Jean Hansmaennel est un homme de e. Il écrit il entreprend. Ex-président de la Fondation Kronenbourg qui finance et accompagne, en France, des projets associatifs innovants, Jean, homme de valeur(s), pourrait s’approprier, pourrait enrouler pourrait scotcher autour de ses mots, de ses phrases, sa poésie, la devise Kro : « Brasser la différence, créer du lien ».
Parce que ses mots, parce que ses phrases, sa poésie sont une littérature différente, sont une force dissidente. Loin de tout confrère écrivain, loin de tout poète, il trace seul, à la plume, son chemin : son sillon son
style. Jean Hansmaennel, s’il n’est brasseur, est créateur, est monteur, assembleur. C’est un technicien, et son écriture est technique. Il réunit, colle des mots simples, des mots moches, des banals et patiemment fabrique, et consciemment fomente : du sens.
Son brio son talent se jouent dans la concision, s’incluent, s’expriment dans sa courtesse. Il fait court et le fait bien. Sa littérature est une chasse, une quête du bon mot : le mot juste, celui qui (fait) mouche, celui qui claque, et puis la blague, l’agencement bon, celui qui fera rire, réfléchir.
Les prisons mobiles, son deuxième ouvrage, le plus récent est hors cadre. Encore plus. C’est un journal c’est un thriller : poétique métaphorique philosophique métaphysique, égocentré.
Non, tout ça c’est du blabla, ce bouquin c’est un miroir, c’est un selfie.
C’est l’histoire d’un homme, d’un JE (J-E) qui est vous, qui moi, un JE universel (oui, je est un autre disait Arthur Rimbaud #LeVoyant). JE est prisonnier. Du quotidien, de l’ordinaire, de lui-même, de sa personne sociale. Étouffant.
« On perd son temps quand on ne l’habite pas ».
JE dois s’enfuir, s’évader, cavaler. Échapper à sa prison qui hélas le suit, comme son ombre va où vont ses pas. Mais
« Ma tête est prise dans un carcan de papier. Comment m’échapper de moi-même ?».
Tout comme Une goutte à la mer, son précédent recueil, ce roman est parsemé, constellé de fulgurances, d’aphorismes, de devises à reprendre pour soi, de mots, d’étoiles à coller le soir au dessus de son lit. De bons mots à lire comme des prières :
« Prendre son temps ? Oui mais à qui ?».
Quittez donc les sentiers battus, et venez vous perdre en forêt : loin des lisières. Foncez filez chargez, vers un nouveau cap, un nouvel horizon. Avec Jean Hansmaennel, vous apprendrez peut-être que
De la vie donc, il faut fuir : écrire.
Chronique à retrouver sur https://debordements.wordpress.com
Un thriller pas comme les autres, mais alors vraiment pas!
Jean Hansmaennel est un homme de e. Il écrit il entreprend. Ex-président de la Fondation Kronenbourg qui finance et accompagne, en France, des projets associatifs innovants, Jean, homme de valeur(s), pourrait s’approprier, pourrait enrouler pourrait scotcher autour de ses mots, de ses phrases, sa poésie, la devise Kro : « Brasser la différence, créer du lien ».
Parce que ses mots, parce que ses phrases, sa poésie sont une littérature différente, sont une force dissidente. Loin de tout confrère écrivain, loin de tout poète, il trace seul, à la plume, son chemin : son sillon son style. Jean Hansmaennel, s’il n’est brasseur, est créateur, est monteur, assembleur. C’est un technicien, et son écriture est technique. Il réunit, colle des mots simples, des mots moches, des banals et patiemment fabrique, et consciemment fomente : du sens.
Son brio son talent se jouent dans la concision, s’incluent, s’expriment dans sa courtesse. Il fait court et le fait bien. Sa littérature est une chasse, une quête du bon mot : le mot juste, celui qui (fait) mouche, celui qui claque, et puis la blague, l’agencement bon, celui qui fera rire, réfléchir.
Les prisons mobiles, son deuxième ouvrage, le plus récent est hors cadre. Encore plus. C’est un journal c’est un thriller : poétique métaphorique philosophique métaphysique, égocentré.
Non, tout ça c’est du blabla, ce bouquin c’est un miroir, c’est un selfie.
C’est l’histoire d’un homme, d’un JE (J-E) qui est vous, qui moi, un JE universel (oui, je est un autre disait Arthur Rimbaud #LeVoyant). JE est prisonnier. Du quotidien, de l’ordinaire, de lui-même, de sa personne sociale. Étouffant.
« On perd son temps quand on ne l’habite pas ».
JE dois s’enfuir, s’évader, cavaler. Échapper à sa prison qui hélas le suit, comme son ombre va où vont ses pas. Mais
« Ma tête est prise dans un carcan de papier. Comment m’échapper de moi-même ?».
Tout comme Une goutte à la mer, son précédent recueil, ce roman est parsemé, constellé de fulgurances, d’aphorismes, de devises à reprendre pour soi, de mots, d’étoiles à coller le soir au dessus de son lit. De bons mots à lire comme des prières :
« Prendre son temps ? Oui mais à qui ?».
Quittez donc les sentiers battus, et venez vous perdre en forêt : loin des lisières. Foncez filez chargez, vers un nouveau cap, un nouvel horizon. Avec Jean Hansmaennel, vous apprendrez peut-être que
De la vie donc, il faut fuir : écrire.
Chronique à retrouver sur https://debordements.wordpress.com