L'épopée sombre et vertigineuse de Siméon, l'étranger, l'estropié, brûlé dans sa chair, débarquant, candeur et désir d'écrire en bandoulière, dans un village sortit de nulle part, hors du temps, cerclé de montagnes, semblant accueillir toute la laideur et la misère du monde.
"Les saisons" cisaille, détonne, chamboule. On y sourit parfois, mais rarement, comme dans une farce grotesque, étouffante, arpentée de chaos indicibles.
L'humanité grouillante, cabochés de tronches, s'y déverse dans une cour des miracles trempée de boue, de pluie, de gel, aux flots incessants où les
quelques désirs y pourrissent tout autant que les âmes s'y perdent.
Cette impitoyable descente aux enfers y sonne comme le chant d'un espoir impossible.
De ce roman aux contours d'une noirceur abyssale, désenchantée, à l'humanité rongée de toute part , c'est bien des mots, sublimes et déliés, de Maurice Pons que jaillit la beauté, étrange, intrigante, mais terriblement puissante.
Et c'est bien tout le paradoxe de ce grand roman , infiniment singulier publié en 1965, dont l'on ressort le souffle court, transi de remous, de questions, mais fasciné d'un univers sculpté à l'os et d'une plume à bien des égards magnifique.
Les saisons.
L'épopée sombre et vertigineuse de Siméon, l'étranger, l'estropié, brûlé dans sa chair, débarquant, candeur et désir d'écrire en bandoulière, dans un village sortit de nulle part, hors du temps, cerclé de montagnes, semblant accueillir toute la laideur et la misère du monde.
"Les saisons" cisaille, détonne, chamboule. On y sourit parfois, mais rarement, comme dans une farce grotesque, étouffante, arpentée de chaos indicibles.
L'humanité grouillante, cabochés de tronches, s'y déverse dans une cour des miracles trempée de boue, de pluie, de gel, aux flots incessants où les quelques désirs y pourrissent tout autant que les âmes s'y perdent.
Cette impitoyable descente aux enfers y sonne comme le chant d'un espoir impossible.
De ce roman aux contours d'une noirceur abyssale, désenchantée, à l'humanité rongée de toute part , c'est bien des mots, sublimes et déliés, de Maurice Pons que jaillit la beauté, étrange, intrigante, mais terriblement puissante.
Et c'est bien tout le paradoxe de ce grand roman , infiniment singulier publié en 1965, dont l'on ressort le souffle court, transi de remous, de questions, mais fasciné d'un univers sculpté à l'os et d'une plume à bien des égards magnifique.