Un polar victorien qui avait tout pour me plaire, et qui finalement me laisse perplexe. La noirceur de la période est assez bien évoquée et on nous présente Londres dans ce qu'elle a de plus sordide. La galerie de personnages est plutôt conséquente, peut-être trop, justement, malgré son intéressante variété de caractères. On nous balade de l'un à l'autre à un rythme assez soutenu, alternant la première personne avec Nathalie Meadows, soupçonnée de meurtre mais prétendue noyée, et à la troisième personne pour les autres chapitres. Il n'y a pas non plus vraiment d'enquête.
L'ensemble est assez brouillon, à l'emporte-pièce. La principale suspecte passe pour morte, les enquêteurs passent quasiment inaperçus (deux ou trois apparitions pour le minimum syndical), et la seule à tenter de percer le mystère est justement la narratrice-suspecte-noyée, qui se contente de retourner sur les lieux du crime, assez laborieusement d'ailleurs. Après les diverses péripéties plus ou moins obscures des différents personnages, la révélation du coupable nous tombe dessus brutalement, et on se dit "bon sang mais c'est bien sûr !", et s'ensuit un dénouement franchement ahurissant (hallucinant ? délirant ? insolite ? je ne trouve pas le mot) avant de chuter violemment sur un épilogue aussi bref que beau (si quand même, le symbole de la renaissance, du cycle, du recommencement, je trouve ça beau moi) et qui nous laisse sur notre faim. Pourtant l'idée de la non-enquête, ou de l'enquête qui se résout toute seule (car soyons honnêtes, Nathalie Meadows ne résout rien du tout, elle a juste du bol), est plutôt alléchante, là comme ça, mais à la lecture, j'avoue que ça tombe un peu à plat.
Donc bon, oui , c'est une lecture sympa, mais dont j'attendais plus d'épaisseur, car j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, que j'ai trouvés pas assez approfondis, en gros, le récit m'a paru trop rapide pour l'époque évoquée.
2/5
Un polar victorien qui avait tout pour me plaire, et qui finalement me laisse perplexe. La noirceur de la période est assez bien évoquée et on nous présente Londres dans ce qu'elle a de plus sordide. La galerie de personnages est plutôt conséquente, peut-être trop, justement, malgré son intéressante variété de caractères. On nous balade de l'un à l'autre à un rythme assez soutenu, alternant la première personne avec Nathalie Meadows, soupçonnée de meurtre mais prétendue noyée, et à la troisième personne pour les autres chapitres. Il n'y a pas non plus vraiment d'enquête. L'ensemble est assez brouillon, à l'emporte-pièce. La principale suspecte passe pour morte, les enquêteurs passent quasiment inaperçus (deux ou trois apparitions pour le minimum syndical), et la seule à tenter de percer le mystère est justement la narratrice-suspecte-noyée, qui se contente de retourner sur les lieux du crime, assez laborieusement d'ailleurs. Après les diverses péripéties plus ou moins obscures des différents personnages, la révélation du coupable nous tombe dessus brutalement, et on se dit "bon sang mais c'est bien sûr !", et s'ensuit un dénouement franchement ahurissant (hallucinant ? délirant ? insolite ? je ne trouve pas le mot) avant de chuter violemment sur un épilogue aussi bref que beau (si quand même, le symbole de la renaissance, du cycle, du recommencement, je trouve ça beau moi) et qui nous laisse sur notre faim. Pourtant l'idée de la non-enquête, ou de l'enquête qui se résout toute seule (car soyons honnêtes, Nathalie Meadows ne résout rien du tout, elle a juste du bol), est plutôt alléchante, là comme ça, mais à la lecture, j'avoue que ça tombe un peu à plat.
Donc bon, oui , c'est une lecture sympa, mais dont j'attendais plus d'épaisseur, car j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, que j'ai trouvés pas assez approfondis, en gros, le récit m'a paru trop rapide pour l'époque évoquée.