que l’eau monte. Il faut dire que celle qui l’a écrit Alexandra Burt est membre de “Sister’s in Crime” le fameux cercle des femmes autrices de polars. Burt connait ses gammes et ce qui aurait pu être un coup d’essai s’est révélé être définitivement un coup de maître. Ce qui est le plus fort dans son approche du récit tient au fait qu’elle part de presque rien. Tout commence, en effet, par une absence définitive, comme si quelque chose de la réalité n’avait simplement jamais existé. Burt part d’un cauchemar et le pire c’est que le lecteur n’arrive pas à se réveiller.
De quoi s’agit-il ? New-York. Une jeune mère, Estelle Paradise, s’aperçoit à son réveil que sa fille Mia, âgée de sept a disparu de sa chambre. Tout a disparu, ses vêtements, ses jouets, ses biberons. Aucune trace d’effraction. La porte d’entrée de son appartement est fermée à double tour. Pour Estelle qui sort d’une longue dépression post partum, c’est la panique. Elle va mettre plusieurs jours à signaler la disparition de Mia à la police.
Devant les explications alambiquées de la jeune femme et l’absence de preuves les enquêteurs se mettent à douter bientôt relayés par les médias qui voient dans cette affaire un excellent feuilleton qui fait vendre. Estelle Paradise devient rapidement le suspect numéro un y compris au yeux de son mari qui ne la comprend plus depuis sa dépression. Seule contre tous Estelle va devoir rassembler ses forces et tout tenter pour retrouver sa fille .
Alexandra Burt réussit un thriller qui place le lecteur en permanence sur le fil du rasoir. Jouant avec un formidable talent sur la psychologie des personnages Burt parvient à porter le récit à l’incandescence ne laissant aucun répit à ceux qui ont eu l’idée de lire le début de “Little Girl Gone”. Le piège de papier se referme et seule la dernière page fournira au lecteur la possibilité de sortir de ce cauchemar. Attention cependant à la crise de tachycardie…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)